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| | Les histoires de Lazure | |
| | Auteur | Message |
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Lazure Ecrivain en herbe
Messages : 9 Date d'inscription : 24/03/2012
| Sujet: Les histoires de Lazure Mer 28 Mar - 19:05 | |
| Hello les blablas ! Je remercie Pixsid pour m'avoir ouvert ce beau topic tout vert. Les créations ci-dessous seront sous spoiler vu qu'elles prennent un peu de place. Ce seront des histoires ou nouvelles. Bonne lecture et j'attends vos avis ☺ ► Histoires & Nouvelles• Légende du Grand-Sage - Nouvelle ; Battle 0* • Souvenirs d'enfance - Nouvelle (BBL Story club)* • Une rencontre inoubliable - Nouvelle ; Battle 3 (BBL Story club)* • Ma quête - Histoire (8 chapitres)Chapitre 1 : Non pas un mais deux journaux - Spoiler:
Les p'tits potins de BBL, n°251, 16 avril 2025Hello les p'tits blablas, c'est moi, la seule et l'unique Blya qui s'est reconvertie. Ancienne infirmière, je vous présente mon tout nouveau métier ! Journaliste ! Aujourd'hui, on a découvert une nouvelle sensationnelle ! Non, ce n’est pas au sujet du réchauffement climatique sur blablaland qui a provoqué des tsunamis ; les médias ont tellement exploité ce sujet qu’il en est presque devenu banal. Pas non plus sur la gigantesque augmentation du nombre de blablas évitant Blahiti, ou encore sur l’incroyable pollution étouffant l’air des plaines flottantes. C'est au sujet de l'irwish ! Je vois déjà vos yeux étinceler, votre regard se focaliser sur ces petites lignes, votre… "Ehh, arrête de délirer là Blya, l'irwish a ouvert depuis longtemps et je suis en ce moment même affalé sur le tabouret de la table 8 entrain d'ingurgiter quelques litres de bière et Alors, quoique tu dises, je ne serai absolument pas surpris !" me hurla le journaliste en chef, dès qu'il vit mes premiers mots écrits, depuis son téléphone portable avec haut parleur intégré- en même temps, avec le salaire qu'il a, ce n’est pas étonnant de voir toute cette haute technologie. Bref, cette histoire que je vais vous raconter est bien plus intéressante qu'un documentaire sur la vie du journaliste en chef - bien que vous pourriez apprendre pas mal de choses, pour commencer son identité ! En effet, j'ai trouvé dans les toilettes des filles (ne me demandez pas où !) un mystérieux livre... Il était écrit sur la couverture bleu ciel, qui contrastait fortement avec le coloris de la salle, "Ma quête". Pas très intriguant comme titre, je vous l'accorde, mais quand on ouvre ce journal, on peut lire en prologue : "Vous vous demandez sûrement comment on été découvertes les clés de l'irwish et surtout, par qui, non ? Si votre réponse est négative, jetez ce livre et cachez le. Si votre réponse est positive, faîtes une photocopie de celui-ci mais cachez le tout de même. Bonne lecture." Bien entendu, je n'ai pas caché ce journal mais j'ai fait des tas de photocopies. Puisque je suis quelqu'un de très gentille (vous pouvez gardez vos ricanements, hein !), vous avez l'immense honneur de lire en avant première cet inestimable texte que j’ai eu l’amabilité de vous scanner! A vous de deviner l'identité de cet étrange blabla -en espérant que vous la trouvez car moi, je n'ai pas réussi ! - - - - - - - - - - M A Q U Ê T E Vous vous demandez sûrement comment on été découvertes les clés de l'irwish et surtout, par qui, non ? Si votre réponse est négative, jetez ce livre et cachez le. Si votre réponse est positive, faîtes une photocopie de celui-ci mais cachez le tout de même. Bonne lecture. Pourquoi ne pas me présenter, histoire que vous fassiez connaissance avec l'auteur de cette histoire. Vous avez beaucoup de chance, chers blablas, je suis de bonne humeur au moment où j'écris ces lignes. Voici une donc une humble description de moi même : Nom : ? Prénom : ? Sexe : Masculin Nationalité : Blablatienne, plus précisément blahitienne Age : 3 ans (déjà !) sur le site Blablaland Adore le(s/la) : Menthe, meringue, rouge flashy Déteste le(s/la) : Viande, lazers, jaune fluo Autres : Est somnambule depuis son plus jeune âge, est extrêmement riche, déteste s'ennuyer, vit dans une demeure privée qu'il appelle "ma map", comportant dix maps différentes et surtout, aime les mystères Commençons l'histoire !
Chapitre 2 : Un mystère jamais élucidé - Spoiler:
J'étais un blabla riche qui avait tout pour réussir dans blablaland, même si on me reprochait parfois de changer trop souvent d'avis et d'humeurs : je pouvais proférer des âneries et fixer la télévision puis, une minute plus tard, réciter des vers célèbres et avoir une folle envie de lire. S'ennuyer devait avoir de nombreuses répercussions; j'en venais presque à regretter l'époque où j'allais en cours. Je vivais dans un luxe incomparable et ne comptais plus les bbls que je possédais. Mes amis se dénombraient par centaine, bien que je pense que certains n'étaient là que pour mon argent. Je n'avais jamais eu l'idée d'offrir mon argent aux autres, après tout, j'avais travaillé dur pour l'obtenir. Et quand je voyais un blabla qui demandait, en faisant une moue triste qui ne trompait personne, des codes, je ne pouvais que lui dire de se débrouiller. Certains pensaient que ma vie était un havre de paix. Elle l'était. Je n'avais qu'un seul problème, et non des moindres : je m'ennuyais. Chaque jour, voir des blablas vous vénérer pour l'argent, répéter les même actions indéfiniment était extrêmement lassant. Les autres blablas avaient tous un objectif, que ce soit devenir modérateur ou s'enrichir, ils avaient un but et consacraient leur vie pour cela. Moi, je n'avais rien, même pas un puzzle à achever puisque je les avais tous finis. Je m'ennuyais à mourir. Je voulais être actif mais juste résoudre des énigmes parce que je n'étais pas une personne qui aimait fabriquer des objets, écrire des livres. De toute façon, je n'avais pas le talent pour cela (et je sais de quoi je parle ! J'ai un jour tenté de publier recueil de nouvelles mais l'éditeur s'est endormi en lisant mes histoires ...). C'est alors que j'entendis parler des clés de l'irwish, un mystère jamais élucidé qui restait dans l'ombre. Alors que j'étais dans mon hamac entrain de siroter un cocktail aux fruits accompagné de menthe, je pris la décision de rechercher ces fascinantes clés.
Tout d'abord, il me fallait des pistes, des indices. Mais par quel moyen dénicher des renseignements authentiques à partir d'une simple rumeur ? Je fis donc appel à des historiens pour qu'ils me renseignent sur ces fameuses clés. Tous eurent la même réponse, mot pour mot : "Voyons monsieur, ces passe-partout n'existent pas ! Vous savez, cette légende a été inventée par un blabla malicieux qui souhaitait faire circuler un ragot. Oubliez donc cela, ce ne sont que des enfantillages ! Ah oui, voici ce que vous me devez pour cette consultation, regardez le petit papier ..." Des historiens qui courent après l'argent, rien de mieux pour m'aider. Je ne voulais cependant pas abandonner puisque j'avais enfin un dessein. Je pris donc un livre poussiéreux qui se reposait dans ma bibliothèque et cherchai la légende des clés de l'irwish. Une légende ? Les deux mots "quelques lignes" aurait mieux convenu pour décrire ce texte bourré de fautes d'orthographe. "Lègeande de l'iriwsh : qui sais, les cle ouvrirons cet place, ou autre ! Pour le trouvé, chercher bien car il é vraimment biens cacher !" était-il écrit. La faute de grammaire dans le seconde phrase pouvait passer inaperçue à côté des autres erreurs. Tout comme les spécialistes de l'histoire, ce texte m'avait été d'une immense aide. Toutefois, ma volonté de rechercher ces clés ne faiblissait pas. Il fallait que je trouve ce moyen d'entrer dans l'irwish. Dans les semaines qui suivirent, j'interrogeai des centaines de blablas (faut-il préciser qu'ils avaient tous reçu leur contribution ?), je parcourus le vaste monde de blablaland, me rendis dans l'irwish V1 pour découvrir des indices mais il n'y avait rien. J'avais perdu du temps (et de l'argent !) pour rien. Il fallait que je m'y résigne, les clés n'existaient pas. Cependant ...
Chapitre 3 : Quelques inconnus - Spoiler:
Le mois suivant, alors que j'étais retombé dans l'ennui, quelque chose me tracassa. Les historiens avaient été formels, l'existence de ces clés avait été démentie. Ils avaient dit : "Voyons monsieur, ces passe-partout n'existent pas ! Vous savez, cette légende a été inventée par un blabla malicieux qui souhaitait faire circuler un ragot. Oubliez donc cela, ce ne sont que des enfantillages ! [Ah oui, voici ce que vous me devez pour cette consultation, regardez le petit papier ...]". Bien, les clés n'étaient qu'une invention. Mais les historiens n'avaient pas affirmé que l'irwish n'ouvrirait jamais ! Quant à la légende, elle parlait d'un étrange "le" ... Le moyen d'entrer dans le bâtiment devait donc être une chose au masculin unique. C'était un bel indice ! Cette nuit là, après avoir vu un documentaire sur des animaux et les créateurs sur les conseils d'un "serviteur", je me couchai dans mon hamac, mes yeux verts plein d'espoir et mon cerveau rempli de pistes – j’espérais également ne pas me promener la nuit comme à mon habitude. Le lendemain, je me réveillai dans mon hamac, mes yeux verts plein d'anxiété et mon cerveau rempli de questions. J'avais en effet fait un rêve extravagant où une ombre familière qui tenait du bambou me répétait d'arrêter cette quête et de me consacrer à la création d'une association où l'on vénérait Psyche et ses acolytes. Après une réflexion de dix minutes, je laissa ce songe là où il devait être, c'est-à-dire dans ma tête. Mais un fait me fit changer d'avis : une personne à qui je faisais confiance, aurait vu une ombre colorée détenant une plante venir dans ma map privée mais ne pas en ressortir. Elle avait probablement dû se cacher, c'est pourquoi je criais : - Eh, la chose ou je ne sais quoi qui vient perturber mon sommeil, laisse tomber car je trouverai un moyen d'aller dans l'irwish ! Tu peux faire pleuvoir tous les malheurs du monde, je réussirai ! Ne se passant rien, mis à part le fait qu'un insecte couleur chocolat s'intéressait de très près à ma commode quelque peu en désordre, contenant des déguisements créés à l'intention d'une association caritative pour les pandas multicolores, je décidai d'envoyer des hommes fouiller ma map après leur avoir raconter mon rêve, sans succès. Quoique, l'un d'eux trouva un court mot écrit sur du papier rouge flashy -ma couleur préférée, quelle coïncidence !- d'une écriture peu soignée (il fallait dire que de nos jours, les blablas n'étaient certainement pas les plus doués en calligraphie !): "L'irwish n'ouvrira pas, ça ne sert à rien d'essayer ! Crée plutôt un club des fans de créas', tu seras récompensé par plein de bbls ! C'est pas cool ça ? Youpiiiii, on attend avec impatience ton club ! Tous les blablas pourront y aller et ça sera gratuit ! On te conseille de le faire, sinon, tu le regretteras ... Mais ton club devra s'appeler "Les amoureux de BBL". 500 000 000 bbls, c'est pas beau ça ?!!!!!!!!!!" - - - - - - - - - - Re les p'tits blablas, je ne peux pas publier les quelques lignes qui vont suivre car il y a une grosse tâche non identifiée sur la page. Je suis sincèrement navrée les amis, car j'aurais adoré voir la réaction de l'auteur de ce texte. On devra se contenter du reste mais je viens de le lire et ... j'avoue ne pas vraiment comprendre ce qui s'est passé. (non, je ne suis pas sotte, je lis juste très tard la nuit sur les ordres de notre très cher journaliste en chef !) Bonne chance aux autres ! (Petite parenthèse, l'auteur de ce journal adore mettre en gras la première lettre d'un paragraphe, il a dû en passer du temps, on l'applaudit !)
Chapitre 4 : Des cristaux avant des clés - Spoiler:
- - - - - - - - - - me précipita dans la bibliothèque municipale étant donné que je ne possédais pas de ce livre. Quelques minutes plus tard, je me trouvai devant une ancienne table couverte de poussière entrain de consulter fébrilement l'ouvrage. Je vous retranscris ce que j'ai lu : "Ceci est une rubrique historique acceptée par les créateurs. Autrefois, les blablas ne détenaient pas de clés. Normal, les serrures n'avaient pas encore été inventées ! Pour ouvrir les portes, il fallait donc un mot de passe que seuls le maitre de maison et sa famille connaissaient. Sur chaque logement était dessiné sur le paillasson un logo pour que personne ne puisse les confondre. Pour les cambrioleurs, entrer par effraction dans ces habitations étaient horriblement compliqué, voire impossible. Un jour, alors qu'un voleur dont le nom reste inconnu partit chercher du cristal pour le vendre à un bon prix au marché noir, il, sans faire exprès, dispersa sa trouvaille sur le logo d'une riche maison. Un cristal étant d'une couleur et d'une forme semblables au symbole se posa sur ce dernier et, comme par magie, la porte s'ouvrit en donnant à cet honnête blabla une occasion d'exercer ces talents. A partir de ce jour, les bandits du monde entier utilisèrent cette technique pour cambrioler les habitations jusqu'à que les serrures soient inventées, mais ça, c'est une autre histoire." Avais-je découvert la clé de ce mystère ? Il ne me restait qu'un seul détail à régler pour continuer ma quête et la finir avant cet affreux panda. J'appelai donc un historien du nom de Caakes pour lui poser une importante question. Voici sa réponse : "Hum, l'irwish ... Attendez Mr. *****, je consulte mes fichiers. Alors ... Oui, c'est une construction datant de ... euh, je n'arrive pas à lire ... Ah ! Datant du premier millénaire, très ancien, l'irwish ... Il a une intéressante particularité jamais expliquée ... Attends ma chérie, je parle à un monsieur très riche. Si j'arrive à répondre à sa question stupide, j'aurais plein de bbls et je t'achèterai une bonne glace au chocolat comme tu les aimes ! Donc, Mr. *****, je disais avant d'être interrompue par ma petite fille, je disais que l'irwish a une particularité. Un logo doré orne sa face avant. Bref, je vous ai renseigné, voici ma note. J'accepte les cartes bancaires et les codes audiotel. Merci et bonne journée ! Voilà ma chérie, tu au..." On remarque que l'appel a été interrompu par d'autres personnes et que je n'étais pas censé entendre certains de ces paroles. Après ce coup de téléphone et une transaction sur le compte de Caakes, je sortis de ce poussiéreux bâtiment et écrivit une annonce pour le p'tit journal. "Cherche cristaux dorés, forme quelconque. Prêt à payer une importante somme. Signé *****." J'approchais enfin du but ! Tout ce que j'espérais, c'était qu'on réponde le plus vite possible à ce court message et que l'horrible panda doré ne vienne pas fourrer ses pattes velues dans mes affaires. Mon ennui n'était plus qu'un vieux souvenir qu'on range au fond des malles dans le grenier. Le lendemain, j'eus une surprise. Un colis signé Panda (décidément, il adorait agir la nuit, comme tous les autres malfrats !) se détendait près de mon hamac, accompagné d'un bref message. "Trouvé cristaux doré, forme quelconque. Prêt à recevoir une importante somme. Signé Panda." Dans le paquet se trouvait un cristal doré translucide ayant la forme du logo de l'irwish. Ce déplaisant panda, car j'étais certain que c'était lui (qui d'autre déciderait de se nommer ainsi ?), avait l'air d'avoir compris où je voulais en venir. Malgré mon hésitation à le payer, je griffonnai un "Merci" excessivement mal écrit, joint de quatre codes audiotel sur un morceau de papier doré, que je mis dans une enveloppe verte comme les sapins. J'inscrivis sur cette pochette "Pour le fourbe panda qui a l'air de lire dans mes pensées" et la posai à l'entrée de ma map.
Chapitre 5 : Le touriste en pierre bleu - Spoiler:
Une heure plus tard, j'étais devant l'irwish "escorté" par deux gardes du corps et un morceau de cristal taillé de façon expresse par un grand bijoutier malheureusement inconnu du peuple étant donné qu'on avait peu d'endroit où accrocher ces joyaux- évidemment, on peut toujours essayer de les orner à ses pieds, mais ces parures sont si lourdes que les personnes aux alentours pourront croire que nous sommes des délinquants aux moyens aisés qui avaient réclamé un boulet fait sur mesure pour le trainer à son pied. Les blablas bavardant aux alentours arrêtèrent tous leur occupation en apercevant le cristal qui se remarquait autant qu'un volcan en éruption le soir de Noël. Puis, ils virent les blablas qui m'accompagnaient. Ils remarquèrent également des armes inédites et des lazers bleus posés à leur pieds. Une seconde plus tard, les seuls blablas qui restaient dans cette map étaient moi et mes deux "amis". Après quelques secondes de réflexion, je pris mon jetpack, m'approchai du logo doré et posai le cristal dessus. Ça y est, j'allais finalement découvrir l'entrée de l'irwish ! Le symbole se mit à briller d'une magnifique lueur ... et un mot apparut : "Félicitations à toi blabla ! Tu as découvert la façon d'ouvrir l'irwish, mais ce n'est pas fini ! Bah oui, je ne suis pas protégé par un cristal, qu'est ce que tu crois ? Tu dois donc chercher le touriste bleu en pierre et quand tu le trouveras, poser un plat ou une boisson qui, à ton avis, peut être servi(es) dans l'irwish. Réfléchis bien, tu n'auras le droit qu'à cinq chances ... Si tu réussis, l'irwish ouvrira !" "..." fut ma première pensée, à la lecture de ce texte. Je me représentais en effet trois énormes points dans le vide. Tant d'attente pour découvrir qu'une autre recherche s'imposait ! Puis, je souris. Un autre mystère. Mon objectif n'était-il pas d'avoir un objectif ? Je rentrai donc chez moi et effectuai une enquête sur mon ordinateur, après avoir demandé à parler à Caakes et autres blablas, dans le but de trouver ce touriste en pierre. Pendant un millième de seconde, je m'imaginai un site où était écrit "Le touriste en pierre, où le trouver ? Visionner cette vidéo pour tout savoir !" La minute qui suivait, je me retrouvais à parcourir des atrocités que mon ordinateur m'avait vomies. Soudain, un coup de téléphone retentit; c'était l'historienne. "Oui, bonjour Mr. ***** ... Comment allez vous ? Un touriste en pierre ?! Attendez ... AIE, lâche ça tout de suite ma chérie ! Donc, je vois sur le site de Mme Jecétout, que, selon le témoignage d'un blabla réputé pour dire des bêtises, qu'un touriste de pierre aurait été vu au musée. Oui, il débite toutes sortes d’âneries. Par exemple, il affirme avoir vu un mouton à casquette ! Un mouton à casquette, rien que ça ! Oui, c'est vraiment ... incroyable ! Sinon, aucun autre touriste n'a été aperçu. Mais, si j'étais vous, je ne le croirais pas. Tout ce qu'il déclare n'a jamais été prouvé, il n'y a même pas une photo ! Oui, c'est exactement ça ! Au revoir, la carte bancaire, en effet." Un touriste au musée, vu par un fou qui jurait avoir rencontré un mouton à casquette ! - Tout le monde sait que les animaux ne portent pas de chapeaux, de bonnets ou de casquettes, marmonnai-je, en allant chercher un thé à la menthe. J'étais, on peut l'affirmer, près d'ouvrir l'irwish.
Chapitre 6 : Un panda peu ponctuel - Spoiler:
Je marchais avec un peu de menthe dans mes pattes devant ma map, après avoir rédigé une lettre. Une enveloppe dont la couleur devait être sombre -je ne voyais pas très bien- était posée sur le perron. Je la pris, la posai sur ma ... DRIIING ! Je fus brusquement sorti de mes rêves -ce songe ressemblait à un film que j'avais vu la veille, qu'un de mes domestiques m'avait conseillé, racontant la vie d'un panda apprenant qu'il avait été adopté- par mon réveil, que j'avais spécialement acheté pour être levé à 7h00. En effet, aujourd'hui, le 14 décembre 2011, était le jour d'anniversaire de ma nièce et je souhaitais lui faire une surprise. La fête serait organisée au musée vers 10h00 et tout le monde y était convié, si toutefois, tout le monde savait qu'elle avait lieu. Cette journée-là, je pris la résolution de ne pas rechercher pas le touriste. De toute façon, mes fouilles avaient été jusque là vaines (même si je n'arrivais pas à ôter la possibilité que ce touriste se trouvait au musée -ma seule piste-, mais j'étais parti vérifier la semaine dernière et le seul touriste qui s'y trouvait était en chair et vert). Au moment de partir, j'aperçus une lettre près de ma commode. Je la dépliai et lut les mots suivants en m'asseyant sur le canapé situé à côté de ma cheminée : "Haha, cher ****, vous êtes sur le point de trouver la clé de l'énigme -notez le fabuleux jeu de mot concernant les clés de l'irwish-, mais vous bloquez, n'est ce pas ? La solution est pourtant près de vous, regardez bien et amusez vous bien à cette fête qui promet d'être grandiose. Votre Panda." Ah, ce qu'il me narguait ce panda ! Il avait l'air d'être au courant de tout ce que je savais, de ce tout ce que je cherchais et de tout ce que je ferai. Une idée naquit dans un coin de ma cervelle. S'il était au courant de la festivité, peut-être qu'il y viendrait ! Je me précipitai vers la sortie après avoir posé ce message sur ma cheminée, non loin d'une enveloppe verte que je n'avais pas encore ouverte -qu'un de mes "serviteurs" m'avait apportée- mais cela n'était pas grave; j'aurais tout le temps de la décacheter par la suite, quand j'aurais enfin attrapé ce panda et offert un somptueux présent à ma nièce.
J'étais assis sur le toit du musée, cocktail à la main au pied, observant les festivités et attendant un panda qui n'arrivait toujours pas. Il y avait plus de personnes que j’espérais, mais je me rendis rapidement compte que la moitié d'entre eux désirait quelques objets disposés dans la map, tels que des ballons, des packs de parachutes ou encore des sachets de confettis. Soudain, une balle me percuta et je renversai ma boisson accompagnée de menthe sur la pierre à proximité de moi. En contemplant ce désastre, je songeai à ce que je raconterai à la préfecture pour leur expliquer pourquoi une tache rose et verte souillait l'un des rochers du musée classé monument intouchable. Je fus sorti de ma réflexion par un touriste bleu -qui n'était malheureusement pas en pierre- qui hurlait que l'irwish était ouvert. Personne ne souhaitait vérifier cette information sûrement fausse. - Allez tonton ! Il est que 10h31, je pourrais ouvrir les cadeaux ! Ça prendra que cinq minutes, même une si on met un trou noir. Allez, pour mon anniv', s'il te plaît !! me supplia quelqu'un. Personne, excepté ma nièce. - D'accord, on y va, cédai-je. Après tout, c'était son anniversaire, pas le mien. "Mais c’est mon argent qui a financé tout cela." songeai-je la seconde suivante. Je posai donc un trou noir en pensant que c'était du temps perdu et tout le monde se dirigea vers l'iriwsh. "Et là, que vais je voir ? Rien ! Les gens seront à leur place, près du sapin, en se lançant des boules de neige. Ah, il faudrait que j'active mon bouclier si je souhaite éviter de passer dans l'eau gelée." envisageai-je. Cependant, je ne fis rien et attendis.
Chapitre 7 : L'irwish ? - Spoiler:
La première chose que j'entendis fut des cris. Je tendis l'oreille en attendant que ma vue se dégage. - Wow, venez tous ! - Sérieux ?! Eh, Lala' viens, vite, sinon il y aura trop de monde ! - ARRÊTEZ DE METTRE DES BOMBES S'IL VOUS PLAÎT ! - Et là, j'ai reçu 5000 bbls ! Mais non, je mens pas, viens, c'est au grenier magique !" "Le grenier magique ? Et si ..." - HAHAHA MDR tous deads byebye, ricana quelqu'un. Je me retrouvai donc au paradis, tué par, non pas une mais trois différentes bombes. D'autres fantômes transparents apparurent puis redescendirent en parachute. "La prochaine fois que je vais quelque part, je mets mon bouclier." Ce que je fis en redescendant après m'être assuré que ma nièce allait bien et l'avoir demandé de rentrer, ce qu'elle ne fit pas. Quand je débarquai, on aurait dit que tout Blablaland s'était donné rendez-vous ici pour faire la fête. Je ne pense pas avoir besoin de décrire tout ce cirque, mais il suffit d'imaginer qu'un jour, tous les créateurs se trouvent à l'accueil pour offrir à tous les blablas qui iront là-bas des blabillons gratuitement, un séjour à NML quand on le souhaite et un skin inédit. Voilà ce qui se déroulait ici. Je me faufilai jusqu'à la porte qui était -surprise !- entrouverte. J'entrai donc dans l'irwish tout en me demandant si le panda avait réussi. Lorsque je fus à l'intérieur, un mot apparut. "Bravoooo et merciiiii d'avoir découvert le moyen d'ouvrir l'irwish ! Évidemment, aucun blabla ne sait que les clés n'existent pas, alors on a laissé croire grâce à nos PNGs qu'on les a perdues, tout simplement ! Amicalement, les créateurs." Ce message me laissa perplexe : c'était moi qui avais ouvert l'irwish ?
Lorsque j'achevai ma longue visite de l'irwish, je retournai à ma demeure en jetpack. Il devait être environ 15h30 -je ne savais pas exactement étant donné qu'un petit garnement vraiment mesquin m'avait dérobé ma magnifique montre en or. Une fois chez moi, je m'assis sur un divan couleur lavande, allumai la télévision et cherchai la chaîne "Les infos de BBL". Un blabla, plus précisément une squatteuse aux cheveux auburn, à la peau indigo et au bandeau aussi vert que la menthe, prit la parole. - Bienvenue fidèles ... blablas ! Aujourd'hui, plusieurs nouvelles sont au rendez-vous ! J'ai l'honneur de vous annoncer ... l'ouverture de l'irwish ! Eh oui, les clés ont été trouvées, pour le plus grand bonheur de tous ... "Les clés ? Et ils se disent chaîne d'informations ?" me dis-je en augmentant le son avec la nouvelle télécommande que j'avais achetée. - ... nouvelles maps à couper le souffle et autres ! Ensuite, j'ai le regret de vous annoncer qu'un blabla a été retrouvé mort en V1. Le secteur a été bouclé et les modérateurs font tout leur ... Je changeai de chaine, en espérant qu'on parlerait de la façon dont a été ouverte l'irwish. Un squatteur qui avait l'air d'un blabla fiable était entrain de réciter un discours sur les boulets qui peuplaient Blablaland. Il s'interrompit brusquement et parut excité. - On m'annonce à l'instant que l'irwish est ouvert ! Les rumeurs disent qu'un blabla aurait trouvé les clés, bien que les célèbres historiens nous hurlent le contraire. Qui croire ? Envoyez à notre chaine 1 si vous pensez que quelqu'un aurait retrouvé les clés, ou 2 si vous êtes du côté des historiens ! Par téléphone, évidemment. Un message écrit en blanc sur un fond jaune très clair défila très rapidement, mais j'eus le temps de le déchiffrer. "Le prix d'un appel étant facturé de 1000 bbls, nous comptons sur vous pour voter !" J'éteignis la télévision tout en songeant qu'il ne fallait plus que je fie aux apparences car ce squatteur ne semblait plus aussi fiable que ce que je m'imaginais. J'entrai dans la pièce pour relire la lettre du panda quand mon regard fut attiré par une enveloppe verte. Une pile de courrier -sûrement de demandes de dons- se trouvait à côté. Curieux, j'ouvris cette enveloppe, en sortit une feuille de papier dorée et survolai ce message. Une seconde après, je posai mon regard sur le destinataire de ce courrier. Je sus alors qui était le panda : c'était ...
Chapitre 8 : Une petite fin - Spoiler:
... Svelp ! - - - - - - - - - - Salut les blablas ... Je me permets d'interrompre le cours de l'histoire - eh oui, j'ai tous les pouvoirs ! - pour vous inviter à relire le journal depuis le début. Si vous l'avez fait, après avoir sursauté après chaque moi commençant pas un "s" suivi d'un "v", vous vous apercevriez que ce nom étrange n'apparait nulle part et que cette relecture aura été inutile ! Bref, la suite ... - - - - - - - - - - Ce traitre ! Ce blabla, Svelp, était en effet un de mes domestiques en qui je faisais une confiance aveugle. Il me conseillait sur les films, le soir, à voir quand l'ennui devenait insupportable - c'était lui qui m'avait fait visionner des documentaires sur des pandas, j'en avais d'ailleurs rêvé - et je lui racontais tout ce que je prévoyais de faire. Je lui avais même relaté ma quête des clés de l'irwish, mon échec cuisant concernant la recherche du touriste en pierre - c'était probablement lui qui avait dû poser un plat dessus, mais comment savait-il où ce dernier se trouvait ? Et... c'était lui qui m'avait juré - quel menteur ! - qu'un animal s'était faufilé dans ma map. Cet ingrat avait dû écrire ce mot idiot sur mes magnifiques papiers rouge flashy, m'ordonnant d'arrêter ma quête et à la place "créer un club des fans de créas" pour ensuite être "récompensé par plein de bbls !" Ce Svelp avait, j'en suis certain, dû rapporter mon courrier et ses quatre codes - les avait-il utilisé ? - lui étant destiné (ou destiné au panda, mais puisque c'était lui, le panda...) et le poser sur ma splendide cheminée. Pourquoi avait-il fait tout ça ? L'argent était une piste à écarter vu l'exorbitant salaire qu'il recevait de ma part, sans faire grand chose, de surcroit. Un bruit étrange, que je n'avais pas souvent entendu, me sortit momentanément de ma réflexion. On aurait dit qu'une de mes superbes vitres présentes dans cette map, que j'avais payées environ mille bbls l'unité pour me les faire installer, s'était cassée. En m'approchant, je découvris sur ma moquette blanc crème une pierre rose bonbon. Sur cette dernière était attachée à l'aide d'une fine cordelette, un mot. Bon, était-il très mal écrit, comme vous m'avez démasqué, je pars en voyage (je ne vous dirai pas où). Merci pour cette vie bien payée, et cet argent - et ces codes audiotel ! -, je peux vivre cinq cents ans dans le luxe grâce à vous. J'espère ne jamais vous revoir, de toute façon, si vous me croisez, vous ne me reconnaitriez pas, je suis un pro du camouflage. Ah oui, je ne sais pas comment vous avez fait pour trouver le touriste en pierre, vous ne me l'avez pas dit ! Svelp, votre ancien domestique.- - - - - - - - - - Re' les blablas ! La partie qui doit suivre est incompréhensible et horriblement mal écrite. La plupart des mots que j'ai pu déchiffrer ne sont pas aptes à être placés dans un journal comme celui-ci, sinon, je risque la censure ! La seule phrase sans insultes ou autres, que j'ai pu reconstituer est la suivante : - - - - - - - - - - Je vous remercie de m'avoir lu et j'espère que vous m'avez cru ! T. - - - - - - - - - - Bref, à présent, vous savez comment l'irwish a été ouvert mais si vous doutez de l'authenticité de ce fait, vous êtes libres de croire ce que vous souhaitez ! Bye les amis, et faîtes attention aux éruptions volcaniques qui arrivent de plus en plus fréquemment maintenant ... Blya. Petites annonces ! N'oubliez pas, on commence par une formule de bienvenue comme "bonjour"!Message de "Mme_Jecétout" à l'historienne "Caakes" (si elle est encore en vie, sinon, à sa fille) : Hey Mme l'historianne ou quelque chose comme ça ! Vous vous souvenez du touriste en pierre ? Hein ? Il y a quelques années, vous m'aviez dit qu'il n'existait pas. J'ai fait des recherches, sans abandonner, et je l'ai trouvé ! Il est bien au musée, en voici la preuve ! Ici !* C'est qui qui dit des bêtises ?! Comme quoi, mon site est fiable, hein hein ? Message de "Frrüee" à un créateur ( n'importe lequel a précisé la framboise) : Bonjour, pourriez-vous faire en sorte que les boules de feu vomies par le volcan arrête de tomber ? Je suis en effet lassée de me faire courser par des chiens flairant mon odeur de fruit brûlé... Message de "sovteur256" à "1 modo" : Salut, vous pouvez pas kicker les blablas à Blahiti ? C'est fatiguant de devoir les sauver des tsunamis et je suis même pas payé pour mes heures supplémentaires parce que "vous sauvez la vie de braves blablas, vous devrez vous sentir honoré voyons !"
• La disparition des canards de la mare - Nouvelle- Spoiler:
Les p'tits potins de BBL n°200, 17 décembre 2024Rubrique spéciale consacrée aux canards de la mareHello ! C'est moi, l'intelligent, le savant, le merveilleux, le sensationnel, l'extraordinaire professeur Aylb - compliqué à prononcer, c'est sûr ! Comme vous le savez, je suis un professeur écrivant des théories dans des journaux comme celui-ci ou passant sur GBBL, la chaine TV que tout le monde connaît. Aujourd'hui, en ce beau et ensoleillé 17 décembre, je me suis intéressé de près aux canards de la mare - au point de m'être retrouvé à barboter avec eux... Comme vous le savez, les canards se "congèlent" à l'approche de l'hiver en même temps que la mare, phénomène encore inexpliqué. Jusqu'à maintenant. En effet, les canards sur BBL sont extrêmement fragiles : si par malheur ces adorables animaux venaient à attraper la Blyadose*, ils glousseraient et énerveraient tous les blablas venant visiter cette magnifique map. Par conséquent, ces derniers fuiraient, horrifiés par ce bruit si aigu et les recettes touristiques deviendraient nulles. Oui, nulles. Donc, pour éviter cette catastrophe pire qu'un séisme de magnitude 7 sur l'échelle de Psval3, des chercheurs disposant d'un énorme budget - contrairement à moi ! - décidèrent d'injecter dans les plumes des canards un liquide (le Pyras**) qui paralyse ces petits volatiles. Un carré de glace se forme alors et protège les animaux de toutes maladies. Ils répétèrent ainsi cette opération tous les ans à la même date, dans le plus grand secret - si vous voyez des blablas vêtus de noir armés de seringue, n'ayez pas peur, ce ne sont que des chercheurs. Cependant, ceci eut des effets secondaires : les animaux à plumes, toujours aussi fragiles, développèrent une chose étrange que personne ne peut expliquer, pas même moi, malgré tous mes efforts que le Grand sage pourrait récompenser. En revanche, j'ai découvert les conséquences de ce phénomène : les canards jaunes enveloppés dans leur couche de glace perdent au fil de l'hiver leurs jolies couleurs vives pour finalement devenir aussi "transparents" qu'un blabla invisible. Cela peut également arriver sans cette fine couche qui les recouvre au printemps, en été, et peut-être en automne. Mais, cela ne dure qu'un court laps de temps, en théorie. Étant donné que les blablas ont une très mauvaise vue, ils n'arrivent pas à voir les canards qui sont pourtant présents ! Et, quand le printemps arrive, nos gentils volatiles réapparaissent comme "par magie" - la magie n'existe pas, parole de scientifique ! - et la communauté les revoit, se demandant en se grattant la tête comment cela a pu se faire. Nous, chercheurs, tentons de décrypter cet évènement afin de créer le "blabla invisible". Ceci ayant marché sur des bla'animaux, nous sommes très optimistes sur les chances que les blablas puissent à leur tour devenir invisible (25%...). Après tout, tout le monde a rêvé de porter sur lui une cape d'invisibilité, non ? Et bien, ce sera bientôt possible, dans un futur proche lointain ! Mais le prix sera sûrement supérieur au salaire moyen d'un blabla ... Je pourrais tout de même me l'offrir !*Blyadose (la): maladie très contagieuse due à un virus, qui contamine environ 1 blabla sur 2, provoquant des crises incroyables de fous rire pendant 1 semaine. Aucun vaccin contre cela, à moins que vous soyez prêt à payer une somme astronomique à L'étude des blablas & de la médecine. ** Pyras (le) : liquide bleu ciel paralysant les blablas sans les envoyer au paradis, pendant une certaine durée proportionnelle à la quantité de liquide injecté. Découvert en 2012 par un blabla anonyme dont le pseudo commencerait par un F. Son plus grand avantage est de protéger les blablas de n'importe laquelle des maladies. Professeur Aylb.
• La montre aux joyaux - Histoire (? chapitres)Chapitre 1 : Une punition, une rédaction - Spoiler:
Dans les anciennes plaines de Blablaland, alors que le soleil souriant que nous connaissons était remplacé par un vieil astre barbu qui était ravi de laisser sa place à une lune aussi grise que la barbe du Grand Sage, avait été fabriquée une montre. Cet objet aussi étrange qu'une bombe dotée d'ailes aurait été portée par un blabla appelé Peauvvoire, qui est, malheureusement, décédé dans une prison lugubre sans que l'on connaisse la raison. Il avait probablement dû se vanter en exhibant sa magnifique montre, décrite comme possédant des joyaux pour indiquer les heures, ce qui était interdit. D'après des témoignages datant du siècle des cadeaux, ce blabla aurait été vu entrain de danser sur une statue en pierre, ce qui est pourtant impossible puisqu'il est n'est plus de ce monde, que ce soit au paradis ou sur terre. Les blablas ayant témoigné reconnaissent cependant avoir pu être victime d'hallucinations étant donné que cette "apparition" avait eu lieu une nuit où ils avaient ingurgité des litres de boisson leur faisant perdre la tête. Cette information est ici répertoriée parce que c'est la seule trace orale de personnes ayant aperçu ce blabla. En revanche, d'ap...
Bofoire referma son ennuyeux livre de légendes et des poussières aux formes insolites de minuscules touristes tombèrent de la table en bois. Pourquoi Mme. Milit lui avait donc donné comme sujet de rédaction, en guise de punition pour avoir lancé sur elle une ancienne peau de banane parfumé aux besoins de vache kiwi, "A votre avis, où se trouve la montre aux joyaux ? Justifier en indiquant vos sources" ? Il n'avait qu'une seule idée qui n'était d'ailleurs pas très brillante : la plupart des barbants livres qu'il avait feuilletés affirmaient que cet objet se trouvait à Blahiti. L'écolier n'allait tout de même pas écrire sur sa feuille de palmier verte : "La montre aux joyaux se trouve près de la plage car c'est écrit. Sources : Les légendes de Blablaland, Les rumeurs, Les étranges et sombres secrets de BBL, Tous les mystères dévoilés !..." Il était entrain de réfléchir à la manière d'étoffer ce texte - en rajoutant d'innombrables adjectifs ? En rajoutant des sources ? - quand il reçut un mp de son ami Frit1. Ce dernier - un touriste qui avait battu le record de punitions alors que tout le monde pensait que ce serait infaisable - lui demandait s'il voulait "tenter l'impossible". Cette expression désignait un jeu que les écoliers comme Bofoire adoraient : il fallait en effet essayer d'ouvrir le coquillage rose à la plage. Et vu que pour l'instant personne n'avait réussi, on "tentait l'impossible", tout simplement. Le puni aux pieds bleu lavande n'hésita pas une seconde et se rendit en trou noir au plongeoir après avoir précipitamment mis sa feuille vierge dans sa sacoche bleu lavande. Quand il arriva, son copain Frit1 était déjà là, ainsi que d'autres camarades de classe tous munis de pinces à linge, de bombes, de crayons qu'ils avaient probablement dû voler à un dessinateur ou de râteaux pris à un malheureux jardinier. Un squatteur était à cet instant entrain d'essayer d'ouvrir le coquillage en faisant exploser une bombe. - Suivant, hurla le surveillant, quand la bombe explosa sans faire trop de dégâts, à moins que le poussin s'étant aventuré au mauvais moment pouvait s'appeler un dégât. - Ah, te voilà Bofoire ! s'écria son ami le touriste, qui portait un crayon bien taillé et une pince à linge verte car on disait que l'association des deux objets était assez efficace. Viens faire la queue, il y a beaucoup, mais beaucoup du monde aujourd'hui ! En effet, pensa le squatteur en remarquant la longue file d'attente composée de blablas armés, qui s'étalait du coquillage au phare. Aux yeux de quelqu'un d'autre, on aurait dit qu'ils allaient tous à la guerre ou qu'ils manifestaient contre l'école. Ce dernier se plaça donc à la fin de la queue, derrière un émo boy qui était sur le point de s'endormir. Le temps passait et personne ne réussissait, comme d'habitude. Après tout, le jeu était de mettre en œuvre des moyens spectaculaires pour épater les autres et non ouvrir le coquillage, mais ça, seuls les anciens comme le squatteur ou son camarade le touriste le savaient. Bientôt, les étoiles firent leur timide apparition et la plupart des blablas encore présents, dont l'émo boy, rentrèrent chez eux manger. Vers 22h, alors qu'il somnolait et se battait pour ne pas s'endormir, Bofoire était seul, comme il l'avait prévu. Il posa lentement sa caméra sur le sable sec, appuya sur le petit bouton orange pour l'allumer et sortit discrètement son lazer vert. Personne ne savait qu'il en possédait un, pas même son meilleur ami, ou le touriste aux punitions. C'était son père qui le lui avait donné quand il était allé sur une autre planète où les habitants ont d'étranges coutumes, comme prendre un petit-déjeuner à base de déchets la nuit. Si sa tentative marchait, il diffuserait sa vidéo amateur sur tous les écrans et se ferait interviewer par tous les journaux. Le rêve, pensa-t-il. Dans le cas contraire, il chercherait un autre moyen plus efficace et effacerait sa vidéo illustrant sa défaite. C'était un geste dont il avait l'habitude et qu'il répétait toutes les semaines, dans la soirée, quand il ne faisait pas semblant de tenter l'impossible devant ses camarades. Bofoire chargea son lazer couleur herbe avec l'eau fraiche de Blahiti et fit un petit signe de tête à la caméra. Il se tourna ensuite vers le coquillage rose qui semblait le narguer en murmurant un "Allez, vas-y, échoue comme les autres, allez ..." - Tais-toi, ordonna-t-il et il tira. Rien ne se passa, à sa grande déception. Le blabla pensait que cette rare arme réussirait à combattre ce maudit coquillage couleur bonbon. Alors qu'il s'apprêtait à appuyer sur le bouton vert de sa caméra pour l'éteindre tout en réfléchissant à une excuse pour justifier son retard d'une heure et en sentant ses paupières s'alourdir, le blabla s'endormit. Quand le squatteur se réveilla, il remarqua qu'une lumière vert pomme se diffusait dans la map. Bofoire tourna immédiatement la tête en direction du coquillage et ce qu'il vit le stupéfia : la coquille avait fondu et laissait apparaitre un petit objet. Il le prit avec précaution et l'attacha à son pied bleu foncé, signifiant qu'il était en cinquième année. Cet objet, enfermé depuis de longues années dans le coquillage rose du plongeoir, était la montre aux joyaux.
Chapitre 2 : Un retard de plus - Spoiler:
- Qu'est ce que tu fais là ? aboya une voix, il est 7:00 ! Les cours ont commencé il y a plus d'une heure ! Dis moi dans quelle école tu es que j'appelle ton prof, ordonna-t-elle. - Hein ? s'écria Bofoire en se réveillant en sursaut. - Je t'ai demandé dans quelle école tu étais ! T'as des lingettes dans les oreilles ou quoi ? Logiquement, un blabla en quatrième année comme toi salue gentiment le surveillant pour ne pas l'énerver. Ensuite, il lui dit qu'il est dans l'école truc et invente une histoire à dormir debout pour justifier le fait qu'il ne soit pas en cours. Alors, dans quelle école es-tu ? Le squatteur ne répondit pas, ce qui eut le don d'exaspérer l'astronaute qui le réprimandait. Au lieu d'éviter d'aggraver son cas, il scrutait attentivement le coquillage du plongeoir. La coquille rose n'avait pas fondu, son lazer vert était déchargé et reposait paisiblement à ses côtés. Son pied était redevenu bleu lavande et aucune montre - aux joyaux ou non - était solidement attaché à ce dernier. Bofoire avait-il rêvé ? Ce songe lui avait paru tellement réel - un peu comme tous les autres qu'il avait faits auparavant, que ce soit en classe ou dans son lit. - ALORS ? hurla le surveillant-astronaute, qui était apparemment en colère - même un touriste aurait pu le comprendre : son casque était rouge foncé et de la fumée sortait rapidement de ses pieds. Contrairement à ses collègues, il gardait son costume d'astronaute étant donné qu'il l'avait acheté 1850 bbls en espérant être accepté dans l'élite. Malheureusement pour lui, le grand chef l'avait jugé "pas assez réactif, mon cher. Si une météorite filait droit contre vous, vous ne sauriez l'éviter." Bilich - c'était son pseudo - s'était donc reconverti en surveillant, un métier qui ne lui plaisait pas énormément car il n'était pas beaucoup payé. - Ah, mon école... dit finalement le blabla rêveur, euh... hésita-t-il en passant en revue tous les établissements où il avait séjourné, V1EBBL. - Ah bah quand même ! Je vais appeler ton professeur... annonça avec un sourire Bilich. Mme Milit je crois... Pas très commode, rajouta-t-il. "T'as raison Bilich, elle va encore s'énerver et me donner une autre punition, ou me griller, ou me faire la morale, ou les trois..." songea-t-il pendant que le surveillant était entrain de composer le long numéro, avec un blabla-phone aussi rouge que son teint, de son professeur, le toys. Un "QUI ? LE P'TIT BOFOIRE ?" interrompit le fil des pensées du blabla, qui fut, environ une seconde plus tard, téléporté et se retrouva dans sa classe, devant une Mme Milit dessinant un sourire sur son skin. - Alors comme ça, le p'tit Bofoire sèche les cours, encore une fois ? commença le toys avant que son élève prononce un mot qui serait probablement "mais". Alors qu'il a déjà une punition qu'il n'a pas dû faire ? Pour ton retard, tu iras dans la cabane verte et tu ne feras rien. Je vais t'y téléporter. - Oh n... débuta le squatteur mais il n'eut pas le temps de terminer son court mot, normalement suivi d'un "madame, pas celle là, l'odeur est insupportable, s'il vous plaît..." De toute façon, Mme Milit aurait été hermétique à ses incessantes supplications, elle était réputée pour cela dans cette école. Bofoire se retrouva dans dans une cabane sombre aux murs verts et retint sa respiration. Heureusement pour lui, il était le meilleur de sa classe en apnée, mais il fallait dire que la plupart de ses camarades n'avaient jamais mis un pied dans l'eau salée de Blahiti. Le blabla se dépêcha de prendre la seringue qui était dans sa sacoche, tout en se maudissant de s'être endormi sur la plage. Cette dernière contenait un liquide bleu céleste qui, lorsqu'elle était en contact avec le pied d'un blabla, permettait de s'endormir et de sentir l'odeur de la rose, ou de n'importe quelle fleur. Le squatteur aux pieds bleus dénicha enfin son trésor, le mit précipitamment en contact avec son pied gauche et s'endormit aussitôt.
A sa grande surprise, Bofoire se retrouva sur la plage près d'un coquillage rose à la coquille fondue. Il faisait encore nuit et aucun nuage ne venait couvrir le ciel étoilé. Le blabla sentait un poids près de son pied, ce qui lui semblait étrange : il aurait dit qu'il tirait un gros boulet et que sa chaîne attachée à son pied bleu foncé. Lorsqu'il regarda de plus près son skin, il aperçut une montre, une très jolie montre avec des pierres précieuses, attachée à son pied. "Drôle de rêve", songea-t-il en examinant de plus près l'objet. Sans surprise, il constata que cet objet était la montre aux joyaux. "Et maintenant, se dit-il, je fais quoi ? C'est qu'un rêve, la montre est même pas à Blahiti en vrai..." Le blabla remarqua, lorsqu'il se baissa, que la montre n'était pas à la bonne heure. En effet, elle indiquait 20h12 ou 20h13, alors qu'il devait être environ 22h. Il décida de la remettre à l'heure exacte, vu qu'il restait encore dans son étrange rêve. Il tourna donc la petite aiguille - elle semblait être en or - jusqu'à qu'il soit exactement 22h14. "Voilà une bonne chose de faite", pensa-t-il en se relevant et en s'étirant. Tout à coup, un trou noir, qui n'était pas noir mais couleur lapis-lazuli ce qui était ravissant, mais la couleur d'un trou habituellement noir n'était pas une des préoccupations du squatteur, apparut sur Bofoire. Sans qu'il puisse faire le smiley "o:" et prononcer son habituel "mais...", le trou noir l'emporta à la vitesse de la lumière. "Vraiment, ce rêve est délirant..." songea-t-il, attendant de voir l'endroit où il allait être emporté.
Bofoire apparut dans une map qu'il ne connaissait pas - il ne connaissait qu'une dizaine de maps - où un grand panneau en fer d'une couleur se rapprochant de celle de l'ambre siégeait sur une plateforme en métal aussi jaune que le sable. Sur ce panneau était joliment orthographié en lettres minuscules "Bienvenue en 2214, nouveaux blablas !"
Chapitre 3 : Bienvenue en 2214 ! - Spoiler:
Bofoire activa son dragonnet rouge comme le collier de son chat et était sur le point de lui ordonner de le brûler afin d'être certain qu'il ne rêvait pas, avant de se rappeler qu'il était en ce moment entrain de divaguer au pays des songes. "Dommage que 2214 ne soit pas comme ça, j'aurais dessiné la ville, avec mes superbes talents en dessin et je les aurais montré à tout le monde... J'aurais été riche et célèbre...", envisageait le touriste débordant d'ambition. - Circulez, circulez, allez les touristes, c'est à l'ouest qu'il faut aller, circulez... criait d'une voix robotique un étrange skin : il avait une casquette orange claire et dessus était inscrit en lettres majuscules "CDTR", était le possesseur d'une moustache plus blanche qu'une boule de neige et avait des rides sous ses yeux aussi oranges qu'une carotte. - C'est quoi ton skin le vieux ? demanda le nouveau blabla en guise de bonjour. - Circulez, allez les touristes, c'est à l'ouest qu'il faut aller, circulez, circulez... répéta le blabla sans faire attention à son interlocuteur. - Si je circule, tu me dis où t'as eu ce skin, ok ? - ...les touristes, c'est à l'ouest qu'il faut aller, circulez... A côté de Bofoire, d'autres touristes habillés exactement comme ce dernier atterrissaient douloureusement les uns sur les autres. On pouvait alors facilement comprendre pourquoi le skin demandait inlassablement de circuler quand on remarquait le gros tas de blablas derrière un touriste qui n'obéissait pas. Des plaintes s'élevaient pour que ce dernier se déplace, sans succès. - Alors, continua le blabla, c'est quoi ton skin de vieux ? Je l'ai jamais vu. Dis le moi ou je t'aplatis ta tête carrée ! - ...il faut aller, circulez... Avant qu'il puisse mettre sa menace à exécution en s'armant de la casquette d'un de ses semblables alors que ce dernier était entrain de faire une sieste, quelqu'un expédia Bofoire en prison pendant trente minutes, le motif étant "Les menaces sont interdites sous peine de sanction (article 5 de la Nouvelle Loi de BBl, 5/11/2100)". - QUOI ? C'est quoi votre problème ? protesta le détenu dès qu'il arriva dans sa prison, une map avec une chaise où le précédent occupant avait griffonné un "je hais Psikealy". Immédiatement, un "On ne se plaint pas, trente minutes rajoutées." apparut dans les airs et flotta ainsi durant toute la captivité du touriste, qui comprit qu'il devait se taire quand il remarqua le mot "Parler est condamnable de dix minutes supplémentaires pour chaque mot prononcé" inscrit sur les barreaux de la map.
Une heure et quarante minutes plus tard - Bofoire avait pensé quatre injures à haute voix -, le touriste sortit de sa prison et atterrit dans Ville 2. La map était très vaste, avec d'immenses immeubles en métal bleu ardoise dominant la vue. Le sol jonché de confettis semblait être en pierre et il n'y avait aucun arbre, aucune fleur, excepté celles qui pendaient sur les balcons des bâtiments. Des blablas vêtus de nouveaux skins marchaient lentement d'un pas léger en sortant les derniers lampions sortis en forme de smiley, la plupart étant assis sur une machine sombre dotée d'ailes. "Cool, c'est trop beau le futur ! Dommage que ce soit qu'un rêve... Et si j'écrivais un livre pour raconter mon histoire ? Comme ça, je deviendrai riche !" pensa le blabla, qui était au beau milieu d'une route empruntée par environ deux mille blablas par jour, selon AutoBlabla². D'ailleurs, des blablas étaient entrain de bruyamment klaxonner, confortablement assis dans un gros véhicule ayant peu de points communs avec ceux de 2013. - Hé ho, bouge toi de là, tu vois pas que tu déranges ? criait un skin ayant probablement eu pour ancêtre la miss couette, voire la squatteuse. Son bandana bordeaux et ses deux couettes rousses pouvaient prêter à confusion. - Va sur le trottoir petit, je risque de t'écraser, hennissait un blabla. S'il avait fallu vaguement le décrire, on aurait pu dire que ce skin était un cheval doté d'oreilles d'âne et d'une queue verte de chat, ce qui avait pour résultat le Chanval. Soudain, alors qu'une voiture au conducteur peu soucieux de la vie d'autrui s'apprêtait à percuter le touriste, alors que ce dernier était entrain d'imaginer la quantité de blablillons qu'il amasserait lors de la publication de son livre qui s'intitulerait "Voyage en 2214", sans qu'on sache comment, Bofoire fut téléporté aux côtés d'un squatteur - un vrai - dans un étroit entrepôt sombre. D'après les témoignages dans le journal paru le lendemain, une lumière rouge aurait empli la map et le blabla aurait tout simplement disparu. - T'es qui toi ? s'exclama le squatteur après avoir sursauté, on t'a envoyé pour me traquer ? Si c'est ça... - T'es fou toi, moi je suis un nouveau qui a été amené ici sans savoir comment. T'as qu'à regarder mon profil et ma date d'arrivée si tu me crois pas ! - C'est ce que je vais faire, t'inquiètes pas. Et surtout, ne bouge pas ! ordonna-t-il quand il vit son interlocuteur se diriger vers la seule fenêtre de la map. - OK, c'est bon, je reste là, déclara le "fugitif" en remarquant le lazer orangé pointé sur son pied. Ce dernier observa alors les lieux : il se trouvait dans un endroit aussi propre que la grotte du croqueur après une fête ayant duré plus de trois jours et la seule entrée qu'il y avait semblait être la minuscule fenêtre mentionnée quelques lignes au-dessus. - C'est quoi la blague ? Comment t'as fait pour falsifier ton profil ? annonça le squatteur après quelques minutes d'attente. - Quoi ? Quelle blague ? On peut pas changer son profil, faut être un As de Blablaland et être resté plus de cent ans pour ça, hein, répliqua Bofoire. - Ouais, bah tiens, c'est étrange mais tu es resté plus de cent ans. "Date d'inscription : 06/11/2009". Je te rappelle qu'on est en 2214. Même Yosycl3 est moins âgé que toi ! Alors, t'es qui ? demanda le blabla aux cheveux vert pomme en chargeant son lazer. - C'est un blabla du passé ayant en sa possession la montre aux joyaux, je ne me trompe pas ? dit une voix.
Chapitre 4 : Une petite discussion - Spoiler:
Un blabla plutôt âgé apparut devant Bofoire qui se demandait comment cette personne pouvait savoir. Peut-être l'avait-il espionné dès son arrivée, ou était un blabla crédule et avait lu Les légendes de Blablaland. Le blabla avait devant lui trois solutions : mentir, dire la vérité ou fuir en utilisant la machine volante offerte dès son arrivée. Encore fallait-il qu'il sache comment l'utiliser. La perspective de se retrouver sur le sol après une tentative pitoyable de fuite ne l'enchantait guère. - La montre aux joyaux ? C'est quoi ça le vieux ? Je connais pas, mais je pense que c'est un truc qui vaut cher, vu le nom, dit-il en optant visiblement pour la première solution. - Ne parle pas comme ça au maitre, espèce de malpoli ! Si tu savais le nombre de blabla reposant sous leur tombe parce qu'ils ont été grossiers avec lui, tu te tairais immédiatement, déclara le squatteur en le fusillant du regard. - Ah bon ? Un vieux comme lui a expédié des blablas au Paradis ? Les futurs morts devaient être d'autres vieux à l’agonie, alors, ricana le touriste à casquette violette. - N'importe quoi, ils étaient des membres de l'horrible, tyrannique, incapable PBBL ! - Vachement valorisant tout ça, c'est vrai qu'ils devaient être très forts ! Ledit vieux attendit patiemment la fin de la discussion, comptant le nombre de cafards bleus dans l'entrepôt en guise d'occupation, mais comme cette dernière s'éternisait, il cria de sa voix aiguë un "stop". - Désolé maitre, murmura précipitamment l’élève, mais ce petit a besoin d’apprendre le respect ! - C’est bon Ypal, c’est bon, j’ai besoin de lui, il faut qu’il me rende un service. Apporte-moi le livre où j’ai écrit toutes mes instructions, s’il te plaît. Le squatteur s’exécuta en grommelant un "Qu’est ce qu’il est poli, pas comme l’autre! " et se dirigea vers un meuble miteux entreposé à quelques mètres de la fenêtre, se retournant toutes les cinq secondes pour jeter des regards suspicieux en direction du touriste. - Quel genre de service ? demanda Bofoire tandis que l’élève aux cheveux verts ouvrait une armoire. Et puis, si j’accepte, ça sera pas gratuit le vieux, ajouta-t-il. Le vieux blabla toussa puis reprit la parole. - Je crois que je ne paierai rien Bofoire, et je crois que vous croirez la même chose quand vous lirez le texte que j’ai spécialement écrit pour le prochain détenteur de la jolie montre accrochée à votre pied. - C'est ce qu'on verra, marmonna le blabla à la casquette verte. Quand le squatteur revint avec un ouvrage aux pages jaunies, le touriste était entrain de compter les cafards verts et son interlocuteur comptait les jaunes aux points blancs. Peut-être avait-il rêvé, mais un des animaux brilla lorsqu’il passa devant lui – il avait compté plus de quarante cafards-, pour reprendre sa couleur naturelle une seconde plus tard. "Encore un nouveau gadget ? Le cafard modo ? " songea-t-il ensuite alors que le blabla âgé remerciait rapidement Ypal, posait le livre devant Bofoire qui envisageait d’écraser l’animal pour "voir si c’est un robot", l’ouvrait à la page cinq et attendait patiemment que ce dernier lise ce qui y était écrit. - Ah ouais… dit enfin le blabla qui avait finalement reporté son attention sur le texte, et donc, si j’y vais pas, vous risquez de vous faire attraper par cette "PBBL", tous les deux ? Et c’est vrai que Psyche s’est fait remplacé par un fou ? Et comment ça se fait ? Et pourquoi personne ne s’en aperçoit ? Pourquoi vous êtes pourchassés ? Au fait c'est quoi votre nom ? Et pourquoi ce… - Réponds d’abord à ma question : est-ce que tu acceptes ? Le touriste réfléchit en relisant le long texte, mais en réalité, il avait déjà pris sa décision. En effet, à cet instant, il répétait son discours qui servirait de réponse. Après quelques minutes de préparation et de multiples changements, il choisit de l’annoncer. - Eh bien, vous voyez monvieux, euh… je veux dire monsieur, les temps sont durs en ce moment. Je ne sais pas à quoi ressemble le futur, oh ça rime ! Bref, et si vous connaissez mon identité, euh, vous devez savoir que je viens du passé et que je ne suis qu'un pauvre blabla qui… s'interrompit Bofoire puisqu'il avait oublié la suite de sa phrase. "Pas maintenant, mon discours est fichu ! Je vais passer pour un idiot… Méchante mémoire !" Il décida de maudire intérieurement cette dernière – son professeur avait dit que la mémoire "vivait" mais ne pouvait communiquer -, puis de la supplier de lui fournir la suite de sa phrase pour finir son refus en beauté. Ne recevant aucune information, il posa sur sa casquette de touriste un cafard sous les yeux étonnés du squatteur et de son maitre. Ainsi, sa mémoire prendrait peur – Mme Milit affirmait que la mémoire avait la phobie des insectes - et lui livrerait les mots qui convenaient pour terminer sa phrase. - Bon, reprit-il finalement en se rendant compte que sa mémoire était déterminée à ne rien dire, en gros, je refuse et je rentre chez moi, faut dire qu'ici ça sent pas la rose et que pour que cet endroit grouille de cafards, il faut ne pas avoir fait le ménage pendant un an, abrégea-t-il en plaçant un grand sourire sur son visage. - Quo… commença le squatteur nommé Ypal avant que son maitre l’interrompe, sans dire un mot, sans le regarder. - Et comment vas-tu rentrer chez toi ? A ce que je sache, tu ne sais pas comment faire. - Bah, je vais… me… euh, diriger vers la sortie… Puis… Attendez, je sais ! Je vais faire en sorte de me réveiller et rentrer chez moi ! Le vieux blabla lui demanda alors la façon dont il se prendrait pour revenir à la réalité et Bofoire grommela quelques phrases inaudibles, exprimant ainsi son ignorance pendant que le squatteur s'étouffait en toussant bruyamment. - D'accord, c'est bon, j'accepte de retourner dans votre passé pour quoi déjà ? Ah oui, vous convaincre de rester dans cette époque. Mais ça sera sûrement pas facile si votre passé et comme votre actuel présent, capitula amèrement le touriste, après avoir réfléchi à un moyen de quitter cet endroit pendant une dizaine de minutes, en vain. - Parfait, je t'ai enregistré et si tu ne tiens pas ta parole, la montre te gardera dans le futur, ou le passé pour la fin de ta vie ! Je l'ai programmée pendant que tu comptais les cafards, déclara joyeusement le blabla, et maintenant, je vais t'expliquer comment utiliser cet utile objet, ajouta-t-il à toute vitesse en apercevant les yeux verts de Bofoire s'agrandir.
Alors que le "vieux" éclairait presque inutilement Bofoire en lui racontant d'une voix monotone qu'il fallait régler la montre sur une heure précise pour atterrir à une date précise – 15h21 pour 1521 – et qu'on ne pouvait malheureusement pas apparaitre en 1578 ou en 3015, les murs de l'entrepôt se désintégrèrent, laissant apparaitre une foule de blablas ressemblant vaguement à des commandos, portant une casquette où étaient inscrites les lettres "PBBL" en gris métallique. Un "Sortez de là Peauvvoire, on sait que vous êtes là !" se fit alors entendre.
La suite un post plus bas ! ↷
Dernière édition par Lazure le Mer 25 Juil - 14:07, édité 23 fois | |
| | | Pixsid Admin
Messages : 368 Date d'inscription : 11/09/2011 Age : 26 Localisation : Devant mon pc
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Jeu 29 Mar - 16:54 | |
| Excellent ! Bon topic, et j'ai hâte de lire le chapitre 4. Et hâte de voir d'autres créations . | |
| | | Lazure Ecrivain en herbe
Messages : 9 Date d'inscription : 24/03/2012
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Lun 2 Avr - 15:28 | |
| Merci c'est gentil Chapitre 4 en ligne, D'autres avis ? Édit : Chapitres 5 et 6 aussi __________ La suite de mes histoires ici. Chapitre 5 : Chercher une aiguille dans une botte de foin - Spoiler:
Bofoire, qui admirait béatement la casquette des membres de la PBBL en espérant s'en procurer une similaire, ne sentit pas le vieux blabla lui coller brutalement quelque chose sur sa casquette. Il sentit en revanche le blabla le pousser avec une canne miteuse recouverte de divers insectes alors qu'un descendant du commando essayait d'attraper avec un étrange pouvoir le squatteur Ypal. Lorsque ce dernier prétendait qu'ils étaient des incapables, il n'avait pas tort, songea le touriste à terre en apercevant un soldat ventru se vautrer en entrant dans l'entrepôt, sa casquette à l'envers. Bofoire n'eut cependant pas le temps d'admirer l'admirable performance des membres de la puissante PBBL puisqu'un trou parme venait soudainement d'apparaitre sur le blabla. Le pouvoir l'emporta à la vitesse de la lumière dans une autre époque en ne le laissant pas le temps de soupirer afin d'exprimer sa lassitude. La dernière chose qu'il vit avant de n'apercevoir que du violet fut l'image d'un soldat nommé PBBL2 aux pieds aussi clairs que la Lune, à l'expression menaçante se dirigeant à grands pas vers le trou.
Bofoire atterrit dans une flaque de boue, près d'une église gris perle où s'engouffraient des blablas vêtus d'une cape sombre. Il se releva paresseusement en tentant de se rendre plus présentable et en maudissant le vieux blabla, puis remarqua que son skin du futur avait été remplacé par un skin du passé – probablement un ancêtre du touriste, auquel on aurait rajouté une cape et un bonnet bleu céleste. Le blabla regarda ensuite la montre aux joyaux toujours accrochée à ses pieds frêles, qui indiquait à présent 16h47 ou 16h48. "Alors comme ça, il s'appelle Peauvvoire. Comment je fais pour le retrouver moi ? J'ai pas d'indications… C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin... En plus il pleut, ça va me décoiffer." se dit-il en ayant la vague impression d'avoir déjà vu ou entendu ce pseudo. Sans qu'il eût à demander, sa mémoire décida de lui fournir un mot – pour une fois ! - rappelant un souvenir qui fit grimacer le blabla. Ce mot à huit lettres était punition. Bofoire tenta alors de faire le lien entre "Peauvvoire" et "punition" et ne trouva rien d'intéressant, mis à part le fait que ces deux mots commençaient par un "p". Dix minutes plus tard, le regard de Bofoire s'illumina mais son éclat diminua lorsqu'il reçut en plein visage un seau d'eau fraîche, lancé par une mamie ridée, qui détala en apercevant le blabla la fusiller du regard en marmonnant des jurons. "Bon, se dit-il en cherchant des yeux son fidèle dragonnet pour que ce dernier lui sèche ses cheveux soyeux, il faut que je trouve l'école et que je demande si l'arrière grand-père de Pouvoira est là." Le blabla, qui avait trouvé une piste mêlant une punition donnée par son professeur de natation ayant un pseudo similaire à celui du vieux blabla et les ancêtres de cette dernière, se dirigea d'un pas peu pressé témoignant de son enthousiasme vers l'église. Lorsqu'il s'y introduit en posant une bombe puisque la porte était fermée, la moitié des blablas – ils se comptaient sur les doigts des pieds – se retournèrent en dévisageant le nouvel arrivant. Bofoire ne le savait pas mais ces ancêtres du ninja s'étaient secrètement regroupés dans ce lieu de culte afin de préparer un plan plutôt ambitieux qui consistait à renverser le roi Milita. Ils avaient bloqués la porte et ne se pensaient pas qu'un blabla ferait exploser une bombe pour y entrer. Ils étaient tout de même préparés à une quelconque attaque, et l'entrée du blabla était à leur avis un motif suffisant pour sortir leur artillerie. - Salut, vous connai… commença le touriste de 1647 avant de prendre ses jambes à son cou et fuir les ninjas de la même année qui le poursuivaient, le menaçant à l'aide d'inquiétantes armes. Il traversa les anciennes plaines de Blablaland à toute vitesse, faillit percuter un pommier et continua sa route vers l'inconnu en maudissant une nouvelle fois Peauvvoire.
Après avoir semé les blablas en se réfugiant dans un bâtiment ayant l'original nom d'Inconnu 2, Bofoire s'assit sur une des chaises en bois vacantes et demanda au serveur d'un ton peu aimable de lui apporter de l'eau fraiche. Il eut le temps de détailler précisément chaque blabla présent dans cet étrange endroit avant de recevoir son eau, qui avait d'ailleurs un horrible goût. Peut-être que le sympathique ton dont il avait parlé lui avait valu cette longue attente et cette eau dont la qualité laissait à désirer. Lorsqu'il sortit en prenant soin de ne pas payer sa délicieuse boisson, le "touriste" percuta un blabla qui semblait également être un touriste. - 'solé, marmonna exceptionnellement Bofoire – il n'avait pas l'habitude de s'excuser et de reconnaitre ses tords - en reprenant sa route. Ses yeux vert jade s'attardèrent sur le pseudo de ce dernier, et quand le blabla se rendit compte de sa dangereuse situation, il décida d'accélérer son allure. Malheureusement pour lui, l'autre touriste l'avait aussi reconnu et dit d'un menaçant en levant une massue : - Eh toi, viens ici que je ramène au chef avec la montre aux joyaux, pour q…
- …oire, hé ho, Bofoire, réveille-toi ! Tu m'entends ? Si tu te réveilles pas dans la seconde qui suit, je t'arrose d'eau de Blahiti ! 1… Très bien, désolé l'ami mais je suis obligé… hurla quelqu'un. - AHHHH LAISSEZ MOI PBBL MACHIN JE SUIS PAS BOFOIRE, cria le squatteur avant que le blabla mette à exécution sa menace. Frit1 regarda son ami déconcerté – il fit couler l'eau de son seau sur ses pieds par inadvertance - en songeant que l'odeur de ce cabanon avait dû le rendre fou, voire amnésique. Heureusement que Mme Milit lui avait donné la bulle anti-odeurs pour aller réveiller le puni. - Bon, faut qu'on mette les choses au clair, ok ? Moi être Frit1, pas PBBL machin, (d'ailleurs, c'est quoi ce truc ? se dit-il.) Toi être Bofoire et moi parler comme ça pour que toi comprendre. Toi comprendre ? Le squatteur regarda autour de lui, puis soupira lorsqu'il se rendit compte de l'endroit où il se trouvait. Il sortit également de la cabane en courant et en tentant de ne pas inspirer cet air infect lorsqu'il se rendit vraiment compte de l'endroit où il se trouvait. - Pourquoi toi courir ? demanda Frit1 quand il sortit, continuant de parler comme s'il avait affaire à un imbécile. - C'est bon, je comprends ce que tu dis, hein. - Ah, j'avais cru le contraire, ricana le touriste. Bofoire se contenta de faire rouler une pierre à l'aide de son pied gauche et emprunta le chemin qui menait à l'école. Son ami le rattrapa sans se fatiguer en jetpack et lui posa une question. - Dis, tu veux bien m'aider à faire ce devoir sur la montre aux joyaux ? Mme Milit m'a dit que tu devais le faire et m'a ordonné de faire le même car j'ai jeté une banane sur elle. Le squatteur ne répondit pas immédiatement : il était occuper à implorer une divinité quelconque et lui demandait de ne plus jamais dormir. Le touriste qu'il avait malencontreusement rencontré était PBBL2, le commando du futur. Chapitre 6 : Recherches à la bibliothèque - Spoiler:
Chapitre 6 : Recherches à la bibliothèque
- …blabla appelé Peauvvoire qui… la montre aux joyaux... été aperçu… Blahiti… Hé ho Bofoire tu m'entends ? Bofoire ? répéta Frit1 en se penchant pour récupérer le seau d'eau bleue posé près d'une table en bois. Une dizaine de livres aux pages jaunies étaient entassés sur cette dernière. Voyant que son ami ne répondait pas, le touriste interrompit sa lecture, soupira puis arrosa une énième fois le squatteur. - Encore ?! rouspéta le blabla mouillé en cherchant son dragonnet afin de sécher les cheveux. Il ne le savait pas, mais plus il utilisait son compagnon offert dès sa naissance par son père, plus il risquait de perdre ses cheveux lisses et noirs. - Bah oui, t'étais entrain de t'endormir pendant que je te parlais de Peauvvoire, ricana son interlocuteur, mais si tu ne veux plus de mon utile aide, je te laisse et je te souhaite une bonne nuit. Le blabla, qui n'entendit que les derniers mots vu son état de fatigue, murmura d'une voix résignée : - Oh non, c'est bon arrose moi, je ne veux pas dormir… - Et quand je dormirai, je ferai comment moi ? D'ailleurs, tu m'as toujours pas dit pourquoi tu ne souhaites plus dormir, et ça fait dix heures que je te pose la question. Il est bientôt 20h là. Bofoire se tut et sembla soudainement très intéressé par la légende de la montre aux joyaux. "Si je dis la vérité, on va me prendre pour un fou et m'interner avec des vrais fous… Si je ne dis pas quelque chose qui semble crédible, on me laissera dormir et je me ferai attraper par ce PBBL…" Alors qu'il était plongé dans un dilemme intérieur – dire ou ne pas dire ? -, les yeux du squatteur se posèrent par inadvertance sur une courte phrase du livre jauni qu'il avait l'air de parcourir, ce qu'il ne faisait pas, évidemment. Si un écolier avait eu comme ennuyeuse rédaction "Décrivez Bofoire", les mots : "Le blabla dénommé Bofoire ne lit jamais à moins d'y être contraint et se plaint souvent." pourraient très bien apparaitre sur une copie et rapporter une excellent note (un 2, une des rares notes que Mme Milit attribuait à ses élèves peu motivés.) à celui qui aurait écrit cela. Les yeux du squatteur en quatrième année s'agrandirent quand il comprit le sens de cette phrase, et la minute suivante, il fit la danse de la joie devant son ami sidéré. - Demande de le réveiller quand il s'endort, lit un truc et fait une danse ridicule, ce cabanon change les gens… Vaut mieux pas que j'y entre… marmonna Frit1 en se replongeant dans ses ouvrages. Il désirait terminer sa punition avant la nuit, mais réveiller son ami aux pieds bleus toutes les dix minutes le ralentissait énormément. - J'ai trouvé qui est Peauvvoire ! J'ai trouvé qui est Peauvvoire ! chantonnait le blabla en sautillant, une chanson qui énervait particulièrement les quelques écoliers présents dans la bibliothèque de l'école, comme un sportif qui avait triché à ses examens. Il s'était sans surprise fait prendre et avait dû offrir un peu de thé et une centaine de bbls à un ami avec qui il avait parié. "Je réussirai à tricher sans que Milit m'aperçoive, du thé et des bbls, ok ?" - Ouais, on sait tous qui est Peauvvoire, c'est à cause de lui qu'on est ici entrain d'écouter ta chanson pathétique, hurla quelqu'un situé près de la fenêtre. Un grand silence accueillit ces paroles peu aimables. - Bon Bofoire, faut que je te dise un truc, viens, soupira Frit1 en entrainant le squatteur qui fusillait du regard le blabla ayant insulté son "discours", vers la cour. Tous les blablas présents dans la pièce laissèrent échapper quelques exclamations de joie lorsque les deux perturbateurs sortirent de la bibliothèque, puis reprirent leur besogne en maudissant intérieurement Mme Milit et ses rédactions insensées. Ils s'appliquaient à écrire correctement car la toys pouvait leur redonner, avec plaisir, de nouvelles punitions si elle jugeait que la présentation laissait à désirer. Les élèves étaient tellement concentrés qu'ils ne remarquèrent pas qu'à l'extérieur, un spectacle mêlant un étrange lazer et des boules à la rose se déroulait, ayant pour seuls spectateurs un touriste et un squatteur.
- Mais je te dis que c'est vrai ! J'ai trouvé la montre aux joyaux ! s'époumonait Bofoire, qui avait expliqué à Frit1 les évènements des derniers jours quand de ce dernier lui avait demandé la raison pour laquelle il ne souhaitait plus dormir. - Je ne sais pas ce que tu as respiré mais pour ton bien, il faut que tu dormes. Allez, c'était qu'un simple cauchemar. Le squatteur lui répéta que son rêve était aussi authentique que les inquiétants bibelots de Mme Milit entreposés dans son buffet en acajou, comparaison que qualifia le touriste de charmante. - Et d'ailleurs, pourquoi tu ne m'as jamais parlé de ce lazer vert, hein ? Je ne suis pas ton meilleur ami ? Montre le moi, et je te croirais… Peut-être, rajouta-t-il dans un murmure inaudible. Le détenteur du lazer obtempéra, désireux de se rendre crédible et ordonna à son ami de lancer quelques boules à la rose de 2010. - Je vais les faire fondre avec mon lazer, tu verras, assura Bofoire en apercevant la mine perplexe de Frit1. Frit1 était en fait un surnom, car en vérité ce dernier se nommait FritaLun, issu de l'illustre famille des Lun. Après tout, qui aurait aimé s'appeler Frita en 2013 ? Lorsque ce dernier s'exécuta finalement, le blabla ayant voyagé dans le temps – dans ses rêves – utilisa immédiatement son pouvoir offert par son père. A la grande surprise des deux amis, les trois boules écarlates lancées par le touriste fondirent, libérant une odeur, non pas de rose comme cela devait être, mais une odeur semblable à celle du cabanon bâti par leur professeur. Par des gestes peu élégants, Bofoire réussit à faire comprendre au touriste à la casquette rouge et noire que le parfum des boules s'était légèrement modifié pour se transformer en odeur insupportable - et l'insulta par la même occasion, tout cela en cinq secondes. Quelques minutes plus tard, alors que le squatteur en quatrième année cherchait désespérément l'entrée de la bibliothèque, Frit1 s'évanouit sur le sol bétonné de la cour dès qu'il inspira une bouffée d'air. Et malgré tous ses efforts, son ami aux pieds bleu lavande le suivit à contrecœur dans l'inconscience.
- …u'on te condamne comme complice de ce Peauvvoire et de l'autre squatteur ou un truc de ce genre. Tu diras bonjour de ma part à Spikal, c'est un ami de Peauvvoire que j'ai attrapé il y a un an !
Chapitre 7 : Montre haut (ta) joie ohh ! - Spoiler:
Les quelques mots que Bofoire prononça timidement en apercevant le grand touriste du lointain futur ne l'aidèrent pas à apaiser PBBL2, qui était déterminé à attraper le coéquipier de Peauvvoire. Il serait ainsi incroyablement récompensé par le chef de Blablaland Milalinat, descendante directe du roi Milita. Celui-ci avait d'ailleurs régné un peu avant 1650, avant de se faire assassiner dans son propre château par des blablas probablement inconscients de leur acte. - Tu te moques de moi ? aboya le blabla à la casquette grise. C'est écrit quoi sur ta casquette, "je ne suis pas Bofoire", et quoi encore ? T'es qui sinon ? Milalinat ? "Ah mon pseudo est sur ma casquette, je ne le savais pas ça…" - Bon, je suis bien Bofoire mais j'ai rien à voir, strictement rien à voir avec les deux rigolos du futur. Je ne les connais même pas ! répliqua le touriste d'une mine ahurie, reculant légèrement et écrasant par la même occasion quelques cailloux gris taupe. - C'est ça, tu faisais quoi alors ? Tu prenais le thé dans leur base secrète ? T'étais avec le chef, Peauvvoire, tout le monde t'a vu, alors viens avec moi, on va voir mon chef maintenant. Passe-moi la montre aux joyaux, tout de suite ! - Mais… j'étais… commença le blabla en cherchant une excuse justifiant le fait qu'il fût assis près du vieux blabla, l'écoutant d'un air las. "J'avais bien l'air de m'ennuyer, non ?" se demanda-t-il en réfléchissant. - J'étais, j'étais prisonnier ! Ils m'ont capturé pour m'enrôler mais moi je voulais pas ! Mais, mais le squatteur aux cheveux bizarrez m'a fait boire une potion et je suis devenu bizarre… Donc, continua le petit touriste en accompagnant ses paroles mensongères de gestes explicatifs et en reculant toujours, je crois que j'ai écouté ce que le vieux me disait… jusqu'à que vous arrivez ! - Et ensuite ? grogna PBBL2, avançant quand son prisonnier reculait. Il avait beau être un soldat de la PBBL – ou de la "préservons Blablaland " -, il était tout de même le deuxième plus haut gradé de cette organisation. Il aurait même pu être le premier si son rival, Kiajx, avait échoué au test final de réactivité, ce qui n'avait pas été le cas, au grand désespoir de PPBL2. - Ensuite, euh, je sais pas comment mais un trou noir est apparu sur moi et m'a englouti. Je suis apparu pas loin d'ici et je me suis perdu… Et vous êtes arrivé, PBBL2 ! déclara Bofoire d'un ton joyeux, comme la perspective de s'être retrouvé nez à nez avec le blabla du futur l'avait enchantée. Son ton était d'ailleurs très convaincant. - Et pourquoi portes-tu la montre aux joyaux ? "Ah, lui aussi il sait… Peauvvoire l'avait pas écrit dans son texte. Il aurait pu me prévenir, non mais ! Je prends des risques pour lui et il n'est même pas capable de m'informer correctement !" fulmina-t-il. - Quoi ? Montre haut joie ohhh ? Montre haut ta joie ohhh ? Ce sont les paroles d'une chanson ? PBBL2 soupira. Non loin d'ici, un ninja adossé à une sorte de lampadaire observait du coin de l'œil la scène. Il avait été chargé de surveiller et d'emprisonner tous les touristes de la contrée et reconnut le blabla travaillant sous les ordres de PBBL1 comme celui qui avait espionné leur réunion. - Bon, viens avec moi, va clamer ton innocence au chef. Le ninja s'avança furtivement en direction des deux nouveaux lorsque le blabla chargé de la protection du futur prononça ces quelques mots. C'était lui, il en était certain désormais. - Mais je vous ai dit que je ne sais pas de quoi vous parlez ! plaida-t-il en se creusant la tête afin de trouver une brillante idée qui pourrait le sortir de cette situation. - Ment… s'écria son interlocuteur mais la phrase commencée ne put avoir de fin annonçant un mauvais présage. En effet, PBBL2 s'était évanoui, sa casquette atterrissant dans une flaque d'eau. Lorsque Bofoire reconnut le blabla armé qui lui avait évité un amusant séjour dans le futur, ses multiples remerciements moururent dans sa gorge. Le ninja, quant à lui, était occupé à invoquer une énorme bulle bleu lavande, où il plaça sa victime évanouie. Il fit un signe à un Bofoire pétrifié signifiant "Viens avec moi." - Mais… pourquoi ? demanda-t-il d'un ton apeuré lorsqu'il eut reprit l'usage de sa voix. - Parce que je dois amener tous les touristes avec moi, rétorqua tranquillement le ninja aux cheveux bruns, et tu es justement un touriste. Alors viens avec moi, répéta-t-il. - Mais vous ê… Vous n'avez qu'à l'emmener et revenir m'amener plus tard, suggéra sans conviction le blabla à la casquette. Remarquant que cet étrange blabla ignorant ne désirait pas lui obéir, le ninja Jaopys décida d'employer la technique intitulée "leskindort", consistant à emprisonner la victime dans une bulle où l'odeur est très désagréable. Cet ingénieux procédé a d'ailleurs été utilisé et amélioré par Mme Milit afin d'altérer le quotidien de ses chers élèves.
Quelques heures plus tard, Bofoire se réveilla dans une étroite cellule, ayant pour seule compagnie un peu de paille et un bol en terre à moitié rempli d'eau. "Super… Coincé dans une map bizarre alors que je devrai partir à la recherche de ce Peauvvoire… Si les ninjas me reconnaissent, qu'est-ce qu'il m'arrivera ? Vivement qu'on me réveille, c'est vraiment nul le passé de Blablaland…" Le touriste, trouvant le passé si intéressant, envisageait d'avaler des tomates "contre le sommeil" lorsqu'il se réveillerait dans son époque. Il pensait également informer les historiens sur les incroyables pouvoirs des ninjas de 1647, ce qui lui rapporterait sûrement une belle somme de blabillons, mais il balaya cette pensée de sa tête. En effet, raconter des anecdotes authentiques du passé pouvait procurer une quantité de blablillons suffisante pour faire ses bagages et s'installer dans la résidence ViheAiePee de Blahiti. Il fallait toutefois démontrer la véracité des informations et si ces dernières étaient erronées ou ne pouvaient être prouvées, le blabla écoperait de trois journées de prison. Il attendit impatiemment sa libération, mais rien ne vint.
Trois jours plus tard, les ninjas n'avaient toujours pas identifier leur prisonnier et Bofoire conclut que le temps dans ses rêves passait plus rapidement que dans la réalité puisqu'il n'était toujours pas revenu dans les années 2000. Il devina également qu'aucun autre touriste n'était perdu dans ces cellules, s'apitoyant sur son sort comme il le faisait. Pendant ses journées ennuyantes, il s'amusait à imaginer la tête de ses amis lorsqu'il serait enfin devenu célèbre ou questionnait son geôlier sur le quotidien des blablas. Ce dernier devait être sourd, muet ou devait dormir éveillé vu qu'il ne répondait jamais aux incessantes questions de son prisonnier. A l'aube du quatrième jour, le ninja dont les cheveux étaient aussi blonds que ceux du roi parla enfin. Il n'était finalement ni sourd, ni muet, mais juste plongé dans ses rêves, songea le touriste à la casquette bleue. "On va t'emmener voir le chef." furent ses seules paroles. Il les avait d'ailleurs prononcées en baillant. Des ninjas vêtus d'habits sombres conduisirent d'un pas pressé Bofoire dans une salle faiblement éclairée par des bougies. Ils l'y déposèrent brutalement, lui demandèrent d'attendre, puis disparurent dans un nuage de poussières. Le blabla du futur, qui n'avait rien à faire à part admirer les tableaux hideux représentant des ninjas se battant, obéit. Quelques minutes plus tard, le chef entra dans la map. C'était un chevalier kawai dont les pieds semblaient gris perle. Sur sa peau pâle étaient dessinés deux yeux bleus très clairs et un minuscule objet était accroché sur sa plume plus noire que la nuit. Bofoire réussit à déchiffrer le pseudo du chef inscrit sur son casque bleu lavande et un grand sourire illumina soudainement son visage. C'était Peauvvoire.
Chapitre 8 : !Awop Ajnin - Spoiler:
Bofoire, à la vue de celui qu'il cherchait, ne put retenir une exclamation de joie. Peauvvoire du passé le dévisagea, perplexe, sa plume se mouvant au rythme du vent s'étant engouffré par la fenêtre ouverte. Cette dernière était encadrée par de longs rideaux bleu nuit, où une jeune lune souriante aux cratères peu profonds s'y découpait. - Pourquoi es-tu heureux ? Frytlys t'a donc prévenu ? l'interrogea d'un ton surpris le blabla vêtu de bleu. - Oui ! Enfin non. Prévenu de quoi en fait ? Et vous êtes qui ? "Oups, je perds toute ma crédibilité maintenant." - Mon identité ne te concerne pas. Bref, je suis là en personne pour t'annoncer que tu es libre. Je suis désolé, poursuivit-il tranquillement, que tu aies eu à rester dans ce cachot. C'est tout, après tout, je n'ai pas à te dédommager, ajouta-t-il en apercevant l'air déçu de l'ancien prisonnier. - Euh… Merci. Et est-ce que je pourrais vous parler ? dit Bofoire d'une voix mal assurée. Le blabla à la plume noire haussa un sourcil et demanda le motif de cette requête. Le touriste, lui, songea à ce qu'il pouvait dire. La vérité, quitte à être pris pour un fou et passer quelques nuits supplémentaires dans une prison ou… Ou rien. Le blabla choisit la vérité. Restait à savoir comment énoncer cette vérité. - Euh… Votre montre accrochée… El.. - Comment connais-tu l'existence de cet objet ? Tu es un espion du roi ? vociféra Peauvvoire en s'approchant de son interlocuteur à grands pas. A cet instant, un blabla entendit depuis la salle d'armes située à proximité les cris de son maitre et décida d'aller voir ce qu'il se passait. - Moi ? Mais non pas du tout je ne suis pas un… - Que se passe-t-il chef P. ? l'interrompit un ninja affublé d'un habit vert pastel qui accourait en haletant vers son supérieur. - Faites sortir ce blabla tout de suite, je le soupçonne d'être un espion du roi, il connait l'existence de l'objet, expliqua le chef des ninjas à son subalterne ébahi. - Mais non, c'est pas ça, je viens… murmura un Bofoire angoissé essayant de se justifier. Sa tentative tomba cependant à l'eau puisque le ninja dévoué à son maitre l'avait endormi à l'aide d'un produit vert pomme, avant de l'avoir fermement empoigné.
Bofoire se réveilla quatre heures plus tard, adossé contre un gigantesque arbre vêtu de quelques feuilles orangées dont les camarades gisaient sur l'herbe mouillée en guise de décor. Il bouillonnait intérieurement : sa chance de convaincre Peauvvoire du passé de rester sagement dans son époque s'était évaporée ! Après quelques minutes d'intense réflexion, debout à contempler les habitations aux toits gris foncé, le touriste décida d'interroger les blablas en leur ordonnant de lui rapporter ce qu'ils savaient sur l'organisation des ninjas. La première personne – un petit à lunettes noires – se révéla avare en informations, mais son expression lui apprit que ce groupe était redouté par les blablas. La deuxième, la troisième et les suivantes agirent exactement comme le premier interrogé – c'est-à-dire regarder Bofoire d'une mine mêlant l'étonnement et la peur puis prendre la fuite – si bien qu'au bout de trois heures de recherches, le touriste du futur ne découvrit aucun renseignement en mesure de l'aider. Découragé, il franchit le seuil d'un bâtiment appelé Inconnu1 et s'affala sur un des sièges placé près de la cheminée en briques. En face de lui, un blabla moustachu aux lunettes rondes dévorait un journal en imprimant tous les détails dans sa tête. Une pile de quotidiens semblables, dont la couverture représentait deux touristes était entreposée à la gauche de Bofoire, qui en prit un.
Le p'tit journal officiel des blablas, 25 novembre 1647 Quiconque sera retrouvé avec un autre sera sévèrement puni.
Comme vous le savez, cela fait maintenant trois jours que deux touristes ont disparu du village de Blablaland. De nouvelles informations ont été découvertes. Le premier, un touriste à cape et au bonnet bleu céleste, aurait été vu pour la dernière fois chez Inconnu2, où il aurait demandé à boire à une squatteuse à couettes. "Il a été très désagréable et avait l'air d'avoir parcouru une longue distance en courant puisqu'il était essoufflé, nous apprend Helya. Il est parti sans payer, et quand je suis sortie lui réclamer mon argent, je l'ai vu avec un ninja qui l'enveloppait dans une bulle. Il y avait aussi l'autre touriste avec lui. Je crois que le ninja m'a vue, c'est peut-être pour ça qu'il a disparu !" termina fièrement le blabla, ignorant visiblement tout des ninjas. A présent, nous savons que ce sont les "!Awop Ajnin" qui ont enlevé ces deux malheureux touristes, probablement destinés à gonfler les rangs de cette horrible organisation. Nous vous rappelons que les !Awop Ajnin pillent les armureries du village, refusent de se plier aux lois du roi Milita et sont dirigés par un chevalier kawai dont nous ignorons encore le nom. Ne les approchez pas et n'oubliez pas qu'une récompense est offerte à celui qui nous dévoilera l'identité de ce chevalier.
Hier soir à 22h12, Pylya a été emprisonné pour non respect de la loi34. Hier soir, à 23h03, Halyaso a été emprisonné pour vol d'une bouteille. Il n'a toutefois pas pu séjourner en prison : il est à l'hôpital. Hier soir, à 23h03, Ramysl a été emprisonné pour violence sur un blabla lui volant sa bouteille. […]
Pendant sa lecture, Bofoire, chez qui la stupeur se lisait sur son visage ressemblant traits pour traits à celui de la couverture du journal, se répétait mentalement le nom difficile à prononcer "!Awop Ajnin", afin de le mémoriser. Il songeait également à révéler le pseudo du chef de cette organisation au roi Milita, après avoir fini sa lecture. Ainsi, le touriste au bonnet bleu gagnerait un tas de blabillons qu'il emmènerait avec lui dans le présent de ses rêves. Il chassa toutefois cette idée de ses pensées : il fallait qu'il retrouve Peauvvoire s'il voulait retourner dans le vrai présent et éviter de divaguer en 1647. Soudain, Bofoire eut une illumination : s'il échouait, il ne resterait que dans le passé que dans ses rêves ! Avant qu'il puisse maudire Peauvvoire et réfléchir à la façon dont il pourrait se venger, un blabla l'interpella. - Bonjour, tu ressembles beaucoup à cette photo, même yeux, même bonnet, même expression… commenta un blabla en uniforme gris. - Bien sûr, c'est moi ! - Ah, je me disais bien… A moins que les jumeaux maléfiques existent, comme le pense le prêtre… Personne ne le croit et certains disent que je suis naïf mais ils se trompent… Bref, se reprit le blabla lorsqu'il remarqua l'air désintéressé de Bofoire, viens avec moi, je teconduis chez le roi Milita. Je suis soldat, GoaSys le voyageur, précisa-t-il avec une pointe de fierté non dissimulée. - C'est d'accord, dit le blabla au bonnet bleu céleste en songeant à ce qu'il allait révéler au roi. S'il l'informait de son identité, si les soldats jetaient Peauvvoire en prison et s'ils prenaient la montre aux joyaux, le chevalier kawai ne l'utiliserait plus comme le lui avait demandé son double du futur et le touriste serait riche ! Le blabla se félicita intérieurement : ce n'était pas toujours qu'il avait d'aussi brillantes idées. Le soldat posa maladroitement un trou noir qui enveloppa les deux blablas, les conduisant dans un hall éclairée par d'énormes bougies vertes. GoaSys le laissa ensuite pour aller informer son supérieur de son arrivée et de celle du touriste "perdu". Ce dernier observa les tableaux représentant le roi Milita : c'était un toys vert amande, aux yeux vert d'eau, posant comme s'il était le roi du monde, une lueur arrogante dans ses pupilles. Bofoire s'approcha d'une des toiles sans se presser, contournant une flaque d'un liquide noir placée sur son chemin, et lut la légende. Malheureusement, une des lettres en or s'était effacée et on ne pouvait déchiffrer que le court mot "Milit". L'élève en quatrième année sursauta et remarqua à son grand désespoir que le toys peint sur ce tableau était le sosie de son tyrannique professeur. Il comprit alors : Mme Milit était le jumeau maléfique du roi Milita et elle possédait une montre aux joyaux aux pouvoirs avancés.
Chapitre 9 : Rencontre avec le roi - Spoiler:
"Oh mon Dieu, mon professeur est le jumeau maléfique du roi en 1647… Et qui dit maléfique dit malfaisant… Après tout, pourquoi un jumeau maléfique serait gentil et bienveillant s'il est maléfique ?" s'alarma Bofoire. Pour lui, il n'y avait que cette hypothèse farfelue qui expliquait tous les évènements récents. Voilà pourquoi Mme Milit s'acharnait sur ses pauvres élèves et avait installé des cabanons reprenant l'idée du "leskindort" des ninjas ! - Me revoilà ! dit GoaSys en s'approchant du touriste perdu dans ses pensées. Viens avec moi, le roi Milita veut te voir. Après, il faut que je parte, je ne sais pas pourquoi il m'a donné cet ordre… Franchement, à quoi sert de faire la guerre ? Si j'avais des pouvoirs, je ferais tout pour aider les blablas… J'aurais bien aimé rester pour savoir ce que tu lui diras, continua-t-il sans s'apercevoir que son interlocuteur de l'écoutait pas, mais le roi veut que j'aille débusquer le !Awop Dnarg… C'est comme ça qu'on appelle le chef des ninjas, mais ça tu devrais le savoir. D'après les dernières nouvelles, il se trouverait dans la forêt des Saules. Brrr, ma mère m'interdisait d'y aller quand j'étais petit, elle me racontait qu'il y avait des fantômes… - Quoi ? s'exclama le blabla du futur en dévisageant le soldat, tu peux répéter ? - J'ai dit que ma mère ne voulait pas que j'aille dans la forêt des Saules parce qu'il y aurait des fantômes, répéta tranquillement GoaSys. - Mais avant, t'as dit quoi ? Le blabla soupira, ce qui énerva légèrement le touriste à la casquette bleu céleste. - Tu es comme moi, tu n'écoutes pas ce qu'on te dit… Avant, mon maitre me réprimandait tout le temps car je n'étais pas capable de répéter ces sages paroles… Il disait aussi que je ne serais pas un bon soldat. C'est vrai en plus, j'ai la tête dans les nuages et je préfère voyager. C'est pour ça que j'aime qu'on m'appelle le voyageur. J'ai même rencontré près du lac où personne n'ose aller, un blabla qui m'a offert un bâton. Il a dit qu'il a des pouvoirs. Je le testerai plus tard, quand j'aurais fini ma mission, ça va être super ! Bref, déclara le soldat, pensif, lorsqu'il remarqua que le garçon devant rencontrer le roi s'impatientait, je te disais que !Awop… GoaSys n'eut toutefois pas le temps de terminer sa phrase, celle qui aurait aidé le jeune blabla à se venger de Peauvvoire, puisque que quelqu'un l'interrompit. - Eh toi le soldat, dépêche-toi, le roi t'attend ! cria de sa grosse voix un blabla brun aux yeux plus bleus que le ciel. Suis-moi ! Quant à toi, exécute les ordres de ton roi. - Ah oui. Bon, au revoir le touriste, on se reverra certainement un jour ! - C'est ça, au revoir, grogna Bofoire en rattrapant en courant le blabla lui servant de guide.
Quelques minutes plus tard, Bofoire se retrouva dans une map semblable à celle du hall. Les seules différences étaient qu'un blabla était posté à chaque coin de la salle et qu'un trône en bois siégeait sur un sol en pierre. Sur celui-ci était affalé le roi Milita, couronne à la tête, dégustant les raisins rose vif que son cuisinier lui avait apportés. Lorsqu'il aperçut son invité, le sosie de Mme Milit se redressa aussitôt et s'essuya le skin à l'aide d'un mouchoir en laine vert pistache. - Dis-moi ce qu'il s'est passé pendant ta capture, déclara le roi en guise de bonjour. "Mme Milit est vraiment le jumeau maléfique de ce blabla… Aussi autoritaire qui lui." - J'étais dans une prison et j'attendais. - Et tu t'es libéré alors que tu étais prisonnier ? Comment as-tu réalisé cet exploit ? s'étonna le blabla en engloutissant une cerise bleu électrique. Il appela son cuisinier et lui ordonna en aboyant de lui apporter d'autres fruits et de l'eau. Le mot "s'il vous plait" n'apparut pas même pas dans sa courte phrase. - Un ninja m'a amené au chef qui m'a dit que j'étais libre, répondit Bofoire en évitant de révéler le nom du chevalier. "Vaut mieux le dire plus tard", envisageait-il. - Et ensuite ? - C'est tout, mentit le touriste aux yeux vert jade, l'expression la plus innocente sur son skin. Le roi ne se contenta toutefois pas des réponses de l'ex-prisonnier et lui demanda d'autres informations. - Dis-moi ce que tu sais sur le chef, alors, et tu auras ce que tu veux. Ces objets, par exemple, dit Milita en désignant les bibelots entreposés chez Mme Milit. "Et une preuve de plus ! Si Milit est pas le jumeau maléfique de Milita, moi je reste dans le passé !" - Euh non merci, refusa poliment Bofoire. Ce blabla était le roi, après tout, il fallait qu'il soit respectueux s'il désirait éviter un séjour dans une prison. Je préfèrerai autre chose. Des blabillons, par exemple. Le roi le regarda comme s'il était fou et lâcha le verre vide qu'il tenait, puis reprit contenance. Le blabla du futur ne comprit pas son geste : était-il si incroyable de demander un peu d'argent pour des informations ? - D'où viens-tu ? Tu es soit nouveau, soit un espion des !Awop Ajnin, affirma d'un ton suspicieux le toys vert. Un blabla normal m'acclamant et s'agenouillant quand je leur adresse la parole saurait que je ne donne pas de blabillons en récompense. Tu ne m'as d'ailleurs pas acclamé tout à l'heure, remarqua-t-il. "Pourquoi tout le monde pense que je suis un espion pour l'autre camp ?" songea Bofoire tout en répondant humblement au roi qu'il n'était qu'un simple blabla ne maitrisant pas encore les coutumes du village. Le roi acquiesça et se servit dans une des coupelles en verre que le cuisinier venait d'apporter. Lorsqu'il revint pour remplir le verre du roi avec une fiole contenant un liquide bleu pâle, le touriste remarqua grâce à son excellente vue que l'insigne où était inscrit son pseudo était un peu plus large qu'avant. Le cuisinier repartit en agitant joyeusement son flacon vide tandis que Milita buvait son eau. Bofoire, lui, attendait une nouvelle question et espérait que son corps de 2013 serait bientôt retrouvé sur le sol sale de la récréation. S'il restait trop longtemps dessus, ses cheveux qu'il peignait amoureusement chaque matin risquaient de perdre leur éclat. Soudain, un cri au loin se fit entendre. La minute suivante, un soldat courut vers le toys pour le prévenir de l'arrivée imminente des !Awop Ajnin. - Comment ?! tonna le sosie de son tyrannique professeur, appelez le… Mais le roi ne put terminer son ordre car il tomba à terre, lâchant par la même occasion l'objet qu'il tenait entre ses petits pieds vert sapin. Le verre décoré d'étoiles se brisa en sept morceaux lorsqu'il atteiChagnit le sol. - Majesté, majesté ! Que se passe-t-il ? Vous vous sentez mal ? demanda un blabla à la casquette grise tout en secouant Milita comme en pommier, comme si cela pouvait le réveiller. Le roi se transforma alors en une âme aussi blanche que la neige, tournoya un instant sous les yeux ébahis des soldats puis disparut, sans laisser de traces. Avant que les blablas puissent se rendre compte de ce qu'il venait de se produire, une horde de ninjas armée jusqu'aux dents s'engouffra dans le château et envahit à la vitesse de la lumière la map.
Chapitre 10 : Bâton inoffensif et élullas bleues - Spoiler:
Une fois dans la salle, les ninjas s'immobilisèrent. Le cuisinier ayant rapporté à boire à Milita se trouvait parmi les ennemis du sosie du professeur de Bofoire, vêtu d'un costume plus noir que l'encre. Il tenait à la main sa fiole vide et la secouait d'un air satisfait. - Le roi est mort ! Rendez-vous, soldats, le château est aux !Awop Ajnin maintenant ! annonça d'une voix forte un blabla, un chevalier kawai plus précisément, s'avançant vers les soldats de l'ex-roi. Ces derniers émergeaient lentement de leur torpeur mais regardaient Peauvvoire d'un air incrédule, semblable à celui d'un ancien blabla découvrant l'irwish, ouvert fin 2011. - Le roi est mort, rendez-vous, répéta-t-il un peu plus fort. Il n'y eut aucune réaction, ce qui eut la conséquence d'exaspérer Peauvvoire et ses ninjas. Eux qui souhaitent voir des visages décomposés et attristés étaient bien servis. Dans ce silence que seul le chef des ninjas rompait en fulminant, Bofoire pouvait entendre la bise souffler dans la plaine, et, curieusement, des bruits de pas. Probablement un domestique fuyant son triste sort, pensa-t-il en observant les ninjas lui faisant face. Il paniqua soudainement : que lui feraient-ils s'ils l'apercevaient parmi les rangs ennemis ? Le touriste au bonnet bleu clair se dirigea discrètement vers le mur de la map afin de s'introduire dans les troupes des !Awop Ajnin et ainsi passer inaperçu. "Heureusement que je suis au fond de la map." - Réagissez, il est m-o-r-t, on peut écrire "ci-gît Milita" sur une tombe du cimetière, et y poser des fleurs qui sentent pas la rose. M-o-r-t, vous comprenez ? M comme Montre, O comme Oblalix, R comme Réussir, T comme Trône. Le roi est m-o-r-t, s'époumonait le Awop Dnarg tandis que Bofoire avançait à pas furtifs vers le mur rouge foncé et or. Cela lui rappelait un épisode de sa vie où il s'était rendu chez Mme Milit dans le but gagner un pari. Il avait fallu qu'il s'introduise dans une de ses map et qu'il ramène une photo comme preuve. Frit1 lui avait finalement donné à contrecœur cent blabillons lorsqu'il avait aperçu la salle où leur professeur rangeait ses bibelots. Alors que le blabla du futur atteignait enfin son objectif et que Peauvvoire pestait contre l'inactivité des soldats du roi décédé, quelqu'un fit son entrée. Tous les ninjas se tournèrent simultanément vers lui, y compris l'ennemi de Milita qui portait toujours la montre aux joyaux. - Quoi ? Le roi Milita est mort ? s'écria le nouveau venu, qui n'était autre que GoaSys, le blabla naïf. - Eh oui ! Mort empoisonné ! Quelle triste mort pour un roi de cette envergure… commenta en souriant Peauvvoire. - Vous… Vous n'avez pas le droit de dire ça ! - De toute façon, qui le pleurera ? C'est connu, ne pas avoir de liberté ou de blabillons réjouit tous les blablas ! - Vous devez quand même être punis ! dit au bout de quelques minutes GoaSys. Testons l'efficacité de ce bâton… Bofoire, qui se cachait derrière une immense colonne blanche, aperçut le blabla qui l'avait accompagné dans ce lieu sortir un bout de bois inoffensif puis le brandir vers Peauvvoire en criant sans conviction un "En prison !". Etonnement, sous les yeux stupéfaits de tous les blablas présents dans la map, des cages de prisons aux barreaux gris foncé se matérialisèrent et emprisonnèrent tous les ninjas. GoaSys fut lui-même abasourdi. Cependant, le bâton avait trop bien exécuté sa mission puisque tous les blablas – Bofoire y compris - se tortillaient derrière les barreaux de la prison, excepté le propriétaire de l'objet qui contemplait son bout de bois en murmurant d'autres ordres inaudibles. Des roses rouges vinrent fleurir la chevelure inexistante de Peauvvoire ; le touriste vit le visage de ce dernier s'empourprer. "Wow, il a vraiment des pouvoirs !" - Comment peux-tu…
- Je crois qu'il est mort, annonça d'une voix neutre un infirmier tout en secouant frénétiquement Bofoire. - Oh super ! se réjouit son assistant, un petit aviateur aux lunettes grises, ça sera mon premier mort ! Alors, comment on fait pour les enterrer ? Maman m'a toujours dit qu'on les balançait dans la mare près des canards et qu'ils disparaissaient tout seul ! - Oh non, ce n'est pas comme ça. Et je ne suis pas sûr qu'il soit mort… Son ami s'est réveillé il y a quelques minutes mais lui, non, alors qu'on lui a administré tous les soins nécessaires. Et pourtant, son pseudo brille toujours, expliqua patiemment l'infirmier vêtu d'orange devant l'air interrogateur de Pilot2Cour. - Eh, je ne suis pas mort ! s'exclama Bofoire en se redressant. Les deux blablas sursautèrent lorsqu'ils virent leur patient se relever. Le squatteur vérifia que ses cheveux noirs étaient toujours aussi lisses qu'auparavant, sous l'œil interdit de Jetesoign. - Incroyable… Pilot2Cour, tu viens d'assister à un "revenirenpaix", je n'en avais jamais vu avant… - C'est quoi ça ? demanda les yeux ronds l'assistant pendant que le squatteur époussetait son bandana en coton violet. - C'est un blabla à moitié mort qui revit, il revient en paix dans Blablaland. Cela se produit très rarement car on a recensé peu de cas de demi-morts. Encore aucun de "revenirenpaix", qu'on appelle aussi REP, jusqu'à aujourd'hui. C'est incroyable ! répéta Jetesoign en observant Bofoire s'admirer dans un miroir de petite taille sorti de sa chaussure bleu lavande. - Et comment on fait pour être en demi-mort ? - Je ne sais pas vraiment… Des infirmiers m'ont raconté que le corps du blabla ne doit pas être "abimé" et que le blabla doit avoir dans son organisme une certaine substance contenant des éllulas bleues. Il y a des bouts de potions fantômes à l'intérieur, mais c'est très dur à obtenir, déclara l'infirmier, parce qu'il faut un dosage très précis. Personne n'a réussi à en fabriquer. D'autres disent que seul le Grand Sage peut nous aider. - Et c'est vrai qu'avant, en 2012, on ne mourait pas ? On allait au Paradis et on pouvait redescendre ? Je n'étais pas encore inscrit, se justifia Pilot2Cour devant l'air incrédule de leur coquet patient aux yeux verts. Ce dernier avait fini de se recoiffer et écoutait d'un air ennuyé la discussion des deux blablas. - Oui, j'étais déjà là en 2005. Mais maintenant, à cause des bactéries Shaosas qui sont dans nos corps, dès qu'on meurt, on est vraiment mort. Le seul avantage de cette bactérie est qu'on ne tombe plus malade… Dommage, c'était si bien avant, soupira le blabla en blanc. Pilot2Cour regarda Jetesoign les yeux brillants en s'imaginant pouvoir mourir brûlé, revivre, mourir dans son sommeil, revivre... - Bon, merci de m'avoir soigné, mais il faut que je m'en aille, annonça Bofoire, profitant d'un moment de silence pour parler. - Il n'en est pas question ! Il faut que tu subisses des examens et qu'on sache pourquoi tu as été en demi-mort. C'est très important, ce sera un grand pas pour la science ! assura d'un air solennel l'infirmier, tandis que le pilote aux yeux saphir l'approuvait en hochant la tête. - Mais je n'étais pas été un demi-mort, je… s'interrompit Bofoire. Il hésitait à confier son secret à ces deux inconnus pour éviter un long séjour à l'hôpital. La dernière personne à qui il avait parlé de la montre aux joyaux l'avait pris pour un fou, et c'était son meilleur ami. - Euh, ok, je vous suis. - Bien, mais avant cela, je vais te faire une… piqure, dit Jetesoign en s'exécutant. Voyons, voyons, y a-t-il des élullas bleues dans son sang ? J'en suis certain… "Non, y en a pas, ne cherche pas… Et tu m'as fait mal en plus." L'infirmier déploya une étrange machine plutôt imposante et y versa le contenu de la seringue. Des "bip" retentirent et quelques secondes plus tard, un petit papier aussi rose que l'engin atterrit doucement sur le sol de la cour. Le propriétaire de la machine s'en saisit à toute vitesse, le survola et s'exclama d'un air ravi: - Incroyable ! Extraordinaire ! Tu es un bijou pour la science ! Tu possèdes une extraordinaire quantité d'éllulas bleues ! Comment cela se fait-il… Alors que l'infirmier et son assistant se réjouissaient de cette incroyable découverte en exécutant quelques pirouettes, Bofoire, lui, réfléchissait. Il n'avait pas été en demi-mort, c'était sûr, alors comment pouvait-il y avoir des éllulas bleues dans son maigre corps de squatteur ?
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Dernière édition par Lazure le Jeu 8 Nov - 18:18, édité 9 fois | |
| | | AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Dim 29 Avr - 13:17 | |
| Salut! Tu écris super bien, j'ai hâte de lire la suite! | |
| | | Lazure Ecrivain en herbe
Messages : 9 Date d'inscription : 24/03/2012
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Sam 5 Mai - 17:33 | |
| @ AsdeCoeur : Merci (invasion de " " x) ) Chapitre 7 en ligne, le 8 (qui sera le dernier) sera posté dans 1 ou 2 semaines. Si vous avez des commentaires ou des conseils, postez les ! | |
| | | Pixsid Admin
Messages : 368 Date d'inscription : 11/09/2011 Age : 26 Localisation : Devant mon pc
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Sam 5 Mai - 18:34 | |
| Ouais ! C'est super ! Je ne t'ai pas prévenu mais je pense que tu as vu que j'ai posté tes chapitres sur le fan site ! Ils sont excellents ! Très peu de fautes, et on voit que tu t'es améliorée depuis ta première histoire pour Blabla's Story ^^. Continue ! | |
| | | Lazure Ecrivain en herbe
Messages : 9 Date d'inscription : 24/03/2012
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Sam 5 Mai - 19:13 | |
| Oui, j'ai remarqué, ça m'a vraiment fait plaisir | |
| | | AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Lun 7 Mai - 11:11 | |
| De rien. | |
| | | Lazure Ecrivain en herbe
Messages : 9 Date d'inscription : 24/03/2012
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Sam 12 Mai - 14:50 | |
| Hello, le dernier chapitre a été posté =) | |
| | | Manouille Ecrivain en herbe
Messages : 8 Date d'inscription : 25/02/2012 Localisation : Devant mon écran
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Jeu 17 Mai - 9:38 | |
| Super, rien à dire, j'adore je viens de lire le dernier chapitre, j'ai adoré ! | |
| | | Lazure Ecrivain en herbe
Messages : 9 Date d'inscription : 24/03/2012
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Sam 19 Mai - 11:11 | |
| @Manouille : Merci =)
Une nouvelle (La disparition des canards de la mare) a été postée. | |
| | | AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Sam 19 Mai - 11:55 | |
| Salut! Super ta nouvelle! mais je pourrais tout de même me l'offrir! XD | |
| | | Lazure Ecrivain en herbe
Messages : 9 Date d'inscription : 24/03/2012
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Mar 17 Juil - 14:46 | |
| (??/0?) @AsdeCoeur : Merci =) Bref, je passe pour dire qu'en ce moment je suis assez occupée et que je ne posterai rien pendant une certaine durée ______________ (09/06) Hello, une nouvelle histoire est "en ligne" mais le prochain chapitre ne sera disponible qu'après le 29 juin (ou un peu plus tôt). ______________ (25/06) Coucou, j'ai posté le deuxième chapitre, bonne lecture x) Le prochain dans un peu moins de 2 semaines.______________ (06/07) , ne serait-ce pas le chapitre 3 qui vient d'être posté ? ______________ (17/07) Dites bonjour au chapitre 4 =) | |
| | | Pixsid Admin
Messages : 368 Date d'inscription : 11/09/2011 Age : 26 Localisation : Devant mon pc
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Ven 20 Juil - 19:18 | |
| Cool ! Merci pour toutes ces histoires ! Je vais poster tout ça au fur et à mesure. Déjà il faut que je m'occupe des autres chapitres de "Ma quête" puis des histoires d'Asdecoeur ... Et oui !! BBS reprend du service . | |
| | | Lazure Ecrivain en herbe
Messages : 9 Date d'inscription : 24/03/2012
| Sujet: Re: Les histoires de Lazure Jeu 8 Nov - 18:21 | |
| (25/07) Ça fait de la lecture en plus =) Nouveau chapitre posté, rendez-vous dans la semaine du 13 aout ( ) pour la suite. (16/08) Sixième chapitre disponible. Attendez vous à pouvoir lire le suivant dans environ une semaine. (26/08 - 08/09 - 30/09 - 08/11) Septième, huitième, neuvième et dixième chapitres postés. | |
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| Sujet: Re: Les histoires de Lazure | |
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