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| | CréA'sdeCœur | |
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Quelle créa' préférez-vous? | L'Amulette | | 0% | [ 0 ] | Aventures d'un Wanted | | 67% | [ 2 ] | L'Ange Perdu | | 33% | [ 1 ] | Une nouvelle ère? | | 0% | [ 0 ] |
| Total des votes : 3 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: CréA'sdeCœur Dim 29 Avr - 13:11 | |
| Salut à tous!Tout d'abord, je voudrai remercier Pixsid pour l'ouverture du topic. Si vous voulez commenter: Argumentez vos opinions. Ecrivez lisiblement , pas de langage Fa$hIIoN ou SMS. Bien entendu, n'insultez personne!(Je rajouterais des créations au fur et à mesure.) Bonne lecture! Aventures d'un Wanted.Chapitre un.- Spoiler:
Papaya courait depuis un bon bout de temps; il se retourna: ils étaient toujours là. Ils le suivaient. Mais qui donc étaient-ils? Il aurait aimé les semer, ou les essouffler, mais c’était peine perdue: ils étaient l’un sur son OverBoard, l’autre sur son balai, et derrière, un autre, moins effrayant, mais pas pour autant inoffensif, sur son Raptor. Papaya pesta. Il se précipita à Blahiti. L’aérotransport arrivait... Allez, foncez, foncez! ordonna-t-il à ses pieds. L’aérotransport se posa et une foule de blablas y montèrent. Papaya courut à s’en disloquer les pieds, et... Non, non! Ce n’était pas possible! Le zeppelin blanc et rose commença à prendre de l’altitude, juste au moment où il arrivait! Il sauta de toutes ses forces, réussit à agripper une prise et s’en servit pour se hisser au niveau de la porte. Il tambourina à celle-ci et l’hôtesse, surprise, vint lui ouvrir. Papaya lança un regard victorieux à ses poursuivants et disparut dans l’aérotransport. Papaya prit place sur un siège pour laisser libre cours à ses pensées concernant les trois blablas qui le suivaient. C’était une curieuse image que de voir ce petit blabla, cheveux blonds, yeux marron, dont les pieds d’ordinaire blancs étaient rougis par une longue course. Son regard était maintenant vague, et plus un regard de gagnant. Qui étaient ces hideux personnages en blanc et noir? ‘Des amis à son père?’ cette idée lui traversa l’esprit comme la pointe d’une flèche, rpidement et douloureusement. Il lui était toujours dur, après trois ans sans lui, de penser à son père, porté disparu lors d’un voyage à la Zone 52. Papaya n’avait jamais osé y aller. Mais en regardant le panneau de l’aétocar, où le prochain arrêt s’affichait, il remarqua que c’était précisément la Zone 52. Papaya déglutit. Papaya ne serait pas Papaya s’il ne prenait jamais de décisions à la dernière minute! Alors que la porte se refermait lentement, sans que personne soit descendu, il bondit de son siège et se jeta sur le battant mécanique avec une telle force qu’il vola en éclats. Ppaya se mordit la lèvre, bafouilla un mot d’excuse à l’hôtesse paniquée et s’évanouit dans la nature. Avec ça, il ne serait plus jamais autorisé à utiliser l’aérotransport, si? Ce jour-là, un petit blabla blond, aux yeux marron très profonds, tomba d’une corniche pour atterrir sur une herbe verdoyante. Papaya s’assit, caressa l’herbe ondulante au gré du vent, puis soudain une odeur de brûlé envahit ses narines et attira son attention. Levant lentement les yeux, il vit un disque blanc orné d’une pique, souillés par les âges, se diriger avec une rapidité épatante vers lui. Papaya se leva d’un bond, tandis qu’un rai lumineux rouge traversait l’air. Raté! L’objet pointa sa pique vers lui, lui arrachant un hurlement de terreur. Il courut en avant en évitant de justesse plusieurs rayons rouges. Accompagnés de relents de grillé. Papaya n’était pas sot. Il savait que c’était un laser. Il se rappela qu’on pouvait arrêter cette machine infermale. Il avait lu ça dans: Légendes cinquante-deuxièmes, un livre disons ‘emprunté’ à la bibliothèque du Grand Sage. Papaya fila droit sur le Lazeroïde. Gagné! Au pied de l’engin, une sorte de... de quoi? Bref, une autre machine avec deux lumières vertes, et un bouton. La machine était recouverte de lierre. Le blabla jeta un rapide coup d’œil à la pique qui se déplaçait vers lui. Il arracha quelques bouts de lierre, le plu vite, possible, mais c’était difficile. Il dût tourner autour pour ne pas se faire griller, tout en nettoyant la machine. Finalement, il parvint à découvrir le bouton dont il avait aperçu la forme. C’en était bien un. Papaya était soulagé. Mais si activer ou désactiver le laser avait été facile un jour, cela faisait des siècles que personne n’avait bravé la Zone 52 -excepté son père- et la rouille avait attaqué le bouton. Papaya s’acharna dessus, et finalement, il s’enfonça difficilement, désactivant le Laser. Papaya s’écroula sur place et poussa un long soupir de soulagement. Droit devant, la pique de l’enfer était pointée sur lui. Un léger grésillement provenait des deux machines composant le laser, signe qu’il n’était pas cassé. Papaya, par contre, avait bien failli y laisser sa peau! Peut-être que son père... Non, le blabla chassa cette idée: son père était bien trop malin pour se laisser avoir par un stupide laser sans cervelle. De plus, il avait assez longtemps étudié la Zone 52, avant d’y venir, pour en connaître tous les pièges et les recoins comme sa poche. Il était au courant pour le Laser, et était en vie, bien que perdu dans la Zone 52. Un bruissement plongea Papaya dans la réalité; il se redressa brusquement et scruta les environs en plissant les yeux. «Y a - y a quelqu’un?» s’enquit-il. Pas de réponse. Ce devait être un animal. Mais un doute taraudait son esprit: ‘Et si... et si c’était... un Cinquante-deuxième?’ Mais... Non! Ce peuple était mort il y avait bien longtemps! Trop longtemps... Papaya se mit debout, car son ventre gargouillait. Il épousseta ses cheveux poussiéreux -justement- et se mit en quête de nourriture. Avisa un champignon. Ce n’était pas ce qu’il espérait trouver, ça n’égalait nullement une bonne assiette de frites servie au Musée, mais c’était déjà ça. En espérant que ce champignon ne l’enverrait pas droit au paradis. Il entreprit de le déraciner, et le savoura face à une sorte de... de... de long tube en verre poli. Son repas fini, il dévisagea le tube. C’était si bizarre... Une vieillerie pareille en si bon état? Alors que le laser était rouillé comme sa grand-mère (Désolé Mamie!)? Tandis qu’il contemplait le verre,une ombre s’approcha de lui. Sentant sa présence, Papaya se retourna brutalement, renversant la personne. Elle tomba à la renverse dans les fourrés. «Oh, euh... Désolé! Je ne voulais pas!» balbutia-t-il en tendant la main au blabla pour l’aider à se relever. C’était une fille. Elle avait la peau métisse, de longs cheveux jaune sale, des yeux si bleus, si foncés, qu’ils paraissaient irréels. Elle était constellée de tâches de rousseurs. Ppaya n’en revint pas: Jamais il n’avait vu ce skin en Boutique. Il devait s’agir de... Non. Il ferma les yeux, mais la question sortit malgré lui: «Es-tu une Cinquante-deuxième?» La présumée Cinquante-deuxième adopta un air farouche et acquiesça sans faire attention au choc que reçut son interlocuteur. «Viens!» ordonna-t-elle. Chapitre deux:- Spoiler:
Sa voix était mélodieuse et douce comme de la soie. Papaya se sentait sur le point de chanceler. Mais se reprit à temps: il avait lu quelque part, encore dans Légendes Cinquante-deuxièmes -ou alors dans Chroniques des Mondes oubliés- que ces voix étaient propres aux Cinquante-deuxièmes. Ça risquerait de l’agacer qu’il lui dise à propos de la beauté de cette voix. Il se reprit à temps, donc, et la suivit. Elle se déplaçait souplement, agilement, ses pieds semblaient ne même pas fouler le sol, et Papaya avait un peu de peine à la suivre. Elle l’entraîna à sa suite jusqu’à une racine, une énorme racine. Elle lui dit que là-haut vivait son peuple. Il lui répondit qu’il aimerait les voir. Elle secoua la tête en rétorquant que ce n’était pas possible et qu’il camperait là ce soir. Le soir, la Zone 52 était illuminée. Non pas par des lampes, des lumières artificielles comme au Coco Center ou au Musée, mais par les étoiles. Elles et la lune souriante projetaient une clarté éblouissante et les cheveux blond filasse de la Cinquante-deuxième brillaient d’un éclat doré. La nuit était parcourue de brises fraîches qui faisaient voleter l’herbe au ras du sol. «Le chef veut te parler demain.» lui apprit la Cinquante-deuxième. Timidement, Papaya la retint et lui demanda son nom. Elle s’appelait Heliconia. Fouillant loin dans sa mémoire, Papaya comprit pourquoi le nom lui était quelque peu familier: c’était le nom d’une fleur exotique.Très joli nom, pensa-t-il. Il dût le penser tout haut, car Heliconia se renfrogna. Soudain, il y eut un tremblement de terre. Papaya poussa un cri de surprise et se mordit la joue. Super exemple de sa bravoure. Alors que Heliconia s’était simplement adossée à la racine. «C’est notre mage qui... travaille.» se contenta-t-elle de dire. Papaya acquiesça, et elle remonta sur sa racine. Papaya fut tirée de son sommeil par une Heliconia à l’air sévère. «Je suis chargée de m’occuper de toi. -C’est bien ça! -Non, ça ne me plaît pas!» aboya-t-elle. Le blabla fut un peu... disons, étonné par cette saute d’humeur. La Cinquante-deuxième grimpa à la racine en l’invitant à la suivre. Ils passèrent derrière un mur de terre, débouchèrent à côté d’une corniche en suspension, continuèrent et enfin ils parvinrent à... à... une sorte de... campement. La racine se séparait en deux à cet endroit, et de petites cases en paille étaient construites, les unes sur pilier, en l’air et joignables par des échelles et des ponts en bois, les autres directement sur les racines. Un blabla moustachu et barbu était assis à gauche d’un chaudron rempli de liquide verdâtre d’où sortaient des bulles. Cela ressemblait aux animations d’Halloween. Un blabla sortit d’une case, il possédait un skin de la Boutique. Papaya écarquilla les yeux. «Non, c’est trop beau pour être vrai. murmura-t-il. -Hm? demanda Heliconia en tournant la tête vers lui. -Rien.» Papaya parlait d’une voix presque inaudible. Le blabla au skin vu en Boutique était à moins de trois sauts de lui, mais ne lui prêtait pas attention. Suivant son regard, Heliconia lui apprit que c’était leur mage. A Papaya qui voulait aller le voir, elle vociféra que ce n’était pas possible. Rien n’était possible ici, ou quoi?! Papaya fut emmené dans une case plus majestueuse que les autres. Le blabla qui s’y trouvait était le chef. Il lui posa toutes sortes de questions. Papaya y répondit, sans être vraiment présent. Son esprit vagabond étreignait son père. En fin de compte, il reçut la permission de sortir. Grosse déception, le mage était chez lui, se repoait, et le blabla eut beau se plaindre au garde qu’il était son fils, il eut à attendre. Le soir de ce jour, on fêta les retrouvailles d’un père mage et de son fils intrépide. «Papa, lui glissa-t-il à l’oreille un moment donné, j’ai été poursuivi par des inconnus... En noir et blanc. Leurs expressions étaient... effroyables. Dis, tu les connais? -Ne t’approche pas d’eux.» fut la seule réponse du mage. Le lendemain matin, on proposa à Papaya de rester. Mais il préférait partir. «Comme tu veux, annonça Heliconia d’un air désinvolte. Mais... Tu erreras à jamais dans la Zone 52. -Co-comment? s’étrangla Papaya; -Une fois qu’un pied a foulé la terre Cinquante-deuxième... il en reste pour toujours prisonnier.» Chapitre trois:- Spoiler:
Papaya était enfermé dans la case de son père. Il repensa à Légendes Cinquante-deuxièmes: «Les Cinquante-Deuxièmes ont disparu il y a fort longtemps pour une raison qui reste un mystère, même pour les plus grands scientifiques. Les plus téméraires des plus grands aventuriers de tous les temps qui sont allés explorer l’endroit ont également, pour une cause tout aussi énigmatique, été portés disparus alors que tous moyens de communication emportés tels que les MP, la Blabla’Poste et le Forum aient cessé de fonctionner. On en déduit donc la théorie d’une mystérieuse malédiction: La malédiction Cinquante-deuxième. On ne revoit jamais ceux dont un membre a été en contact avec la Zone 52.» Maintenant, Papaya comprenait pourquoi: ceux qui ne s’étaient pas faits tout bonnement griller par le laser étaient restés prisonniers des Cinquante-deuxièmes. Papaya regarda son père. En trois ans, il n’avait pas beaucoup changé: une ou deux rides en plus, les cheveux un peu plus gris qu’avant. Mais il gardait un air protecteur, assuré et fiable. Un air paternel. Papaya s’approcha de lui; le mage était endormi sur son hamac tissé en lianes, la respiration régulière, et pendant un moment le garçon eut l’étrange impression d’une inversion des rôles. Puis il se reprit en main; il secoua son père. Le blabla se tourna vers lui et se redressa sur le hamac. «Qu’est-ce qu’il y a? -Je me disais... qu’on pourrait s’enfuir. Tous les d’eux. -Quoi? Comment ça, s’enfuir? S’enfuir d’où? D’ici? Mais, mon fils, pourquoi veux-tu faire ça? Nous sommes très bien traités, ici. J’ai la vie belle, et tu pourrais l’avoir, toi aussi! -Tu ne comprends pas! Mais enfin, regarde autour de toi, réagis! Tu-es-un-pri-so-nnier. Et moi aussi. Je veux être libre, papa! -Papaya, si ça te tient tellement à cœur... soupira son père. Soit. Tu peux partir. Mais j’ai fait une nouvelle vie ici, je ne la quitterai pas pour tout l’or du monde. J’y tiens, comme toi tu tiens à partir. Si je peux, je t’aiderai à partir. Mais ne parle jamais à personne des Cinquante-deuxièmes. -Pourquoi? -Papaya, arrête de discuter. Personne ne doit être au courant de leur existence en-dehors du village.» Le blabla prononça une formule magique et la porte s’ouvrit. Avant que le garde ait pu dire quoi que ce soit, Papaya bondit sur lui et l’assomma d’un coup de pied avant de sauter de la racine et disparaître dans la végétation dense. «Adieu, mon fils.» Papaya était affolé; il courait dans tous les sens, sans suivre de trajet précis. Il déboucha sur le Laser. La pique et son affreux angle obtus se dirigea vers lui. «Quoi?! s’étrangla-t-il, ils l’ont remis en marche! Mais... mais... Ils veulent tous nous tuer ou je rêve?!» En réalité, pour rendre inaccessible un lieu qu’on doit garder secret, quoi de mieux qu’une mise à mort? Eh oui, le laser était utilisé à des fins... presque cannibales, en fait. En volant plus qhue courant jusqu’à pas très loin du bouton, Papaya se rendit compte qu’il était redevenu comme avant, rouillé, couvert de lianes. Cela ne servirait à rien de le désactiver: il savait maintenant qu’il ne pourrait contrer les futures morts de pauvres innocents. Il fila donc droit devant lui en priant le Grand Sage pour que les rayons le ratent! Au moment où il franchit la limite du laser, une odeur de brûlé s’infiltra en lui. Il se retourna: rien; regarda partout; rien! C’est alors qu’il remarqua la fumée qui l’enveloppait et la furieuse challeur sur sa tête. Il se regarda dans le vere du tube: ses soupçons étaient fondés. Vite, il fonça jusqu’au tube en y écrasant ses cheveux, faisant tomber quelques mèches noircies. Voilà qui était mieux. De plus, ça lui faisait quelques mèches teintes, un joli effet! Papaya s’arracha à la contemplation de son reflet pour diriger son attention vers le tube en verre. Il tourna autour; à un endroit, il lui semblait voir être dessiné le contour d’une porte. Il approcha. C’était bien une porte, qui s’ouvrit délicatement avec un bruit... sophistiqué. Curieux, le blabla y entra et vit défiler le paysage devant lui: un ascenseur. Il s’arrêta près d’un immense champignon. Lui aussi avait une porte. Papaya entra, et fût téléporté dans sa couronne. Il explora les alentours en marchant sur de gigantesques brins d’herbe, avant de finalement parvenir à un rayon bleu qui marqua son lieu de repos. Après les rayons rouges du laser, celui-ci ne lui inspirait pas confiance. Au petit matin, Papaya se décida à courir le risque. Prit son courage à deux mains. Et fût stoppé par le bruit assourdissant d’un Raptor qui mord quelqu’un -ou quelque chose. Il se retourna sur le qui-vive. Et vit ses poursuivants. «Oh non, encore eux! murmura-t-il. -Go, les gars, capturez le petit!» Et les trois blablas aux expressions de mangeurs d’hommes fondirent sur lui. Papaya se débattit furieusement, et parvint à pousser le blabla sur balai, mais le Raptor l’attaqua méchamment, ce qui eut pour effet de le calmer. Ses agresseurs le ligotèrent avec des lianes solides, puis lui posèrent un bâillon. En fin de compte, il les laissa faire, abattu, vidé de ses forces. Tout ce qu’il pouvait encore faire fût de fusiller du regard le blabla sur OverBoard qui ricana. Comme la nuit tombait, ils décidèrent de camper là. Chacun son tour, ils prirent une garde. Mais avant, ils discutèrent un peu, donnant à leur captif l’occasion rêvée de les connaître un peu mieux; ainsi, il ne fût pas long à évaluer leur niveau d’intelligence: l’homme sdur balai était décidément le plus stupide de la bande. Et, chose bonne, il avait la première garde! Il pourrait peut-être tromper sa vigilance... Chapitre quatre:- Spoiler:
Manque de bol, Papaya fût obligé de rester du côté du rayon bleu. Ses derniers espoirs de fuite le quittèrent, tandis qu’une autre idée l’assaillait: il ne fallait pas qu’il parle, il ne devait pas révéler l’existence du peuple Cinquante-deuxième. Mais si on le torturait, il risquait d’avouer. Papaya regarda une ultime fois le rayon bleu. Son gardien qui somnolait, bercé par le tangage de son balai. Et prit la parole: «Je vais regarder ce rayon, ok? J’suis passioné par la science.» L’autre ne répondit pas. Bah. Papaya s’approcha du rayon. Ferma les yeux, avant de les rouvrir. Autant mourir en regardant la mort d’en face. Et il sauta sur le rayon. A son étonnement croissant, au lieu de périr, il monta en l’air à une vitesse astronomique; il voulut respirer, mais de l’eau s’introduisit dans ses narines. il manquait d’air, un étau mortel resserrait ses poumons, les contractait, Papaya eut l’impression que quelqu’un tentait de les lui réduire en bouillie, jusqu’à ce qu’à force de se tordre en tous sens, son visage bâillonné perce la couche d’eau. Alors, il vit une espèce de caverne humide, d’où se dégageait une odeur nauséabonde de renfermé. Il se tordit encore un peu et réussit à se hisser sur la roche noire comme la suie tout en mordant son bâillon jusqu’au sang pour le détacher. Impossible. Ah! Peut-être... Allez, encore un effort... L’emprise sur ses joues disparut et la grosse liane rugueuse tomba. Papaya cracha un peu de sang. Il entendit du bruit en bas. La suite se résumerait à des ennuis. Beaucoup d’ennuis. Il fallait vite se mettre en sécurité! A force de se tortiller comme un ver de terre, Papaya parvint à esquisser quelques pas vers un petit champignon. Trébucha. Ahuri, il se vit être projeté dans une autre partie de la caverne; mieux, la violence de cette projection déchira la liane. Papaya tout content se dépêcha et ressauta dans l’eau entourant sa cachette. ‘Ce pourrait très bien être le Météore de la légende.’ se dit-il: ‘Légende Cinquante-deuxième n* 13: Les plus anciens écrits de notre monde racontent l’histoire d’un Météore. Nul ne sait comment il est arrivé sur BBL, et même les blablas vivants des temps les plus reculés ne connaissent plus sa date exacte. L’histoire du Météore s’est évaporée comme l’eau de Blahiti sous un soleil de plomb, vite et sans pitié. Et si beaucoup sont convaincus que le Météore a bel et bien existé mais est mystérieusement reparti vers les cieux, beaucoup sont persuadés que ce n’est qu’un mythe, que le Météore n’est que canular, un peu comme celui, d’une époque révolue, du Blabla Noël et son manteau qui selon les uns est vert, selon les autres est bleu. Au bout du compte, jamais nous ne saurons la vérité sur le Météore, excepté qu’il n’est probablement existant.’ ‘Eh bien, mon coco, pensa Papaya, je détiens la clé de l’énigme. Malheureusement, elle sera enfouie au fin fond de ma mémoire jusque nouvel ordre!’ Papaya nagea vers la gauche. Il finit par sortir malencontreusement de la zone d’eau et tomba. Soulagement, ses kidnappeurs n’étaient pas dans le coin! Il courut vers la gauche et freina sa course folle arrivé à la Racine. Gloups. Des exclamations venaient d’en haut. Il ne tarderait pas à se faire repérer... Prenant son courae à deux mains -une fois encore-, il s’élança vers la racine, sauta et atterrit lourdement sur ses pieds avant de continuer sa route. Il commençait à se faire réellement tard. Papaya ne put retenir un bâillement. Il lui fallait un lieu ou passer la nuit. Traînant un peu par-ci par-là, montant ou redescendant, repassant plusieurs fois avec affolement devant une des quatres parties de la racines; il finit par rejoindre un endroit étrange: des corniches étaient en suspension. Mais le plus intriguant, c’était cette grosse chose, là... Une chose, paraissait-il, en pierre, rappelant des époques vraiment, vraiment anciennes. Elle semblait surgir du passé. Elle disait quelque chose à Papaya. ‘Mais oui! Il y en a 3 autres! Toutes cassées. Trooooooop vieilles... Et celle-ci?’ Il ne put pas y réfléchir plus. Il tombait de sommeil. Voulant s’approcher de la lumière bleue qui ondulait doucement, il s’écroula et s’endormit. Papaya se réveilla avec un objectif clair en tête: il irait explorer. Il sauta le morceau de vide qui le séparait du grand bout de terre, puis s’arrêta. Devant lui se posait la silhouette majestueuse de l’aérotransport. Papaya étouffa une exclamation de stupeur: à son arrivée, il n’y avait pas de pierre i de lumière bleue. Il ferma les yeux, respira une grande goulée d’air frais et les rouvrit. Un blabla se dirigea droit sur lui. Avec un skin policier. «Un mo- un momo- un modo! bégaya Papaya. -Oui, répondit l’autre calmement. Tu es en état d’arrestation. Chapitre cinq:- Spoiler:
Papaya ne réfléchit pas deux fois. Il se hiata en direction de la pierre -et donc de la racine, et donc des Cinquante-deuxièmes, pensa-t-il. Mais tant pis. Il espérait simplement s’en sortir. De toutes façons, que le modo rencontre les Cinquante-deuxièmes, il en resterait prisonnier et ce serait bien fait pour lui! Papaya bondit par-dessus le modo, évitant soigneusement de le blesser -quand même- et effectua un second bond pour arriver sur la pierre. Sans hésitation, il y tapa du pied, comme on devait le faire pour entrer. Mais il resta perplexe: deux choix s’offraient à lui: Légende ou Fury Tournament. Papaya se reprit et tapa une fois du pied pour faire vite. Puis il disparut dans une lumière aveuglante. Le jour suivant, à la Une du Journal, on pouvait lire: Le mystère Cinquante-deuxième s’élargit! Il y a de cela deux ou trois jours, on vous contait l’histoire du jeune Papaya, qui a abîmé la porte de notre cher AéroTransport. Aussitôt, les autorités ont voulu réagir, mais aucun n’avait le courage de braver la Zone 52, refuge du garçon. Jusqu’à ce qu’un P’tit Modo du nom de **** se propose. Hier matin, il s’est embarqué à bord de l’Aéro’, direction la Zone 52! Arrivé là... Témoignage: «Papaya était là. Pas difficile de le reconnaître, vous avez vous-même dû voir son visage sur toutes les affiches. C’est le Wanted numéro 1! Je suis sorti. L’Aéro’ est remonté accomplir son sempiternel périple des Aérogares, me laissant seul avec un criminel. Je lui ai gentiment expliqué la situation, il a sauté, deux fois, avant qu’une lumière éblouissante m’oblige à fermer les yeux. En les rouvrant, il n’y avait plus personne. J’ai dû patienter des heures pour rentrer chez moi.» Cette mésaventure a conduit **** à abandonner son poste de modo et... Et voilà. Papaya sentit tout son corps le chatouiller. Il ouvrit les yeux. Sa respiration était rauque, irrégulière. Autour de lui, une végétation luxuriante. Plus encore que tout-à-l’heure. Le ciel était constellé d’étoiles; mais il était mauve, ce qui eut pour effet de désorienter Papaya. Soudain, il se sentit vulnérable. Plus encore que ce papillon sauvage qui voletait autour de lui. «Tu sais, confia Papaya à l’insecte, tu es là chez toi. Tu as de la chance. Je t’envie. Je ne peux plus vivre dans la civilisation, j’y suis recherché. Je ne peux pas vivre avec les Cinquante-deuxièmes, j’y suis également recherché. Et je ne peux pas vivre hors des, deux, j’y suis encore recherché. Mes copains m’ont certainement oublié avec cette histoire d’Aéro’. Ma famille est morte, sauf mon père. Mon père vit chez les Cinquante-deuxièmes. Je n’ai plus de chez-moi. Je n’ai plus d’amis.» Papaya regarda papilloner l’insecte aux ailes jaunes et rouges, avec une grâce inimitable. Puis les couleurs flamboyantes s’éloignèrent lentement, comme à regret; mais ce n’était sans doute qu’une impression, ressentie par la faute de sa solitude. Il laissait son esprit le quitter avec le papillon. Tout-à-coup, il fut tiré de son voyage imaginaire par une odeur fleurie; il se retourna, tous les sens en alertes. «Qui-qui est-ce? bredouilla-t-il en cessant de respirer. -C’est moooiii, répondit une voix féminine. -Qui? -Moooiii... » Alors, quelques fleurs et leurs feuilles s’élevèrent dans les airs, laissant apparaître une forme blablatienne. Les végétaux étaient en réalité sa chevelure. Papaya l’ignorait, mais il s’agissait d’une Nymphe. Sa voix ne semblait faire qu’un avec la nature environnante, elle s’y évanouissait, ainsi que son physique. Elle avait l’air vraiment, vraiment inoffensif. Une autre voix, elle aussi comme entourée de brume et semblant contenir son propre écho, se fit entendre: «Muguet, vieeennns... -Viens toi, Œilleeet... J’ai trouvé quelqu’uuunnn...» Un blabla bleuté, translucide, fit son apparition, et lui aussi donnait l’impression de léviter. Papaya écarquilla les yeux et le toisa de haut en bas. Qu’est-ce que... qu’est-ce que c’étaient? «Oooooh... Tu as l’air surpriiiis, petit êêêtre... -Euh-euh, oui! Euh-euh, j-je n’ai jamais vu de blablas comme... comme vous... -Et nous n’avons jamais vu de blablas comme toooiii, petit êêêtre... On devrait peut-êêêtre t’emmener voir l’Archeeerrr, il saura quoi faire de toooiii...» Chapitre six:- Spoiler:
Muguet acquiesça, et son compagnon produisit un rai lumineux, lui également bleuté. Il ordonna à Papaya d’y sauter. Le blabla hésita, mais il décida de se fier à ces inconnus légendaires. Aussitôt eut-il touché le rayon qu’il ne put plus redescendre. Les compagnons se mirent en route, lui au-dessus. De sa place, il eut tout le loisir pour contempler le paysage, le ciel mauve, la végétation qui s’était étendue partout, tout ça jusqu’à l’unique emplacement dégagé, simplement traversé d’une liane et de deux feuilles. La Nymphe y sauta et disparut dans les airs. Puis, malgré les protestations de son hôte, Œillet l’imita. L’Archer avait une voix plus claire, plus autoritaire, moins rêveuse. Il portait un grand chapeau, une ou deux choses rayées, mais le plus frappant chez lui était assurément l’arc qu’il tenait à la main. Il ne le lâchait ni pour parler, ni pour marcher, et ni, visiblement, pour manger. Papaya se demanda s’il dormait avec. Le personnage avait ainsi un côté absurde, mais personne ne s’en moquait, car les traits de son visage, sa voix différente, tout jouait en sa faveur pour qu’il fusse respecté, et même craint. L’originaire s’adressa directement au souverain des légendaires: «Bonjour, Archer. Il est joli, votre arc.» L’Archer parut hésiter un instant: devait-il punir ce blabla pour son impertinence -car, non mais! on ne prenait pas la parole sans permission en sa présence, un minimum de respect!- ou être flatté du compliment? Papaya remarqua son malaise et vint à sa rescousse: «Enfin, excusez-moi, je veux dire: permettez-moi, Majesté, de vous saluer, et de vous dire que vous avez là un bien bel arc. -Oui, oui, merci. Comment t’appelles-tu? Qui es-tu? Je n’oublie jamais un visage. Le tien m’est inconnu. -Je suis Papaya, fils de Carambole, pur originaire, pas n’importe lequel, celui qui a fui à deux reprises des inconnus féroces chargés de mauvaises intentions, celui qui a échappé à la Malédiction Cinquante-deuxième, s’en attirant la haine du peuple, celui qui a détruit la porte du plus précieux engin de la civilisation originaire et celui, enfin, qui a été le premier originaire depuis des lustres à rencontrer votre monde. -Très bien. Va, Papaya, fils de Carambole, va et rentre chez toi. -Je ne peux pas, Majesté, partout où je vais en Origine, on veut ma mort. Pourquoi devrais-je partir? -Peu m’en importe. Tu es en Légende. Ici, c’est moi qui décide: tu ne resteras pas en Légende. Pourquoi crois-tu que les Portes Ancestrales aient été scellées? Que les liens entre univers aient définitivement été rompus? -Je ne sais pas. Mais je vous en prie, laissez-moi rester ici. Je vous aiderais à avancer au niveau technlogique, si vous vou... -Pas de ça! rugit l’Archer, c’est exactement la cause qui nous a poussés à démolir les Portes Ancestrales, à briser l’attachement des originaires, des légendaires et des furibonds. Maintenant, tu es là, toi, comme tu le dis pur originaire. A compter du moment où mes sujets t’ont retrouvé, ils ont compris qu’il y avait d’autres civilisations. En te voyant, toi et ton skin, ils ont deviné qu’ils vivaient en un monde attardé. Tu as amené la discorde. Il pourrait bien y avoir un soulèvement; tu en serais la cause. Papaya fut jeté dans un espace confiné, obscur et répugnant. Une odeur nauséabonde de moisi et de renfermé régnait en maître sur les lieux, à peine voilée par les odeurs d’en dehors. Car il n’y avait que des barreaux, tout juste espacés de la bonne distance pour ne pas lui permettre de passer au travers, et par leur écartement était filtrée une lumière blâfarde, qui semblait provenir d’une corniche violette. Papaya ne savait pas du tout où il se trouvait. En Origine, jamais iln’avait mis les pieds par ici. A son garde Indien, il demanda: «Où on est? C’est quoi cet endroit? Comment ça se fait que je connaisse pas? -C’est l’Antre de Feu.» dit l’Indien pour toute réponse. Mais Papaya comprit: en Origine, l’Antre de Feu était joignable par la Tour Céleste -autrefois. Mais un jour, le Grand Sage avait décrété qu’il était trop dangereux pour les blablas, et il en avait scellé l’entrée. Ça faisait un sacré bot de temps. Ce qui expliquait qu’il ne connaisse pas les lieux. Il resta enfermé toute une journée et en profita pour reprendre des forces; enfin, il fut tiré de sa torpeur par toute une escouade de Pirates. Devant son hésitation, on lui apprit que ces derniers avaient été réduits en esclavage et qu’on pouvait se fier à eux. Et en regardant bien, il entrevit quelques Chefs Indiens qui devaient les commander. Alors il décida de leur remettre sa vie. Papaya fut conduit hors de l’Antre de Feu, les Pirates le précédant leur frayant un passage dans la jungle qu’était devenue ce monde. Ils marchère quatre jours, ne firent que quelques pauses en ces 96 heure. A la fin, ils aboutirent, épuisés, dans un paysage composé de jaune fluo et de bleu turquoise nommé Blahiti; la chaleur était accablante, et en regardant sur sa Blabla’montre multifonction, Papaya vit un Pingouin en sueur, revêtu d’une casquette et d’une paire de verres fumés. La température s’affichait à côté: 46 *c. Papaya fut autorisé à se reposer au Plongeoir. Au bout d’une demi-heure, on lui ordonna de redescendre pour continuer. Mais une question lui trottinait en tête, et, n’y tenant plus, il plongea à l’eau avant de sortir la tête et de demander: «Au fait, où m’emmenez-vous? -ous t’emmenons... dans l’eau. -Précisément? Enfin, je vois pas l’intérêt de m’immerger... -Nous t’emmenons à l’Huître. -Mais pour quoi faire? -En vérité, t’y ferons faire un voyage... Sous ordre de l’Archer.» Le Chef Indien avait dit ça sur un ton posé, calme... Mais lorsqu’il vit l’air hébété de son hôte, un rictus mauvais fit son apparition et il ajouta: «Dis adieu au monde des vivants. Nous allons te noyer.» Chapitre sept:- Spoiler:
Papaya était abasourdi. Il observa minutieusement son escorte: les Pirates se répartissaient tout autour de lui. Impossible de s’échapper. Il déglutit. «Mais, euh... c’est une blague?» N’obtenant pas de réponse, il insista: «Y a pas-y a pas-y a pas... Vous-vous avez pas le-le droit! De-de me noyer! J-je suis un-un blabla comme vous et-et vous! -Nous avons l’autorisation de l’Archer.» déclara le Chef Indien. Rien à faire. Ils ne cédèrent même pas devant la corruption avec monnaie originaire. Tranquillement, chaque Pirate sortit sa bouée Pirate et tous s’avancèrent vers lui, l’onligeant à reculer. A la nage. Il jeta un coup d’œil derrière lui et fut surpris: à l’ordinaire emplacement du radeau, il n’y avait plus rien. «Le radeau? couina-t-il. -Il a coulé. Une rumeur a dit que si on y était à deux cents, il y aurait une pluie de cadeaux. Le radeau s’est alourdi et a pris l’eau. -Ah...» Il se retourna pour regarder dans la direction de sa nage. Un dernier espoir se présentait à lui: le Phare. Le fier bâtiment se dressait, haut dans le ciel plus bleu que bleu où aucun nuage n’existait. Ses rayures rouges absorbant la chaleur faisaient mal aux yeux, pourtant Papaya réussit à le fixer longuement sans les cligner; en fin, il arriva à bonne distance. «Eh là, pas si vite!» cria un Chef Indien. Trop tard. Papaya se tordit dans l’eau, puis bondit pour retomber sur le bois d’un coup sec, brutal. Il roula sur le côté dans les fusillades des Pirates, s’arma de courage et courut jusqu’à l’échelle. Là, il se précipita en haut, ignorant les balles enragées qui fendaient l’air. Il sauta, atterrit sur un perchoir de la montagne, continua son ascension le plus vite possible. Mais deux prises s’offrirent soudain à lui, et il hésita; ce moment d’indécision lui fut fatal. Au bas, un Pirate visa. Tira. Et la balle transperça Papaya. Les Pirates ramenèrent le corps inerte du blabla sur le sable. Tout était ensanglanté, il baignait dans une mare de sang. Le liquide rouge et poisseux se répandait autour du corps, et vu son étendue, on devinait facilement que le blabla était mort. «C’est bon. ricana un Pirate. On le traîne jusque chez l’Archer? -Pas besoin, répliqua un Chef Indien. On est supposés l’avoir noyé. Pas de corps en jeu. -Oui, mais il est mort, ça vaut c’que c’est, persista le Pirate. -Non! On ne ramène pas le corps! Maintenat, suivez-moi, bande d’incapables!» Certains grommelèrent, furent fouettés et tous se remirent en marche. La flaque rougeâtre s’agrandissait au fur et à mesure que le temps passait. L’hiver vint, transformant du tout au tout le paysage: le brouillard envahit le ciel -formant une épaisse couche empêchant de voir à plus de deux mètres de soi-, des rafales de flocons se déchaînèrent sur le cadavre. Qui continuait à saigner. Peu après, au même emplacement, on ne trouvait plus qu’un bloc de glaçon, de couleur uniforme, dans ce qui était auparavant du sable. A la fin de l’hiver arriva la saison nouvelle. Et avec, deux voyageurs. «Je t’avais dit, protesta l’un, on s’est trompés d’endroit. -Non non, c’est bien là, je... -Eh, ne me dis pas qu’on est à la Zone 52?! N’importe quoi, comme tu es bête! Laise-moi voir. -Non! Je... Bon, tiens, voilà... Tu vois, il fallait aller à l’Est, et bah on y est! -Mais?! Que?! On est perdus! Tu as tenu ta carte à l’envers, imbécile! Rah, c’est malin! -Ouais, ben, ch’uis désolé, mais... -Chut! Regarde... Qu’est-ce que c’est que ce truc? -Quoi, ça? Un glaçon, un fichu glaçon... On en a rencontré des dizaines! -Non, c’est pas ça...» Un blabla arriva. Une fille Leprechaun, suivie d’un Gobe-Mouche. «Wah! C’quoi ce truc? demanda le Gobe-Mouche. -Tu crois toujours que c’est un glaçon? -Un glaçon rouge? railla l’autre. Tu débloques, là!» La Leprechaun soupira et plaqua un œil sur l’épaisse couche de glace. Soudain, elle recula, livide. «C’est... c’est... -Laiise-moi voir. fit le Gobe-Mouche en la poussant. Ouais, bah... J’vois rien... Ah si! C’est juste un blabla. Mort. poursuivit-il en haussant les épaules. Euh... Attends... Mort?! Chapitre huit:- Spoiler:
Des pas résonnèrent dans la semi-obscurité baignant dans le Musée. Une lumière vacillante parcourut quelques pièces et déboucha à la Soucoupe. Alors, un corps tâché de son propre sang fut déposé sur un siège, pendant que la chandelle s’éteignait et plongeait l’endroit dans les ténèbres. «Bonne nuit, souffla quelqu’un. -Grrmmbll.» répondit quelqu’un d’autre. Le Garde braqua le faisceau lumineux de sa lampe torche sur la Leprechaun et son fidèle Gobe-Mouche, qui clignèrent des yeux. «Vous dormez pas? chuchota-t-il. Il va falloir que vous cessiez ces expéditions interminables, bon sang! -Ouais, d’accord... fit le Gobe-Mouche. -C’est la dernière fois! Prommettez-le moi, petits! -Et sinon? -Sinon je vous mets dehors! Allez, fichez-moi le camp de là et en vitesse!» Il déplaça la source de lumière crue sur la Soucoupe et les regarda boire leur Potion Saut avant de s’endormir. Puis le vieux blabla soupira et éteignit sa torche. Ce ne fut qu’au matin, au moment de son tant attendu horaire de sommeil qu’il découvrit avec stupeur son macabre invité. «Mais-mais-mais-mais-mais... bredouilla-t-il. -Ouais, c’est rien, juste...» Le Garde devint livide. Sa lampe torche lui glissa des mains et roula vers les pieds de la Leprechaun. Celle-ci se baissa et hop! la renvoya à son propriétaire. «Ciao!» lança-t-elle à la volée avant de reprendre le corps et de s’en aller en compagnie du Gobe-Mouche. Ils traversèrent le Musée et en sortirent. Là, ils sautèrent dans la bulle et franchirent l’espace qui les séparait du Saule. Parvenus au centre de l’arbre, ils déposèrent Papaya et s’assirent de chaque côté de lui. «Pourvu que la magie du Saule opère... soupira la Leprechaun. -Comme dans les anciens écrits? -Comme dans les anciens écrits. -Les anciens écrits volés au Grand Sage?» La Leprechaun marqua un temps de pause: «Euh... Oui, ceux-là mais... on ne les a pas vraiment volés... Disons que... Disons qu’il nous les a offerts! Papaya se redressa comme un automate. Il poussa un petit cri, entre la peur et la stupeur, et recula, effaré. «Allez-allez-vous-en! -Ben? Attends, quoi! On n’a même pas fait encore connaissance, c’est dingue! s’exclama le Gobe-Mouche. -Je-je... Si, v-vous voulez me ny-noyer! Allez-vous-en! -Wow, relax, t’es parano! On va pas... -Vous allez me noyer! C’est lui-lui-même, le Chef Indien, qui m’a dit-dit! -Eh! Cool... Moi, Coconut... Elle, Châtaigne... Toi? Qui toi être? -Vous savez très bien qui je suis.» répliqua Papaya, sceptique. Le compère rouspéta un moment avant d’être interrompue par la Leprechaun: «Arrête! Tu ne vois donc pas que ce pauvre blabla a été traumatisé? Allez, dis-nous ton nom. -Je suis Papaya, fils de Carambole, pur originaire, pas n’importe lequel, celui qui a fui à deux reprises des inconnus féroces chargés de mauvaises intentions, celui qui a échappé à la Malédiction Cinquante-deuxième, s’en attirant la haine du peuple, celui qui a détruit la porte du plus précieux engin de la civilisation originaire, celui qui a été le premier originaire depuis des lustres à rencontrer votre monde, celui qui a déjoué les plans de l’Archer et celui, enfin, qui a échappé à l’emprise de la mort, visiblement.» répondit le blabla, bien qu’on ne lui ait réclamé que son nom. Les deux autres en restèrent bouche bée. Pour prouver ses dires, il leur montra l’endroit où la balle l’avait transpercé. Au fond de lui, Papaya se sentit soudain différent, comme si on avait bougé son âme dans un autre corps presque identique, mais pas exactement. Il se sentit plus... endurci, et posé. Il se sentit aussi très sale et poisseux. «Vous pourriez m’indiquer quelque part où me laver? s’enquit-il en regardant son corps rougi. -Euh, oui-oui, bien sûr. C’est juste en bas.» Les deux blablas le précédèrent à la Mare. Voyant qu’il restait abasourdi, le Gobe-Mouche ricana: «Eh bien, quoi? Monsieur ne sait pas ce qu’est une mare? -Ce n’est pas ça. Cet endroit... Il y a le même en Origine. -Et? -Ce n’est pas tout. C’est ici qu’on m’a proposé de devenir Mystic. -Mystic? Mouais, bon, attends un peu. C’est quoi, un... Mystic?» Soudain, tout se mit en place dans la tête de Papaya. Comme un puzzle complexe achevé, un engrenage déclenché. Chepitre neuf:- Spoiler:
«C’était il y a trois ans. Deux jours après le départ de mon père. Une Miss Couette était chargée de me surveiller, mais elle n’était pas spécilaement sympa. Enfin, bref, un jour que j’étais en excursion entre copains, j’ai pour la première fois entendu parler des Mystics. C’est là que tout s’est enchaîné à une vitesse redoutable: j’ai appris que les Mystics étaient des blablas différents des autres. Des blablas qui formaient un clan, d’ordinaire tenu secret, mais que personne ne voulait particulièrement intégré, car si les membres sont solidaires entre eux, avec les autres, ils sont monstrueux. Vous me demanderez pourquoi ils sont différents, j’y viens, un peu de patience. En rentrant à la Galerie, où j’avais établi mon lieu de camping provisoire, j’ai entendu crier: j’ai reconnu la voix de la Miss Couette. J’avais beau ne guère l’aimer, ce n’était pas une raison de ne pas l’aider! Elle a hurlé à vous glacer le sang encore une fois. J’ai paniqué, il n’y avait personne dans les parages. La Miss Couette semblait être à la Mare, et j’y ai couru. Il était là. Un homme effrayant, froid, glacial. Il avait ficellé la Miss Couette. Il m’a regardé d’un air amusé avant de lui tordre d’un coup sec un orteil, et au cri de douleur accompagné de l’immobilité de l’orteil... j’ai compris qu’il était cassé. J’ai demandé au blabla pourquoi il faisait ça: c’était pour m’attirer. Il m’a dit qu’il était Mystic et voulait que je rejoigne le clan. Comprenant que j’ignorais en quoi cela consistait, il m’a dit, mot pour mot: «On est pas ordinaires. Il nou arrive à tous des choses exceptionnelles, l’un de nous a même pu provoquer un Séïsme comme ceux des Cinquante-deuxièmes! Petit, tu es exceptionnel. On le sait. On te surveille de près depuis quelques temps... bien que rien ne te soit encore arrivé, ce ne saurait tarder. Donc, je te propose un marché simple: ou tu rejoins les Mystics, ou je termine de torturer ta nounou et des Mystics en feront de même avec toi...» il s’attendait à ce que j’accepte, mais... non. J’ai dit non. Et devant moi, il a brisé les orteils de la pauvre Miss Couette qui a succombé à ses douleurs dans les jours qui ont suivi. Autant vous dire que dans un premier temps, je suis resté sur mes gardes; puis le doute s’est inséré en moi au sujet de sa menace, ma vivacité s’est estompée. Et trois ans plus tard, ils ont commencé à me donner la chasse. Evidemment, en fait. Il n’a fait que mener sa menace à bien. Les Mystics m’en veulent. C’est eux mes poursuivants, vous suivez? Ah, euh, j’imagine que non. Très bien, écoutez.» et Papaya leur relata son histoire, du moment où il s’était aperçu qu’on le suivait jusqu’à la douleur à l’arrivée du projectile. Après quoi, Papaya suivit ses hôtes au Musée. Ils discutèrent de ce qui était mystique et ce qui ne l’était pas. En fin de compte, ils décidèrent que si Papaya était parvenu jusqu’ici -c’est-à-dire s’il avait pu utiliser une Porte Ancestrale- il était bien mystique. «Et vous? finit-il par demander. -Nous quoi? -Vous savez mon passé. Et vous? -Ah, ok… Mon passé il est pas palpitant, t’sais. Je suis Coconut. On m’a appelé comme ça pasque à ma création, j’avais la peau couleur noix de coco sèche, je sentais la crème de coco, et mes cheveux ébourriffés rappelaient la paille d’un cocotier. Mon père est à la Cour de l’Archer, autant dire que c’est un sale lâche, un traître, et ma mère qui nous a suivis, Châtaigne, sa famille et moi, repose en paix depuis bientôt un an. J’ai passé toute ma vie -…bon, d’accord, pas toute ma vie, mais ça fait plus théâtral, ok?- bref, j’ai passé toute ma vie ici, avec Châtaigne et sa famille, et, ouais, voilà, elle et moi on fait désormais partie de la famille des gardins, en quelque sorte… Eh! Je parle des gardiens du Musée, pas des Gardiens des Limites, hein? Bon ok, c’est tout. -Je m’appelle Châtaigne, ma famille est bien vivante. Sauf qu’elle s’est établie plus du côté de la Foreuse. Moi, j’suis restée avec Coconut, c’est mon meilleur ami. On s’est rencontrés tout p;tits, c’est logique, sinon je ne crois pas qu’on serait am… -Chut!» chuchota l’intéressé. Papaya acquiesça en signe de compréhension, puis fit une réflexion intéressante: «Mais… Pourquoi suis-je Mystic? Je veux dire… Pourquoi ai-je pu emprunter la Porte Ancestrale? M’enfin, il doit bien y avoir une raison! -C’est vrai… Si tu veux mon avis, c’est… j’ai pas d’avis. -Coconut, ne parle pas pour ne rien dire! Peut-être que… peut-être que… Eurêka! lança joyeusement Châtaigne. J’ai trouvé la clé du mystère! Papaya, tu es héroïque pour tout ce que tu as fait: défié les Mystics,cassé la porte de l’aérotransport, échappé aux Cinquante-deuxièmes, survécu en pleine nature, glissé entre les mains de ravisseurs, vaincu un modo, déjoué ton propre meurtre, ressuscité, pour atterrir ici, chez nous, dans un lieu clandestin -car on est de fiers rebelles à l’Archer. Cela signifie que tu as suffisamment de courage pour la Quête! -Quoi?» Coconut écarquillait les yeux, pourtant ce n’était pas son affaire et Papaya n’avait même pas pris la parole depuis un bout de temps! «Hm, dit-il enfin, c’est quoi, cette… Quête? -Mais la Quête, voyons! Dans les écrits du Grand Sage. Je reviens.» En effet, après s’être absentée un instant, elle refit apparition dans la pièce, tenant en main un ouvrage respectable par sa taille, sa voluminence, son odeur ancienne. Elle l’ouvrit, le feuilleta, puis le plaça sous les yeux de Papaya: La Quête La Quête, vous en avez sans doute déjà entendu parler; je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’elle concerne nos trois Univers. Mais ce qu’on ignore, c’est sa consistance! Papaya ferma les yeux et flaira les senteurs de vieux livre; Eh bien! Ces érits précieux vont vous le révéler: la Quête sera accomplie par un jeune blabla extraordinaire, qui aura bravé de nombreux dangers et périls, et dont personne ne surmontera jamais l’incrédibilité. Ce blabla aura pour mission de sauver nos univers en les ralliant: en effet, s’ils restent séparés, ils finiront par disparaître, tout ceci à cause de leurs différentes façons de vivre qui les amènera à imposer chacun aux autres la sienne. Et étant donné que chaque univers dispose d’armes, de guerriers redoutables en différentes matières, aucun ne gagnera, mais tous perdront. Ce jeune blabla aura comme devoir de ranimer les Portes Ancestrales, afin que les Légendaires, les Originaires et les Furibonds fassent tous la paix, découvrent les différentes cultures et les appliquent dans la leur, ce qui créera un monde uni et en paix. Chapitre dix:- Spoiler:
Papaya déglutit. «Tu me crois capable de faire ça?» Châtaigne haussa les épaules. «Tu n’es pas très courageux. On dirait que je me suis trompée sur ton compte, alors. Totalement. Oui, certainement, je ne vois pas comment un peureux pourrait délivrer trois univers, vraiment. Qu’en penses-tu? -J’en pense que… Laisse-moi réfléchir.» En réalité, sa décision était prise; mais le peu de temps passé avec ces deux-là lui avaient fait comprendre qu’ils le suivraient. Il ne fallait pas les mettre en danger. Il prit ses pieds à son cou et bondit de la plateforme soutenant le Musée. Rappelant ses souvenirs, il se remémora la Porte Ancestrale la plus proche et s’y rendit au pas de course. Le blabla sauta sur la Porte, que lui seul voyait selon lui, semblait-il, et s’apprêta à taper du pied lorsqu’une voix le déstabilisa: «Eh bien, on part sans nous?» C’était Châtaigne. Coconut riait près d’elle. «Hm. C’est ma mission, pas la vôtre. Je ne vais pas vous faire courir de risques. -Il se trouve que c’est moi qui t’ai appris que tu en avais une; du reste, j’en ai marre de mon existence morne. Je veux de l’aventure! -Tu ne peux pas venir! protesta Papaya. Tu ne peux même pas voir la Porte! Ni toi ni Coconut! -Il se trouve que si.» Papaya se retrouva complètement décontenancé. Finalement, il se résigna à la décision de Châtaigne. «Tu fais comme tu veux. A vos risques et périls!» Le petit blabla tapa du pied. Puis deux autres coups, et il disparut en un flash de lumière. Il réapparut dans un autre univers, bientôt suivi par Coconut. Ils patientèrent un moment. Puis Papaya regarda son ami, et chacun lut dans les yeux de l’autre la même incompréhension et le même affolement. Le blabla déglutit et osa formuler leur question commune: «Où est Châtaigne?» Ils n’eurent pas l’occasion de discuter plus, qu’une voix les héla: «Eh, vous là-bas! Plus un geste!» Lentement, Papaya et Coconut se retournèrent vers leur intrelocuteur. C’était carrément un robot. De haute technologie, certes, mais un robot rouge et noir qui tenait un Lazer. «Où as-tu obtenu ce lazer? questionna Papaya. A un moment, on y avait droit mais depuis longtemps, il a été supprimé! Trop dangereux… -Tu es beau parleur, n’est-ce pas? Tais-toi et contente-toi d’obéir.» Alors les amis s’immobilisèrent pendant que le robot appelait du renfort. D’autres robots plus ou moins semblables apparurent, certains par la voie des airs, d'autres à pieds, d'autres encore par tunnels souterrains. Une véritable armée, tous rouge et noir, et les escortèrent jusqu’à la Racine, pied. Ils bifurquèrent et se rendirent à un endroit jamais exploré ni par Papaya ni par Coconut: la NASA. Elle avait été fermée depuis des siècles. A l’intérieur, un robot unique en son genre les attendait de pied ferme. De taille moyenne, pourvu d’ailes de toute dernière technologie rétractables, de pieds-propulseurs, micro-amplificateurs de vitesse, stabilisateurs interactifs de plein vol et bouclier magnétique intégré, tel était ce robot. Papaya sentit le canon froid du lazer sur sa peau. «Chef, regardez ce que j’ai trouvé. Je les ai capturés près de la vieille Porte Ancestrale, lieu de rendez-vous du clan ennemi. -Clan ennemi? -Tais-toi! Je ne t’ai pas autorisé à parler! -C’est une belle trouvaille, remarqua le ‘chef’. Quand les avez-vous eus? -Ce matin, Chef. -Ce matin?» Il blêmit -le noir se teinta de gris- et cligna de ses yeux noirs à vision nocturne infra-rouge plusieurs fois, hébété. Enfin, il reprit de quelques couleurs et s’éclaircit la gorge, avant de laisser monter en l’air une bulle toute fraîche: «Ce matin... étudia-t-il. Ça veut dire que la prochaine attaque serait pour bientôt? Chapitre onze:- Spoiler:
-Je ne comprends plus rien, souffla Papaya à Coconut. -Si tu crois qu’il en est autrement chez moi... Hé, m’sieur! MOI AVOIR TOTALEMEEEEEENT RIEN CAPTÉ A VOUS CHARABIA. MOI ET MOI AMI ETRE GENTILS. VENIR EN PAIX. TOI COMPRENDRE? -Faites taire cet insolent! ordonna l’un des robots. -Non, l’arrêta le ‘chef’. J’aimerais entendre ce qu’il a à dire. Si ce qu’il avance, en effet, est authentique, alors nous nous méprenons et se préparer à une défense quelque part entraînerait une attaque imprévue et imparable autre part. Et... Parlez français! Au nom de YovFurax300 notre Créateur universel! -Alléluïa, chantonna Coconut. Des blablas compréhensibles, je d’mande rien d’mieux! Enfin, à 90% compréhensibles bien sûr, reste juste à réviser le nom du Créateur, c’est SeaLégendair21. -J’suis pas d’accord, rectifia Papaya, vous profanez le statut de PsychOriginal4605. Bon, passons. Nous sommes innoffensifs, monsieur… -Appelez-moi Chef! siffla l’autre. -Ok, Chef. Je me présente:Papaya, fils de Carambole, pur originaire, pas n’importe lequel, celui qui a fui à plusieurs reprises les féroces Mystics chargés de mauvaises intentions et de rancune, celui qui a échappé à la Malédiction Cinquante-deuxième, s’en attirant la haine du peuple, celui qui a détruit la porte du plus précieux engin de la civilisation originaire celui qui a été le premier originaire depuis des lustres à voyager jusqu’en Légende, celui qui a maintes fois échappé à une mort certaine, et celui qui a la faculté de voir les Portes Ancestrales. Enfin, le missionnaire de la paix inter-Univers. Et voici mon ami Coconut. -S’lut! Ch’uis Coconut! R’garde mon super pote, super célèbre et avec un max de péripéties, ouais c’est MON ami, frère, et j’vais être célèbre quand il aura accompli sa mission et puis j’irai en Origine pour qu’on me vénère comme un dieu en me donnant des tas de Codes Cad... J’rigoooole!» fit-il en rougissant et en riant jaune. Le Chef les jaugea un instant puis conclut: «Je vous crois. Sachez que vous n’êtes pas à l’abri ici, et... que nous ne ferons jamais la paix avec les Originaires et les Légendaires. -Jamais? Mais... Pourquoi? -Ces rats d’égoût nous ont trahis. A mon avis ils nous craignaient... L’important est qu’au dernier des Conseil des Univers, lors du départagement des Pouvoirs et Skins, ils nous ont laissés garder nos bombes C4, nos Blaster et toutes nos armes. Et, pour être identiques à YovFurax300 et au Grand Furieux et sa canne-laser, nous les avons forcés à ne pas bannir les skins Solid-Tech mais à nous les léguer. Autrement, je vous le répète, ils sont des traîtres! -Pourquoi donc? -Ils ont détruit nos Portes Ancestrales, signe qu’ils ne veulent plus de nous. Mais un jour, ces petits égoïstes le regretteront: nous dominerons les Univers! -Calmos, frère! Relax! ‘Coute le sage Coconut: c’pas l’Origine qui a trahi, ni la Légende, mais les aïeux de l’Archer. Z’avaient tous peur j’crois. J’sais pas d’quoi, mais bon, si z’avaient pas peur alors ils font d’la discrimination envers les étrangers... Figure-toi qu’mon pote Papaya -qui m’rendra célè... euh... qui est mon meilleur copain- et ben y a l’Archer qui aspirait à l’noyer. Ouais, noyer! Sous l’eau! Fiiiou! Crois en mon récit de sage Coconut, et fie-toi à ma sagesse. Quoi? Que j’répète mes mots? Possible, mais au moins ça f’ra d’moi une star à part... Star grâce à Papa… Star, grâce à mon sens d’l’humour frère! J’s’rai humoristique quand j’serai grand! Quoi, on dit humoriste vous m’faites pleurer les gars, comme si mon vocabulaire était nul! Bien sûr que j’savais! C’est juste pour me démarquer. ‘Faites pitié. Ouais, bon. J’passe la parole à mon super pote Papaya! Je sais, je sais, z’allez m’regretter... Triste, hein? Juste, pensez qu’moi et... -Ça suffit, le coupa Papaya. Chef, vous avez entendu Coconut? -J’ai entendu. N’empêche... Gardes, mettez-les en cellule provisoire!» Deux robots se détachèrent du groupe et se placèrent devant et derrière les captifs. Celui de derrière appuya le canon froid de son Laser sur la peau de Papaya, lui arrachant une goutte de sueur, et lâcha méchamment: «Avance! Pour moi, tu es dans le Clan Ennemi.» Chapitre douze:- Spoiler:
Le trajet se fit silencieusement, les deux robots perpétuellement vigilants et leurs prisonniers soucieux de leur obéir en évitant au maximum les armes qui pouvaient leur être fatales. Papaya était aux abois, tel un Loup-Garou guettant sa pauvre victime endormie. Les Loups-Garous, cette légende de l’Univers Légende -précisément- dont Châtaigne lui avait parlé un soir. Pour s’occuper l’esprit, le blabla tenta de se représenter l’image de ce Skin, mais dès qu’il pensait à sa définition, c’était l’Archer qui lui revenait en tête. ’Bêtes comme un esprit supérieur, sans pitié comme les Gardiens des Limites qui vous jettent dans des Potions à Brûlures.’ se dit le jeune héros. Au final, ils aboutirent à un lieu qui ressemblait vaguement à l’Antre de Feu, en un peu plus High-Tech. Papaya formula sa pensée à voix haute. «Ouais, c’est que nous comme on est pas stupides, on l’a adapté à nos combats.» grommela un garde. Puis l’escorte les arrêta devant un monticule noir de jais. Des aspérités couraient tout de son long, et par endroits une mousse grisâtre mangeait la roche. «Avez-vous mémorisé notre itinéraire? demanda un robot d’un ton sec. -Bah non... -N-non, bégaya Papaya. Pour-pourquoi? -Parce qu’il ne fallait pas. Pour nous. Pour vous, si. Zidkesh, j’ai gagné mon pari: ils sont assez idiots pour ne pas tenter la moindre chance de s’en sortir. Tu me dois un Blaster.» L’intéressé laissa s’échapper une bordée d’injures destinées à Papaya et Coconut. Il sortit enfin une vieille arme et se prépara à l’envoyer vers son copain. Une idée éclair traversa l’esprit du détenu: ’Saisis l’arme au passage, sers-t’en et défends-toi contre eux!’ En une fraction de secondes, le Blaster fur au-dessus de sa tête; sans avoir laissé le temps àsa raison d’agir, il accentua la pression de ses pieds sur le sol, bondit et s’empara de l’objet avant de faire volte-face et de pointer le canon vers les gardes encore sous le choc. «Maintenant, plus bouger... ricana-t-il. -Papaya, qu’est-ce tu fais mon pote? C’est pas en menaçant un Univers d’jà réticent à ce projet que t’obtiendras la paix entre les trois! Or il le faut! Il le faut, tu comprends? Il le faut, pour qu’tu d’viennes célèbre, cool et ri... célèbre et cool! Si tu l’deviens pas, je prends une réputation de ‘pote du plus foireux des blablas’, et je gagne zéro Blab... M’enfin, tu vois ce que j’veux dire?» Papaya l’ignora royalement: un combat se jouait dans sa tête: sa raison lui disait de prétexter une mauvaise blague, soutenue par sa conscience, mais sa dignité refusait de perdre la face avec cette ‘mauvaise blague’, alliée à... à... Papaya ne saurait définir ce que c’était. Une voix intérieure qui lui dictait sa conduite. Elle ressemblait étrangement à celle de son père, et en parlant de ce dernier, un souvenir afflua: ’Fiston, nous nous remettons nos voix et nos capacités de père en fils, ou presque.’ Donc, ce pourrait être la voix d’un ancêtre? Soudain le blabla se revit, plus jeune, à l’époque bénie où il avait toujours ses deux parents, à siroter une boisson rose fluo au Blahiti Bar. Il réentendait son grand-père lui raconter l’histoire de ses aïeuls, tandis que lui-même ne l’écoutait que d’un oreille agacée, plus intéressé par le groupe de jeunes de son âge qui plaisantaient, riaient et s’amusaient de l’autre côté, arborant des skins Surfeurs relookés et beaucoup, beaucoup plus stylés que les originaux. Grand-Père disait: «Ton arrière-arrière grand-père, mon enfant. Bjakytiar. Il a vécu au temps de l’alliance de tous les Univers. Il était obsédé par l’un en particulier: le Fury. C’était un Méga-Tortionnaire du Fury, le plus loué de tous les adeptes.» Donc... Ce pourrait-ce que ce soit la voix de Bjakytiar? Impossible! Pourtant, la voix poursuivait ses instructions. ‘Mets-les en ligne de mire. Menace le plus faible. Oui, lui là, le plus faible...’ «Papaya, qu’est-ce que tu fabriques?» gémit Coconut sur lequel le sujet pointait le Blaster. Mais Papaya ne l’écoutait pas, à demi-inconscient. Un tournoi violent s’activait dans sa tête entre la voix de Bjakytiar, et la sienne. L’une ordonnait: ‘Préviens que tu élimineras le petit à la moindre de leurs erreurs. Et même, surtout s’ils ne te croient pas, fais-le! Vise le pied pour qu’ils comprennent!’ et l’autre résistait: ‘Mais non, ce petit est mon ami! C’est Coco! Tais-toi et laisse-moi tranquille, tu sacages ma mission! Arrête, te dis-je!’. La première reprenait: ‘Tu sais, mon imbécile de descendant, dans la vie, on ne gagne qu’avec la violence. Tu n’y es pas habitué? C’est ton premier voyage en Fury? Je comprendrais mieux. Ici, c’est la loi de la jungle, petit. Ecoute mes sages paroles.’. Papaya continuait sa lutte intérieure: ‘Tu as beau avoir été un Méga-Tortionnaire du Fury, je ne dois pas tenir de toi.’ ‘Si, tu tiens de moi. Regarde comme tu manipules excellemment le Blaster. Comme moi à ton âge.’ ‘N’empêche, je ne tirerai pas sur mon ami.’ ‘Tu appelles ça un... ami? Il n’est avec toi que pour l’argent! C’est moi que tu dois suivre! Je suis apte à t’aider, petit! Pour en revenir à ton... copain... Je ne sais pas si tu as remarqué, il n’arrête pas de dire que tuseras une célébrité, et très riche. Que lui aussi il le sera. Il vise les intérêts, pas ton amitié. Indigne d’être l’ami de mon descendant. Fais-moi honneur, donne-lui une leçon!’ Papaya renonça à désobéir. Il adopta un air sévère et furieux avant d’appuyer sur la détente. Aussitôt, un flash aveugla le blabla, qui dut se concentrer un maximum pour garder l’arme en main, tandis que s’élevait la plainte déchirante de Coconut. ‘Ça y est, pensa Papaya avec un petit peu de regretss, Coco va comprendre ce que c’est que d’être un... un traître.’ Si vous aimez quelque chose, proposez-le au Story Club!
Dernière édition par AsdeCœur le Jeu 18 Oct - 12:07, édité 53 fois | |
| | | Pixsid Admin
Messages : 368 Date d'inscription : 11/09/2011 Age : 26 Localisation : Devant mon pc
| Sujet: Re: CréA'sdeCœur Dim 29 Avr - 15:35 | |
| Excellent topic ! Tes histoires sont superbes ! Y a juste la nouvelle, "L'Ange Perdu" que je ne saisi pas. Je n'ai pas compris la fin, qui est ce XxOmbre ? Quelques petites fautes par-ci par-là, le récit est parfois très rapide dans les actions donc n'hésite pas à bien décrire (pas trop, mais juste assez) pour qu'on ait plus de détails. Sinon c'est super ! Continue comme ça, je vais sûrement poster quelques-unes de tes histoires sur le fan site si ça ne te dérange pas . Bravo ! | |
| | | AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: Re: CréA'sdeCœur Lun 30 Avr - 7:50 | |
| (date non retenue)Merci! - Spoiler:
Non, ça ne me dérange pas que tu postes des histoires sur le FanSite, Ça me ferait de la pub, niark niark! t'en fais pas. D'accord, je tiendrai compte de ton commentaire et j'améliorerai ça. A vrai dire, je sais, quand j'écris de l'action, que ça va trop vite, mais c'est un peu mon talon d'Achille. Je tâcherai de m'entraîner chez moi pour vous sortir de meilleurs récits! Je me disais aussi que justement, on ne comprenait peut-être pas trop bien qui était XxOmbre... En fait c'est le héros, j'ai essayé de faire coller car XxNuage est un ange, et les anges et les nuages, c'est un peu le ciel, quoi. J'ai essayé de respecter ça pour le nom du héros, mais je ne voulais pas prendre de pseudos utilisés sur BBL, et c'est le meilleur que j'ai trouvé qui ait un rapport avec ce qui serait... la planète Terre, un peu.
(20/07) Premier post trop long! Le Journal de Zerix sera ici... Le Journal de Zerix.Episode un:- Spoiler:
06/06/34, 09h30, heure bbl. Cher journal, aujourd’hui est une date très importante: moi, Zérix, oui, moi, je vais pour la première fois mettre mes pieds mauves à Blahiti. Pour certains blablas, cela peut être complètement ridicule de considérer ça comme une date IM-POR-TANTE. Mais je sais que tu sais, cher journal, comme il est difficile pour moi de me faire des codes cadeaux.... Et par conséquent d’utiliser l’aérotransport. Je fais mes bagages. Dans mon sac à dos, j’ai mis: mon appareil photo, trois sachets de graines de Lys, un ou deux linges et une seringue en cas d’attaque de loups-garous, de goules, de vampires. C’est tout. Mais je reste très excitée: je pars en séjour avec mes meilleurs amis Wishti, Monuss et Greeh. On va bien s’amuser!
06/06/34, 10h23, heure bbl.Cher journal, après t’avoir quitté, mes parents m’ont accompagnée jusqu’à l’aérogare de l’Accueil. Il y avait beaucoup de monde et nous avons un peu regretté de ne pas avoir pris de tickets pour le voyage de bonne heure. Tant pis... J’ai dit au revoir à mes parents et j’ai cherché mes amis dans la foule. Enfin, j’ai trouvé Greeh qui attendait avec son petit frère. Tu sais, Potaweu, le petit touriste jaune et blanc? Eh bien, il disait: «Maman, je veux aller à Blahiti! -Non, c’est Greeh qui y va. -Mais je veux y aller! Comme Greeh!» Et il faisait un tapage de tous les diables. Alors Greeh m’a imploré du regard sous son bonnet de squatteur. Et j’ai parlé à Potaweu, et comme il m’adore, il s’est calmé. Puis, l’aérotransport est arrivé. Ça m’a coupé le souffle. Il est rose, bleu et blanc, un gros dirigeable avec de gros réacteurs. On s’est faufilé entre les blablas surexcités -comme nous- et on est entrés. Il n’y avait déjà plus de place sur ls fauteuils, et l’hôtesse de l’air nous a désigné le porte-bagage, ce qui nous a fait éclater de rire, Greeh et moi. Mais tu sais quoi? Elle ne plaisantait pas. Là, je suis sur le porte-bagages. Monuss et Wishti nous ont rejoints. Je te quitte à nouveau: sur l’écran sous le porte-bagages, qui indique les arrêts et la position de l’aérotransport, il est dit que nous arrivons. Et puis, je veux profiter un peu du paysage!
07/06/34, 11h 46, heure bbl. Je ne trouve qu’un mot à dire: extraordinaire. Blahiti est extraordinaire. Quand nous sommes arrivés, nous étions sur des rondins de bois en suspension que l’on s’est amusé à faire tanguer, nous en avons même fait une compétition! La gagnante a été Wishti, mais il faut dire que ses chaussures roses toutes neuves de Miss Couette la rendent plus agie encore que de coutume... Bon, sinon. Ensuite, nous nous sommes installées à l’hôtel. Il y a un petit hamac, et cdes cabines d’essayages, et puis aussi une échelle qui mène en haut à l’aérogare, et puis à droite un bar, et enfin, c’est pied dans l’eau. Une fois installés, les garçons ont entamé une partie de cartes, et Wishti et moi avons décidé d’explorer les lieux. Le soleil s’est couché, la nuit et tombée, et on a dû rentrer. Pour dîner, on est allés au bar. On s’est habillés chic: j’ai mis mes chaussures neuves, les blanches immaculées. Le bar est sympa. Le serveur, en revanche, est grotesque: il garde ses lunettes de soleil la nuit. Euh... Bref. On a mangé un plat exceptionnel, je n’en avais jamais goûté auparavant: du blablapoisson brochetté caramélisé. Ensuite, on a dormi et... je ne m’en souviens plus, de ce qui suit. Juste qu’on vient de se réveiller et qu’on va se baigner avant de manger.
07/06/34, 15h 00, heure bbl. Cher journal, Blahiti est magnifique. Le soleil y a de gros verres fumés, le sable brille tellement qu’il faut s’en protéger les yeux, et aïe! j’avoue que les coquillages sont un peu pointus. n voit tout de suite la différence entre ici et l’Accueil... Tu sais, il y a un endroit qui s’appelle le Coco Center. C’est fermé. Je crois que ça n’a jamais été ouvert, il court beuacoup de rumeurs dessus. Et j’aimerais beaucoup que tu voies le Plongeoir. Et tu sais, mon thermomètre indiquait 38˚c. Le petit pingouin interactif transpirait, je ne l’avais jamais vu transpirer. Je ne trouve qu’un défaut à Blahiti: on y rencontre peu de monde. C’est bizarre, mais peut-être les Blahititiens sont-ils ainsi, peut-être ne sortent-ils pas de chez eux? Sinon, il faut que j’y aille. Il paraît qu’on est invités à une conférence donnée par le maître hotellier. Je te raconte ça plus tard, dans un maximum de deux jours.
08/06/34, 14h 10, heure bbl. Cher journal. Rien d’important ces derniers jours... Attends. J’entends crier. C’est Monuss! Attends, Greeh arrive. Et... C’était quoi ça? Une détonation! Greeh s’écroule! Je... Episode deux:- Spoiler:
Je referme le livre, soulevant un nuage de poussière. Les pages légèrement jaunies témoignent d’un âge de dix ans ou presque, soit d’un livre qui date de l’an 2034. La poussière me fait toussoter. Dans le coin de sa bibliothèque, bien casé derrière un bureau, taillé dans un saule pleureur, il me semble, coincé entre le dossier de sa chaise et des liasses de papiers d’inscriptions, vous l’aurez deviné, se tient le Grand Sage. Je vais à sa rencontre et pose le livre sur son bureau,le faisant lever la tête. Je fixe sa longue barbe grise un instant avant de reprendre possession de mes esprits: «Oui, euh... J’ai trouvé mon livre.» Il y a de cela trois jours, j’ai sauvé le Grand Sage d’une horde de failleurs devenus impossibles à kicker ou bannir; en récompense, il m’a proposé de choisir un livre dans sa bibliothèque, en le gardant secret, bien entendu. Pour ce petit détail, pas de problème: ma famille vit loin, sur Orogandas, et mon seul ami est Rainbow, une reproduction du N’yan Cat, qu’a enfin créée Yova suite à de nombreuses supplications. Le Grand Sage plisse les yeux et souffle délicatement sur la couverture en cuir pour en chasser les accumulations de poussière. «Le Journal de Zerix, lit-il. Tu es sûr que c’est ce que tu veux, comme récompense? Ne préfèrerais-tu pas un gros livre plein à craquer de Codes Cadeaux qui te rendrait richissime? -Non. C’est lui que je veux. -C’est bien, ma petite. Ton cœur est pur.» Je l’ai su dès que je l’ai vu. Ce livre, c’est tout ce qu’il me faut. Le Grand Sage me raccompagne jusqu’à la porte de sa bibliothèque-maison secrète et me fait sortir. Une fois dehors, je me retourne pour voir l’endroit s’effacer peu à peu, se fondre dans le décor. Je donne un petit coup de pied: il rencontre le vide. Je ne mettrai sans doute plus jamais les pieds dans ce lieu secret et magique, et seul le livre en cuir que je serre fort contre moi me prouve que tout est bien réel, que je n’ai pas rêvé. Au fait, en parlant de ce livre, je ne l’ai même pas lu en entier! Que se passe-t-il après la 'détonation'? Comme toute la zone est sous une pluie battante, je sors un vieux parapluie à moitié déchiré et qui protège mal avant de piquer un sprint en ligne droite jusqu’à un promontoire; je reconnais ma position: Statue des Créateurs. Je m’assieds sous ce promontoire qui me protège plus ou moins de la pluie pour ouvrir l’ouvrage; je pourrais aller à l’Irwish, mais il doit être plein à craquer, par ce temps de chien. Rainbow vient se poser près de moi. L’odeur de vieux livre monte dans les airs, je le respire à grands coups. Les pages déjà lues sont sèches, je les feuillette religieusement. Puis je me prépare à la lecture de ce qui suit. Je ressors de cette 'lecture' tout étourdie et la tête envahie de questions que je n’ose pas formuler: il n'y a pas de suite... La pluie tombe toujours. En jetant un regard sur mon parapluie, je vois qu’il ploie sous le poids des gouttes accumulées. Cette fois, il y en a trop. Le parapluie est trop vieux. J’ai un mauvais, très mauvais pressentiment. J’ai juste le temps de fourrer en vitesse le Journal de Zerix dans mon sac à dos, et un grand crac! se fait entendre: la dentelle noire de l’accessoire volette autour de moi, le fer la soutenant auparavant brisées. Je dois me résigner à gagner l’Irwish, penaud et trempé jusqu’aux os. Une fois à l’intérieur, la musique s’invite dans mon être, une belle musique, joviale et entraînante. Mais je ne prends pas le temps de l’écouter. Je marche droit sur les escaliers, cours presque dans sur le vieux parquet et descends l’échelle, qui ne m’épargne pas des grincements d’agacement. Puis j’ouvre la porte et saute sur le tonneau. La Cave est le lieu le plus tranquille de l’Irwish, et c’est là que j’aime venir quand il y a moins de monde. Aujourd’hui, j’ai de la chance: seuls deux blablas adeptes du langage SMS papotent un peu plus loin. Ça me laisse tout le loisir de plonger dans mes songes. Ce livre pourrait avoir été inventé de toutes pièces. Mais ce livre pourrait bien être le récit d’une histoire vraie. Si seulement j’avais demandé au Grand Sage! En tous cas, les temps ont changé. Aujourd’hui, les Créateurs ont compris qu’un site trop payant ne marchait pas, et on n’a plus besoin de payer pour l’aérotransport; en revanche, pour les trucs en Boutique et tout le blabla, si; c’est redevenu comme avant. Mais je m’égare; si cette histoire n’était pas qu’un bobard, si Zérix, Monuss, Greeh, Wishti, Potaweu et leurs familles avaient bien existés? La seule façon de m’en assurer me vient à l’esprit: rechercher ceux qui sont restés à l’Accueil, en bref, leurs parents et le petit Potaweu, qui a dû grandir depuis. Episode trois:- Spoiler:
L’aérotransport atterrit. Les gens s’engouffrent à travers la porte en deux catégories: ceux qui arrivent à destination et ceux qui empruntent le dirigeable; je fais partie de la première. Quand je sors enfin, l’air frais me fait le pluuus grand bien. Je saute du promontoire pour retomber lourdemet sur mes pieds quelques mètres plus bas à droite. L’Accueil est juste là. Je rentre dans la Maison des Archives. Je crois que le lieu était fermé, avant, mais depuis ils l’ont ouvert, bien qu’il ne suscite pas beaucoup d’intérêt. Sur la bande roulante en plastique rose qui dépose d’un côté ou de l’autre, il n’y a qu’un Touriste et une Fille Timide qui jouent à chat. Je me retourne. L’intérieur de la Maison des Archives est aux couleurs de Niveau 99. Personne ne sait réellement ce qu’est le Niveau 99, mais tout le monde en connaît l’existence. Et aussi une des principales fonctions: c’est eux qui ont indiqués aux blablas de quelle manière s’habiller pour unir notre monde -après, libre à nous d’acheter des vêtements de couleurs différentes- mais aussi modelé le sol de Blablaland. Je me dirige vers le vieux bureau. La secrétaire, une Super Mamie, lève des yeux gris épuisés vers moi avant de me tendre la liste des Archives consultables. «Habitants du coin Accueil, s’il-vous-plaît.» Elle bâille. Puis elle repose la liste sur son bureau, ouvre un tiroir qui grince abominablement et en tire une liasse de papier. Je cherche dans les P... P pour Potaweu. Enfin, mes beaux yeux noirs rencontrent son nom. *** «Potaweu?» murmuré-je. Le blabla qui se tient en face de moi n’a plus rien d’un bébé. C’est un Sportif avec de jolis cheveux bruns, des yeux bleu de nuit et un bandeau violet très sombre. Il plisse les yeux, sceptique. «Qui es-tu? Je ne te connais pas. -Je pense pouvoir t’aider à retrouver ta sœur. Enfin, non, soyons francs: j’aimerais. -Quoi, quelle sœur? Mais... tu fais erreur, je n’ai pas de sœur. Je suis enfant unique. -Enfant unique, dis-tu? Oh, tu as raison, j’ai dû faire erreur en ce cas. Le Potaweu que je cherche a perdu sa sœur étant très très jeune.» Je soupire, m’excuse et tourne les talons, lorsqu’il me rattrape. «Attends! Je... Est-ce que la sœur du Potaweu que tu cherches s’appelle… euh, s’appelait… Greeh? -C’est bien ça. Tu le connais? -Oui, je le connais. -Super! Pourrais-tu m’indiquer où le trouver?-Je pourrais. Contre vingt blablillons.» J’écarquille les yeux. Le blablillon est de plus en plus rare! Avant, il paraît que les blablas en gagnaient en jouant à la Loterie ou en restant éveillé, mais aujourd’hui, ça relève de l’impossible; il faut dix heures de parole à un blabla pour en gagner un seul, à moins bien sûr de se faire des Codess Cadeaux, ce qui n’est pas le cas pour tout le monde, notamment moi, depuis la séparation avec ma famille. «Navré. Je… ne peux pas. Quand même, dix blablillons, c’est un peu fort…» Le blabla prend un air peiné. J’ai de plus en plus envie de l’aider. Une boule se serre dans ma gorge: si je réussissais à l’aider, on m’offrirait sûrement beaucoup, beaucoup de blablillons en récompense. Un seul échappatoire, je pourrai le récupérer après: «Je ne les ai pas, je ne les aurais sans doute presque jamais, mais… tu peux prendre ça. Il m’a coûté près de 300 blablillons, tu réalises, beaucoup beaucoup plus que ce que tu me demandes. C’est te dire comme il m’est cher…» Le cœur gonflé, j’ouvre mon sac en cuir, y plonge mon regard. Mon N’yan Cat le croise avec un petit miaulement et sort. Je me tourne vers Potaweu. «Tu peux avoir Rainbow. Mais… tu me le rendras, hein? Si j’obtiens suffisamment de blablillons par la suite, qui sait? -Oh, oui, qui sait? Bref: on y est. -Où ça? -Tu voulais voir Potaweu; il est ici.» Je scrute du regard la map Accueil. Hormis un groupe de Filles Kawaï qui discutent avec force smileys du même style sur une roche flottante, je ne vois personne, et Potaweu est un garçon, n’est-ce pas? Soudain, je comprends. «Je l’ai en face de moi. -Bravo. -Rends-moi Rainbow, ordonné-je; c’est du vol, ça, plus du chantage. -Eh! Il se trouve que ton N’yan Cat m’intéresse... Je sens que cette p’tite bête et moi sommes partis pour nous entendre. Hein, p’tite bête? Au pire, tu pourras me le racheter à un bon prix. ajoute-t-il d’un air narquois. Bon, c’est pas tout ça. Je sais pas ton nom, toi tu connais le mien. -Véffy. -Et... Véffy. Tu dis que tu pourrais m’aider à retrouver Greeh? -Rien n’est garanti, c’est juste que j’aimerais beaucoup. -Soit. Mais je tiens à te prévenir: la Brigade de Recherche blablalandienne a consacré 2 ans au cas Blahiti. Rien. Ils n’ont... rien trouvé. Alors si, toi, tu débarques comme ça, bien le quatrième à me proposer ton aide, tu crois pouvoir y arriver... -Sauf que moi j’ai des indices sur ce qui s’est passé.» Potaweu se tourne vers moi violemment. -Des indices?! Montre-moi ça immédiatement.» Je le calme, lui passe le Journal de Zérix. Potaweu fixe le titre en relief sur le vieux cuir. Pendant un instant, ses yeux laissent apparaître son émotion, puis il reprend le dessus. «Zérix, marmonne-t-il. L’amie de Greeh...» Il l’ouvre, lit la première page et feuillette les autres jusqu’à la dernière comportant du récit. «C’est tout? interroge-t-il, déçu. Ca finit... au moment où ma sœur meurt? -Elle ne meurt pas forcément, le consolé-je avec embarras, peut-être que... qu’elle respire un truc soporifique, ou... Je sais pas... -Ou mourir. annonce-t-il sèchement. -N’empêche, ça te dirait pas de découvrir la vérité sur ce jour? -Ça me dit. Comment t as récupéré le Journal de Zérix?» Euh... Que dire? «Hm, il était dans un cadeau et... un cadeau, tu sais, qui contenaient autrefois des blablillons, mais qui désormais dissimulent des... choses, des choses diverses et... parfois insolites... -Ok. Je vais décider de te croire. On part quand?» Episode quatre- Spoiler:
Je me dirige d’un pas lent et méfiant vers notre point de rendez-vous. Je n’ai pas totalement confiance en Potaweu, après le vol de Rainbow... Là-haut, dans le ciel bleu azur sans trace de nuage, le soleil brille de mille feux et il veille gentiment sur le monde blablalandien de ses yeux bleus malicieux. Il sourit. Comme s’il n’a pas conscience des horreurs qui peuvent se passer, n’importe quand, n’importe où. Mais bon, c’est vrai que la majorité de Blablaland est en sécurité, ce qui lui donne cette occasion de sourire... 10h 02. Et Potaweu n’est toujours pas en vue. Je m’asseois dans l’herbe tendre presque fluorescente pour l’attendre -s’il daigne venir. Un blabla fait son apparition en parachute, je plisse les yeux mais il ne me dit rien, ce n’est pas Potaweu. Un autre à dos de Bactérie Géante, une des dernières nouveautés sorties. Cette fois, je ne tente même pas de distinguer son visage, je sais d’avance que ce n’est pas Potaweu, qui m’a fait l’air de ne pas avoir le sou. 10h 10. Je m’apprête à lever le camp et retourner chez moi, mener ma petite vie paisible et plate, sans aventure, quand j’entends quelqu’un m’arrêter. Potaweu, enfin! «Tu partais où? -Tu es en retard. -Je sais, grimace-t-il, j’étais avec des copains. Mais je suis là maintenant, regarde plus le passé mais le présent, et dans le présent on doit aller à Blahiti. -Ok, excuses accordées.» Il ne répond pas, nous nous mettons en marche. A midi, la température est torride, insupportable, et nous contraint à faire halte au bord du lac de la map Grand Lac, 1. Potaweu m’apprend qu’il a caché Rainbow pour qu’il ne se le fasse pas voler. Suite à quelques -interminables- minutes, je ne peux plus supporter la chaleur et je plonge dans le lac: aussitôt, le contact glacé de l’eau me revigore, et je remonte à la surface pour prendre une grosse goulée d’air avant de repartir vers le bas, objectif: atteindre le sable en apnée. Mission impossible, se gronderait un blabla normalement constitué, mais on va dire que je suis anormalement constituée. Autour de moi, des bulles d’air filent vers la surface en sens inverse du mien, et un ou deux poissons viennent me dévisager de leurs yeux globuleux. L’un bouge plus mécaniquement, j’en conclus qu’il s’agit d’un PNJ. Toutes les fois où j’ai tenté de rejoindre le fond du lac, j’ai échoué. Et je n’ai jamais fait attention à d’éventuels PNJs. Curieuse, je m’adresse à lui. «Mr Poissonneux:: Bonjour, toi. Qu’est-ce que tu fais à cette profondeur? L’eau n’est pas ton élément! -Qui es-tu? -Où suis-je? -Que recèle le grand Lac? -Je veux m’en aller, je manque d’air!» Les deux premières questions sont stupides, vu que le nom est affiché et que la réponse du deux est trouvée facilement en regardant le nom de la map. La quatrième ne m’intéresse pas. Je lui lance la troisième réplique. «Mr Poissonneux: Ah, que de mystères! Je ne sais pas, je ne suis jamais allé plus bas, il paraît que l’endroit grouille de requins... A ta place, je remonterais vite fait. Mais... tu sais garder un secret? -Oui -Non» Je lui dis ‘Oui’. «Mr Poissonneux: Alors... Ne le répète à personne, mais une rumeur court chez les poissons selon laquelle un trésor abandonné est enfoui dans le sable. Surtout ne te mets pas en tête de le prendre! Tu ne peux pas aller si loin sans respirer...Allez, sois sage et remonte, tu veux? Bon blabla!»
Dernière édition par AsdeCœur le Jeu 18 Oct - 11:26, édité 3 fois | |
| | | AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: Re: CréA'sdeCœur Lun 30 Avr - 13:40 | |
| - Spoiler:
Aventures d'un Wanted: Chapitres 1, 2, 3 dispos à la lecture!
Et mes Nouvelles, ici! ^^ En plus d'une histoire, et de la suite d'Aventures d'un Wanted. (à vous de vous y retrouver! ) Chapitre treize:- Spoiler:
Quand la lumière éblouissante se fut affaiblie, il distingua plus nettement la scène: devant lui, deuxSolid-Tech -comme les avait appelés le Chef- encadraient son ex-ami, qui lui gémissait, assis, un pied brûlé sur lequel le rouge devenait brun, puis noir. Il observa plus attentivement les yeux des Solid-Tech qui reflétaient leur terreur et savoura ce sentiment de puissance. L’arme toujours pointée sur les Solid-Tech, Papaya recula pour vérifier l’absence de témoins. Puis d’un ton ferme, il ordonna: «Jetez vos lasers.» Les Solid-Tech s’exécutèreent. Papaya se dirigea alors vers le monticule rocheux. Il entreprit de l’escalader; ne fut pas déçu. Au centre du sommet, il y avait un trou béant, noir comme le velours et mystérieux. Sans omettre: appeurant. Rassemblant sa bravoure, il s’aventura dans le trou, non sans avoir fait effondrer l’entrée de la grotte de son Blaster -il ne faudrait pas laisser s’échapper ou hurler les nouveaux prisonniers. L’air était lourd en ce lieu. Il y régnait une forte odeur de... de... de quoi? Papaya n’aurait su définir de quoi il s’agissait. Un mélange de moisi et de vieillesse... Dans un coin, il avisa des taches claires. Se dirigeant vers elle, Papaya reconnut leur origine: un blabla. Il y avait un blabla, un vrai, pas un robot, enfermé dans ce trou perdu. Derrière lui, une paroi en béton. Sur un des côtés, Papaya discerna les contours de barreaux en fer rouillé; il y passa la tête, regarda vers le haut: une chaîne suspendue à un quelconque objet retenait la pièce de tomber, se balançant avec elle de droite à gauche et de gauche à droite. Il s’éloigna des barreaux, le moral assombri par le paysage morne, gris, brun et noir qui s’offrait dehors et rejoignit nerveusement le blabla. «Salut. risqua-t-il. -Papaya? Est-ce bien toi?» Aussitôt, ce dernier se mit sur la défensive. -Comment connais-tu mon nom? -C’est moi. On se connaît. Tu ne me reconnais pas?» ‘Ta voix, si.’ s’apprêtait-il à répondre. Soudain, il comprit. «Bjakytiar? -Lui-même. -Mais... Mais... Attends... Je suis un Originaire! Comment se fait-il que tu vives ici si ta lignée a grandi en Origine? -Tu réfléchis vite. Vois-tu, j’aimais beaucoup le Fury. commença Bjakytiar tristement. Le jour du derniel Conseil des Univers, ils ont ordonné à chacun de regagner son Univers d’origine. Et... -Tu as préféré rester un moment au Fury, mais ensuite il était trop tard? -Tu comprends vite, approuva l’ancêtre. Ma femme et mes deux fils étaient restés en Origine. Ici, au bout d’un mois, je n’étais plus le Méga-Tortionnaire du Fury, admiré et apprécié. J’étais devenu un intrus. Sous l’ordre de Yovifurieux672, le Créateur gouvernant le Fury ces temps-là, on m’a jeté ici. En Prison. Qu’est-ce que tu fiches là, petit? Comment n’es-tu pas en Origine, à ta réelle place?» Papaya ne répondit pas. Il toisa de haut en bas le vieux blabla: c’était un Cyborg, skin mi-originaire mi-furibond, skin Collector, une Edition Limitée, interdit au port après la séparation des Univers. Ce qui signifiait que Bjakytiar avait l’obligation de se mettre un autre skin... Mais le moment était mal choisi pour en discuter. Papaya fixa ses yeux marron -couleur refilée de père en fils- impitoyables et cernés. Une réflexion jaillit en lui: «Tu n’es pas mort. Comment ça?» Ce devait n’être généralement pas une question qu’on posait, surtout à un vieux membre de la famille, car ses yeux trahirent la surprise de Bjakytiar une demi-seconde. «Ma foi, je... Eh bien... je l’ignore. Ou plutôt... d’accord. J’ai une mission. Pour laquelle le Créateur actuel du Fury me maintient en vie. Je ne suis pas censé en parler, mais tu es concerné, alors... on va dire que tu es une exception, petit. -C’est quoi comme mission? s’enquit Papaya dont le coeur s’emballait. -Je dois t’aider à accomplir la tienne. C’est pourquoi je t’ai aidé tou-à-l’heure. -Oh. Ok... Alors tu ne l’a fait que pour cette raison? murmura le blabla, déçu. Moi qui pensais que les liens du sang étaient les plus forts... -Mouais, bon. Je n’ai pas dit que c’était la seule, petit. -Bien! On y va? -Ahem... Si tu pouvais entreprendre de me libérer, ce serait... un bon début...» Papaya acquiesça. Il s’assit au côté de son aïeul et examina les bracelets métalliques volumineux qui le reliaient à une des parois de la Prison. Dans chacune, une serrure. Il tenta de les forcer, mais rien n’y fit; finalement, il sortit le Blaster et le pointa vers le bracelet. «Ça te fait peur? interrogea-t-il à l’égard de Bjakytiar. -Non, vas-y. Aucune souffrance ne peut être pire que celle que j’ai enduré à la perte des miens. Accompagnée par ce long séjour durant lequel on m’a laissé croupir comme un vulgaire failleur.»
Chapitre quatorze- Spoiler:
Papaya fit savoir sa compassion au vieillard et tira. Le flash lumineux détruisit instantanément les sortes de menottes, délivrant Bjakytiar. Il se remit sur ses pieds et esquissa quelques pas maladroits, avant de pester. «Tous ces... ces siècles à ne plus pouvoir bouger, ça m’a retiré l’habitude de marcher, petit. Maudits soient-ils!» Papaya acquiesça vaguement. «Il va falloir monter. Tu te sens capable de t’accrocher à moi? -Tu crois? se moqua l’antiquité. Bjakytiar peut tout faire, mon garçon! Tout! Tu entends?! -D’accord. Alors, allons-y.» Comme de prévu, l’ancien prisonnier s’accrocha à son descendant, qui escalada bravement la paroi rocheuse. «Comment as-tu fait pour rentrer dans ma tête? -YovFurax300 m’en a donné le pouvoir. Je devais venir à ton secours. -Tu l’as toujours? -Ah non, petit. Il me l’a enlevé aussi brusquement qu’il me l’a offert.» Les deux blablas atteignirent la terre ferme. Papaya déposa le Méga-Tortionnaire sur la roche noire. En bas, les prisonniers le guettaient tous d’un œil mauvais. «Je vous présente Bjakytiar, mon arrière-arrière-arrière-a... -Ouais, bon, stop ok? Ton ancêtre, on a pigé. Pas besoin de te vanter. le coupa Coconut, qui manifestement avait désormais une dent contre lui. -Je suis Bjakytiar, s’énerva celui-ci, Méga-Tortionnaire du Fury! Ne me parle plus jamais sur ce ton! -Tu t’es fait un ennemi, traître! Toi, le vieux, tais-toi, je ne t’ai pas parlé.» Bjakytiar saisit un laser d’avec Papaya et visa Coconut. Le blabla se tut. Après une longue minute sans que personne n’ose parler, l’un des gardes se dévoua: «Qu’est-ce que vous allez faire de nous? Nous tuer, sans doute? -Allez, petit, c’est toi qui décides. prévient Bjakytiar. -Je ne vais pas vous tuer, je ne suis pas un monstre. Mais... Mais vous resterez nos prisonniers. -Vos prisonniers? répéta le garde qui avait pris la parole. Et où est-ce qu’on sera détenus prisonniers? -Euh…» hésita Papaya en lançant un coup d’œil à son aïeul. Celui-ci arbora un Smiley indécis et activa ses propulseurs pour explorer en hauteur. Enfin, après de longues minutes où il avait disparu dans l’obscurité par à-coups, il redescendit sur le sol et annonça avoir trouvé un bon endroit. Il fallait simplement se débrouiller pour y transporter les blablas. Papaya réfléchit à cette nouvelle difficulté sous le regard noir de son ancien ami. La paroi rocheuse était irrégulière et offrait de nombreuses prises. Peut-être pourraient-ils l’escalader? Mais en ce cas, les prisonniers n’auraient aucun mal à descendre. Il faudrait les faire monter, puis détruire ces prises. Quelque chose du genre. Papaya se dit qu’ils aviseraient après. «Montez. ordonna-t-il d’un ton morne. -Pourquoi? brailla le Gobe-Mouche. -Je crois que la situation est mal choisie pour remettre mon autorité en cause.» Un regard vers Bjakytiar et son arme fit taire définitivement le rebelle. Un à un, les captifs escaladèrent la roche gris-noir, tremblant comme des feuilles mais plus dociles que des moutons. Papaya fermait la marche, son aïeul l’ouvrait. Enfin, le lieu fut atteint, et ils s’arrêtèrent essoufflés. C’était une corniche rocheuse tout juste assez large pour les accueillir tous les cinq. En haut, quelques mètres à peine les séparaient du ‘toit’ de l’Antre de Feu. A droite et à gauche, le vide. Et en bas… eh bien, seul un cinglé se mettrait en tête de sauter. Quant aux prisonniers, ils semblaient sains d’esprit. Et aucun d’eux n’avait d’ailes. «Comment comptes-tu les empêcher de redescendre? interrogea le jeune blabla. -Tu n’y as pas pensé? Bon, ca ne fait rien. Tu as de la chance d’avoir un ancêtre aussi intelligent que moi. Tiens-moi ça.» Papaya lui prit le Laser pendant qu’il traficotait quelque chose avec le lichen. «J’en étais sûr, déclara-t-il au bout d’un moment. Chauffe un peu ce type lichen et tu obtiendras une matière plus glissante que du savon!» Sur ce, il ordonna à son successeur de descendre et le suivit. A chaque prise offerte par la paroi, il posa un peu de lichen. Une fois au bas, Bjakytiar demanda un Blaster. Un éclair aveuglant en jaillit et se déplaça lentement le long de l’Antre de Feu, éclairant violemment celle-ci, jusqu’à ce que soient illuminés les prisonniers terrifiés sur leur corniche. Le vieux blabla rangea calmement son arme. «Voilà au moins ça de fait, grogna-t-il Dépêchons-nous. -Il faut ramener la paix des Univers. compléta Papaya qui commençait à y croire de plus en plus. -C’est exact. Mais il me semble que la dynastie des chefs de ce clan soit particulièrement… réticente à faire la paix. -Alors on fait quoi? -Mais on va voir l’autre, pardi! Aurais-je une descendance sans cervelle? -Désolé, désolé ! Bon, alors qu’est-ce qu’on attend? -Mais je n’attends que ton signal de départ ! s’exclama Bjakytiar. Quand tu veux! -En route!» Après un échange de smileys pas très original, ils pulvérisèrent à la dynamite les roches bloquant l’entrée de la caverne. Ils se mirent en marche, errèrent à droite à gauche, à la recherche de la sortie. Un vrai labyrinthe. Par chance, Papaya était bon aux labyrinthes: combien de fois, plus jeune, avait-il joué au mini-jeu du même nom, et empoché des milliers de points, gagné plusieurs titres du classement? Au bout de quelques minutes, ils ressortirent à l’air libre, se faufilèrent dans des passages étroits, échappant à la vigilance des gardes, et piquèrent un sprint vers la droite, selon l’ordre de Bjakytiar.
Une nouvelle ère?- Spoiler:
Au fin fond de l’Antre de Feu, vivait un personnage pacifiste appelé Éruption. Il venait des temps anciens de Blablaland et était donc situé entre PNJ et blabla. Il n’était jamais sorti de l’Antre de Feu; aussi se méfiait-il des skins modernes qu’il prenait pour des êtres surnaturels et s’en cachait. Il avait le pouvoir de son époque: l’invisibilité complète, plus invisible que celle exercée par certains skins modernes. Éruption, un jour, décida de quitter sa demeure pour découvrir ce qu’il y avait derrière. Il fut aussitôt horrifié et révolté par la modernisation de son monde et rentra immédiatement chez lui. Depuis ce jour, une idée ne cessa de le tourmenter: il voulait ressusciter son armée d’Anciens Mages et reprendre le pouvoir sur Blablaland! Pendant plusieurs jours, il pesa le pour et le contre et finalement opta pour le faire. Mais un problème persistait: comment faire pour ressusciter toute une armée d’Anciens Mages? Au bout d’un mois, Eruption trouva la solution. Mais pour ce faire, il devait réaliser le sortilège d’une traite, sans s’arreter, ce qui signifiait sans etre dérangé. Il décida de tester le bon fonctionnement de ses pouvoirs d’Ancien: il traversa l’Antre de Feu et emprunta le passage secret jusqu’à la Chambre Flottante, poussa les quelques blablas effrayés en bas et d’un sortilège fit disparaître lerayon de lévitation. Puis il s’élança au Sanctuaire du Dragon. Là, il prononça une de ses formules ancestrales et la mare de feu entra en ébullition et s’envola dans les airs. Eruption franchit les quelques maps qui le séparaient de la map Accueil; la lave le suivit pour aller se colmater à l’entrée, formant un barrage entre lui et quiconque qui voudrait l’importuner. Il était tranquille. Par précaution, il embrasa le chariot de la mine d’un feu continuel qui ne s’arreterait que sur ordre d’ Anciens. Voilà. Désormais, il était réellement tranquille. D’un blabla qui n’avait pas fui pour prouver sa bravoure, il fit un brasier aussi flamboyant que sa crinière rousse. Eruption traversa l’Antre de Feu. Au Lac des Anciens, il formula un autre sortilège et fit un pas sur la lave: ses pouvoirs étaient toujours intacts. Il avança jusqu’au milieu du lac et y plongea les mains, car dans cette lave spéciale on trouvait une pierre unique aux pouvoirs incroyables. Il tatonna un moment puis sentit une surface lisse et anguleuse entre ses doigts; c’était elle. Eruption la sortit de la lave et retourna sur la terre ferme. La pierre précieuse était rouge sang. Eruption la rangea dans une sacoche decuir en schant qu’il lui faudrait revenir plus tard, puis l’Ancien se rendit à la Mine, Chariot; en fouillant dans le fameux chaiot enflammé, il dénicha un cristal rouge profond, plus rouge que la pierre. La rangea dans sa sacoche. Repartit. Le troisième élément était un fragment de Tete de Dragon. Eruption arpenta les maps de long en large pour trouver la tete la plus sublime, et porta son choix sur une grosse ornée de nombreuses pierres précieuses. Il délogea les orbites et dépouilla le membre de sa cervelle. Puis, promenant ses mains par-ci par-là, Eruption arracha un morceau de tete. L’os se brisa avec un craquement sinistre., mais elle restait sans felures. Enfin, les éléments étaient réunis! Eruption marcha solennellement jusqu’au point final de son itinéraire: encore le Lac des Anciens. Il aligna les éléments sur la lave et prononça l’incantation. Alors, de la lave, sortirent d’abord des tetes, puis des bras, des bustes, et enfin des jambes. Tous revetaient une armure rouge et or dont la cape était blanche, tous étaient coiffés d’un casque en argent, et tous avaient une lance en main. Eruption se réjouit: Il avait son armée! «Ecoutez-moi, frères des Temps Anciens! déclara-t-il. Nos terres si prospères sont tombées aux mains de créatures étranges et minuscules, qui peuvent avoir une deuxième tete jaune ou violette avec d’autres expressions et une bouche -car les créatures n’ont pas de bouches-... Je ne les connais pas très bien, leur langage est différent du notre. Ils s’expriment fréquemment par «Kikoolol», «mdr», et d’autres abominations. Ils savent créer des explosions et se téléportent... et bien d’autres choses encore. Nous devons reconquérir nos terres et exterminer ces etres inférieurs adeptes de meurtres en série!» L’armée des Anciens Mages approuva son chef. Alors, d’un pas bien synchronisé, bien rangés, ils franchirent une barrière de feu. Des dizaines de blablas attendaient derrière, intrigués; mal leur en prit! Les Anciens Mages les métamorphosèrent en cendres. Eruption organisa deux patrouilles; le monde de Blablaland fut rebaptisé Monde de la Terreur. Certains blablas croyaient avoir trouvé refuge au Laser, mais Eruption l’avait chargé de boules de feu auxquelles son armée demeurait insensible. Le Paradis fut envahi; les maps ne furent plus que désolation, des terres embrasées où patrouillaient les Anciens Mages. Ils ne furent pas long à découvrir les Portails Magiques: ils assassinèrent les blablas les uns après les autres; ils détronèrent jusqu’aux plus grands joueurs du Fury! Les Créateurs, avertis du désastre, se connectèrent. Deux semaines après l’arrivée des envahisseurs, on put voir Psyché, Yova et Seal3 sagement abrités au NML, seul lieu encore introuvé des Anciens Mages. Quelques modérateurs chanceux avaient foncé à la map et leurs blablas s’en étaient donc sortis. «Il faut faire quelque chose, commença Yova. Mes belles maps... Il n’en reste plus rien! Tout a pris feu, tout est obscur. -Peu de gens viennent toujours sur Blablaland... -Le Monde de la Terreur, rectifia YovaSystem. -Non, Blablaland! Ne nous laissons pas dominer. -Il y a de plus en plus de soucis techniques, annonça Seal3. -J’ai une idée!» s’écria Psyché. Eruption, de son coté, était aux anges; enfin Blablaland retrouvait son aspect d’antan! Mais un soir, en pleine fete avec ses collègues, il fut stoppé par toute une escouade de blablas policiers qui réclamaient l’arret total de la destruction de leur monde. Comme Eruption refusa, les Créateurs revinrent, avec tous les blablas inscrits à leurs cotés: les Anciens Mages furent forcés de se rendre. Mais malgré tout les dommages occasionnés, Yova ne put se résoudre à perdre de si bons skins: il y apporta quelques modifications... C’est ainsi que sont nés les BBL-Solid-Tech! L'ange perdu- Spoiler:
Il marche d’un pas nerveux. Il se sent mal-à-l’aise dans ce monde qui n’est pas le sien. Les blablas le dévisagent comme un lion en plein Arctique. C’est XxNuage, le blabla perdu. Personne ne connait son histoire; il est apparu un jour au Volcan en pleine éruption. C’était sa première éruption, il n’en avait jamais vu et en ignorait meme l’existence. XxNuage était un simple d’esprit avant d’arriver ici, il ne savait quasiment rien du monde et tandis que plusieurs blablas montaient à bord de l’Aérotransport, lui reculait farouchement en criant! On le traite de noob. On le traite de boulet. On le méprise, et pourtant, si on savait qui il était réellement, on l’aurait respecté. Car XxNuage n’était pas un blabla comme les autres; il venait du paradis. Il marche toujours. Personne ne sait où il va tout le temps, ni ce qu’il y fait; d’ailleurs tout le monde s’en moque. J’ai reconstitué son histoire à force de témoignages, je dois pouvoir m’en faire un ami... A condition que je sache tout de lui. C’est pourquoi je le suis. Ses ailes blanches, légèrement argentées, bougeent lentement dans la brise matinale, ainsi que ses cheveux blonds bouclés. Au paradis, il était un des anges les plus beaux qu’on ait jamais vu. Ah, il s’arrete! Il regarde derrière lui... Entre dans l’Irwisch. Il tente de parler au patron, mais ce dernier fait comme s’il n’avait rien entendu. Alors il repart, entre dans la Cheminée Magique. Il n’y a que moi et lui dans la pièce. Il ouvre le coffre, est un instant étonné avant de s’adresser à moi, enfin! Depuis le temps que je l’attendais celle-là! «J’ai eu des blablillons!» Il éclate de rire, et une lueur de joie brille dans ses yeux bleus. Mon sourire s’efface subitement. Quoi?! pensai-je. Un si bel ange... Avare? «M-mais...» bredouillai-je, désemparé. Il disparaît. Il s’est déconnecté. Je n’arrive toujours pas à m’en remettre! Ma gorge se noue. Il aurait fait, j’en suis sur, un très bon ami. Mais voici que j’apprends la triste vérité. Bon. Je dois me calmer. Il n’y en aura d’autres, des amis! Ce ne sont pas les blablas qui manquent! Non. Mais lui c’était un ange. Oh, je n’aurai qu’à me lier d’amitié avec un skin Cupidon... Mais c’est différent! Lui, il vient du paradis. Je ne trouve plus d’argument. Attendez... XxNuage se connecte à nouveau! Je le regarde. Il me regarde. Et son regard semble dire «Viens, j’ai quelque chose à faire, je veux que tu y assistes.» Je fais un pas vers lui, et il s’élance en dehors de l’Irwisch. Le ciel est gris. Il pleut. XxNuage soupire: «Rendez-vous demain ici, meme heure.» Et il se déconnecte. *** XxNuaage est là, comme prévu. Le ciel est bleu, un beau temps! Il a l’air impatient. Il porte un équipement de pro!: un sac à dos de Campeur, des lunettes de Pilote et une casquette de Grapheur. Je lache un sifflement d’admiration: il en a eu de la chance que leurs propriétaires les aient perdus! Il arbore un sourire stressé; puis il sort un Blabicoptère de son sac à dos et dit simplement: «Mes ailes ne sont pas assez endurantes. J’aimerais te revoir, mais pas en ce bas monde.» C’est tout. Je le regarde, lui et son teint doré. Il lache le Blabicoptère et s’envole. Pas un au revoir. Rien. Comme il tarde un peu à bien controler le blabicoptère, je profite pour lancer: «Attention! Tu n’en as que pour dix minutes!» Mais il ne m’entend déjà plus et s’envole dans les airs. Je ne vais plus jamais le revoir... Non, je ne peux pas supporter ça! XxNuage est mon ami! Je reçois un MP de CaptainXD: C’est son anniversaire et il organise une fete à Blahiti dans dix minutes... Oh non! Avec toute cette histoire, j’ai complètement oublié de lui souhaiter une bonne fete au collège! CaptainXD est un ami d’enfance et je ne peux pas le laisser tomber. Par ailleurs, c’est lui qui m’a montré Blablaland... Mais ce n’est qu’un détail, bien entendu. On s’est rencontrés à l’école primaire, il a toujours été un copain génial, mais je l’ai entièrement ignoré ces derniers temps. J’irai. C’est certain! D’un autre coté, XxNuage.... D’accord. Dans dix minutes, il y a la fete de CaptainXD. Dans dix minutes, le Blabicoptère de XxNuage est terminé. Je veux voir le paradis. Personne d’ici ne l’a jamais vu mais je crois qu’on peut en sortir. «Attends-moi!» criai-je à XxNuage qui continue sa route. Il ne m’a pas entendu, je sais. Je regarde dans mon sac à dos banal et vieux: il me reste trois minutes de JetPack que je gardais à l’occasion d’une course contre un ami. Tant pis. J’en rachèterai. Je suis propulsé en l’air dans un grand cri de joie. Deux skins Panda me regardent les yeux pleins d’envie, en bas. Je redresse la tete. C’est une course JetPack/Blabicoptère! Un de mes avantages: mon adversaire manie mal son Blabicoptère, tandis que je controle adroitement mon JetPack. En fin de compte, je le rattrape et maintiens ma vitesse à la sienne. On vole cote à cote. Il me regarde l’air surpris; «Je veux voir le paradis! expliquai-je. -Tu ne le verras pas! répond-il en accélérant un peu. -Si! Tu n’as pas le choix: je n’ai plus que quelques secondes de JetPack; ou tu me prends avec toi ou je m’écrase et je meurs.» Il hésite mais opte pour ma survie, finalement. Quel nigaud! Je ne serais pas mort. Mais je ne lui dis rien. Et je m’en veux un peu de lui mentir, m’enfin c’est pour la bonne cause. Le blabicoptère vole de plus en plus difficilement, et je regarde ses antennes: elles indiquent cinq minutes. On y sera, pensai-je. On y est finalement parvenus. Au paradis. J’ai été bien accueilli. Mais la liste de tous mes amis a coupé, j’imagine que le système ne fonctionne pas au-delà du ciel... Du coup, je n’ai pas pu présenter mes excuses à CaptainXD. Car je ne viendrai pas. Contrairement à ce que je pensais, on ne peut pas s’échapper du paradis: ce n’est pas le meme que le paradis des blablas... Celui-ci est sans issue possible. Il y a bien un portail en or, par lequel on est entrés, mas il ne marche que dans un sens: ‘Je m’ouvre pour te laisser monter. Je ne m’ouvrirai jamais pour te laisser descendre.’ Il paraît que XxNuage a été victime d’un bug provoqué par un blabla, mais je n’en saurais sans doute rien de plus: l’on dit que pour avoir causé du tort à un ange, ce blabla a été banni du site. Sinon, CaptainXD est furiux après moi, et j’ai bien essayé de lui expliquer au collège, mais il ne veut pas comprendre. Il marche d’un pas nerveux. Il se sent mal-à-l’aise dans ce monde qui n’est pas le sien. Les anges le dévisagent comme un lion en plein Arctique. C’est XxOmbre, le blabla perdu. L'Amulette"Voici une histoire qui m'est arrivée, mes petits. Asseyez-vous. Ne m'interrompez pas... Chapitre un.- Spoiler:
Je marche nerveusement vers l’Irwish. Barbecue, mon dragonnet, me suis joyeusement derrière. Je ne peux pas lui en vouloir s’il grille quelques blablas au passage mais là, c’est trop! «Barbecue, dis-je, arrête ça tout de suite!» Il continue. «Ça suffit!» Je l’agrippe par la peau du cou et le fourre dans mon sac à dos. Il gémit, mais je ne céderai pas. Ah, l’Irwish! Autour de moi les blablas sont d’humeur guillerette, et je les salue poliment. Je pousse le battant de la vieille porte pour me retrouver dans l’entrée, me précipite sur l’escalier, passe devant les tables et ne fais pas attention aux musiciens sur la Scène. Vite, le soleil décline! J’y suis! Je passe la tête dans la cheminée. Puis les pieds, et grimpe comme un singe pour me retrouver dans la map du Coffre Magique. Je l’ouvre et me prépare à découvrir avec satisfaction mon cadeau... Mais il me surprend. Je recule. Qu’est-ce que c’est? Je le tends à bout de bras. Il s’agit d’un coffret en bois, recouvert de velours bleu. Les blablas s’approchent en murmurant. Ça, c’est vraiment bizarre. Puis je me souviens de ce que dit le Hibou: on peut trouver des cadeaux spéciaux... Mais à quoi sert un coffret? Je l’ouvre et découvre une amulette, un turquoise dans lequel de minuscules rubis étaient incrustés. Stupéfait, je le serrai dans ma main. «Donne-le moi!» crie un blabla. Puis les demandes fusent de partout, tout le monde veut mon cadeau. «Non non! dis-je, il est à moi! Ou-oubliez cette idée!» Aussitôt tout se calme. J’ai l’impression que mon cadeau a disparu. Je déglutis. J’enroule l’amulette autour de mon cou, et ressens un frisson. C’est de plus en plus étrange... Tant pis. Décidant d’oublier cette histoire, je redescends. Mon ventre réclame une boisson... Je le soulage en me rendant au bar. Le serveur arrive avec une limonade, car je ne veux pas ingurgiter d’alcool; ou plutôt, le docteur me l’a recommandé! J’avale ma limonade en écoutant attentivement les conversations. Soudain, une dispute éclate à la table voisine, mais à voix basse, si bien que personne ne remarque. Je cesse de boire et tends l’oreille. C’est louche, tout ça... Je jette un coup d’œil: c’est une bagarre entre une Fille Stylée et un Rétro Style Boy. C’est idiot, me dis-je, c’est sûrement une rupture... ou pas. «Ça n’existe pas, assure la Fille Stylée; -Je ne te raconte pas n’importe quoi, proteste l’autre, je te jure que je l’ai vu, de mes yeux vu! Hier. -Comment le Croqueur pourrait-il prendre vie? Pfff...Je ne vais pas gober un tel mensonge! -Il n’a pas pris vie. Pas encore. Mais il a parlé. Il a dit que dans deux jours il détruirait l’Ultime. -Fadaises! -Pas du tout. Seul l’Ultime pourrait l’arrêter.» La Fille Stylée est enragée. Elle se lève furieusement, renverse sa chaise et tourne les talons vers la porte pour monter les escaliers et disparaître. Le Rétro Style Boy ne paraît pas plus calme. Je fais un essai pour lui parler et renonce. La seule façon d’en savoir plus, c’est d’aller directement au Croqueur. Chapitre deux.- Spoiler:
Je quitte l’Irwish en trombe après avoir payé ma limonade. Dehors, il neige monstrueusement, mais je n’ai pas de manteau sur moi. Je grelotte en me demandant combien de temps je pourrais tenir ainsi, dans le froid. Je pourrais retourner bien au chaud à l’intérieur, mais si le Croqueur a dit hier qu’il détruirait l’Ultime dans deux jours, ça signifie demain. Pauvre Ultime! Mes dents claquent. «Bon, Dragonnet, dis-je en le sortant, j’ai froid. Grille-moi. Que ne donnerai-je pas pour un bon manteau!’ Le turquoise se mit à luire. En un tournemain, un manteau se matérialisa dans mes mains. Ahuri, je l’enfilai et contemplai le bijou. Surprenant objet. Précieux. Et là, une idée me traversa l’esprit: ce truc avait des pouvoirs. Et si... et si j’étais, sans le savoir, l’Ultime? Mes dents claquent de nouveau, mais ce n’est plus à cause d froid. Le doute commence à s’estomper. J’en suis désormais certain: je suis l’Ultime. Je me hate, il faut que j’arrive au Croqueur, que je le supplie de me laisser en vie; d’ailleurs, c’est stupide, pourquoi veut-il me... tuer? Ce mot résonne en moi comme s’il pouvait à lui-même m’ôter la vie. Mon sang bat mes tempes. J’entends des grésillements dans mes oreilles, ma gorge est sèche. Les symptômes de la peur, quoi. Mais il ne faut pas. Si j’ai peur maintenant, qu’en sera-t-il devant le Croqueur? Ou demain? Je respire profondément en me répétant que je suis fort. Et c’est là que je reçois un choc violent sur le crâne. Ma vision se brouille. Des ombres floues se dressent devant moi en ricanant. Je me débats, mais cela ne fait que m’empêtrer davantage dans les mailles d’un filet qui m’a été jeté dessus. Enfin, je tombe dans le coma. Je me réveille douloureusement. Je sens quelque chose couler sur mon front pour tomber et former une petite flaque devant moi. En examinant cette flaque poisseuse, je réalise qu’il s’agit de sang. Mon sang. Je regarde droit devant moi, et mes yeux rencontrent des barreaux, que je touche. C’est de l’acier. Je me retourne: enfermé. Emprisonné. Je maugrée contre le Croqueur. Puis je note une absence: l’amulette. Elle m’a été retirée. Je la vois, posée sur une table un peu plus loin. Il n’y a personne dans la salle où ma cage se trouve. L’unique porte est fermée à double tour, je le devine. Mais ces gens ne sont pas très malins, quels qu’ils soient. Ils m’ont laissé mon sac à dos. J’ouvre la fermeture Eclair le plus silencieusement possible et prends mon dragonnet, lui chuchote quelque chose à l’oreille. Il n’est heureusement pas rancunier, et a aussi hâte que moi de sortir de ce trou paumé. Il est suffisamment petit pour passer entre les barreaux, mais sera-t-il suffisamment costaud pour porter des pierres précieuses jusqu’à moi? Je l’espère, car c’est mon dernier espoir. Ouf! Il réussit à soulever l’amulette. Voilà, c’est bien, continue. Il y est presque.Allez, encore un petit effort... C’est bon. Je le félicite d’une caresse et ne perds pas plus de temps pour enfiler l’amulette. «Ouvre la cage.» commandai-je. Un grincement épouvantable se produit. Oh non! Je n’avais pas anticipé ça! Vite, je m’engouffre hors de ma prison d’acier, me jette sur la porte et trébuche: je m’attendais à la trouver fermer; eh bien, réellement stupides, mes agresseurs. En sortant, je reconnais l’endroit: Galerie Yova. N’était-elle pas fermée? La patience est une vertu s’affiche au-dessus de la porte. Ce qui veut dire que... la galerie est livrée à des fins criminelles. Dites donc! Faudra en toucher un mot aux Créa’s. Mais tout de suite, pas le temps. Une alarme se déclenche, j’entends des exclamations. Des blablas déboulent hors de la Galerie avec un air choqué. «L’Ultime vous a échappé, l’Ultime est en liberté!» hurlé-je avant de m’évanouir dans la nature. Chapitre 3.- Spoiler:
J’étais en vérité au Saule Pleureur, car c’était une map protégée, et je remets une bûche dans le feu. Je ne resterai pas éternellement ici. Dans quelques heures, ce sera le jour de ma.. destruction. Je me frotte les mains au-dessus du feu, puis il faut partir. J’arrive au Croqueur. Les feuilles servant de trampolines sont pourries, chose rare. Je les examine et reconnais un acte volontaire. Fichu Croqueur! La surface rocheuse se met à trembler. C’est l’heure? Non, impossible. La lune est toujours haut dans le ciel étoilé. Je commande une tente pour me protéger. Pas de feu qui signalerait ma position. L’aube point. C’est l’heure, cette fois-ci. J’ai peur. Un peu. Quand même! Une idée me vient. Je réclame une épée, et une épée magnifique incrustée de turquoise apparaît. Inutile de préciser que je ne douterai jamais de son propriétaire? Il fait chaud, aujourd’hui. Peut-être est-ce pour me déstabiliser. Je retire mon manteau, sors et fais disparaître la tente qui serait encombrante lors d’un combat. Et j’attends. Tout à coup, le Croqueur recommence à trembler. Et, pour de bon, il prend vie. Je retiens un cri d’effroi; il ne doit pas savoir que je suis là! Il faut dire que je compte sur l’effet de surprise. Je repense à tous les bons moments passés dans la bouche du Croqueur, avec mes amis. Qui aurait pu se douter alors qu’il serait à l’origine de ma fin? Personne, surtout pas moi. Je repense aux feux d’artifices qu’on a éclatés, bien au chaud dans la caverne, à tous les confettis lancés pour nos fêtes, tous ces instants, parmi les meilleurs de ma vie, qui se sont déroulés sur le Croqueur, une vraie coïncidence... Hélas. Un grondement sourd me ramène à la réalité; c’est vrai, le Croqueur est mon nouvel ennemi. La masse rocheuse tremble de plus belle, et se détache entièrement de son ancien emplacement en projetant des volutes de poussière dans ma gorge, ce qui a pour effet de me faire tousser. Heureusement, comme tout ça a créé un joli vacarme, mon toussotement est inaudible. Mais... Qu’est-ce que c’est? Une ombre plane, là-haut. J’ai compris. Il s’agit d’un cadeau. Il est... différent. Son parachute a des rayures argentées, sont ruban est doré, et il est accompagné d’un petit mot: Pour l’Ultime. Aide importante. Je regarde l’Amulette sans rien dire: elle luit à l’approche du cadeau. Je bondis, et l’attrape, puis je l’ouvre en retenant mon souffle. A l’intérieur, je découvre une autre amulette. C’est un rubis dans lequel sont incrustés de petits turquoises, le parfait opposé de la mienne. «Je ne comprends pas, murmuré-je. Pourquoi? Je veux dire... Pourquoi une deuxième amulette?» Et là, j’ai une idée. Farfelue, mais c’est mieux que rien. Chapitre quatre.- Spoiler:
Je prends l’amulette rouge. Au lieu de l’enfiler avec le turquoise, je commande à celui-ci un arrosoir, arrose les feuilles trampolines. J’atterris dans la gueule du loup -et c;’est le cas de le dire. Alors, sans hésiter, je jette le rubis dans la bouche du Croqueur. D’une voix caverneuse, celui-ci dit: «Ultime. Je savais que tu étais là. Pourquoi es-tu dans ma bouche? Tu sais que je pourrais te croquer. Pourquoi? -Si je suis venu, répliquai-je du tac au tac, c’est pour vous rendre votre amulette.» Suis-je bête! Je croyais que ce serait fini. Que le Croqueur se calmerait, que tout serait réglo et que je me la coulerais douce le restant de mes jours grâce au fabuleux turquoise! Je suis trooooop naïf. Trop. «C’est bien gentil. Mais il y aura tout de même un combat. Tu es l’Ultime.Je n te garderai pas en vie. A mort!» Et il referma sa bouche. Il ne m’a pas croqué. Il le veut, j’en suis sûr. J’ordonne une lampe torche à mon turquoise. Aussitôt qu’il me l’a offerte, je l’allume et braque le faisceau lumineux sur la langue rocailleuse avec dégoût. Je dirige le pinceau vers la gorge, un trou noir à proprement parler, pas celui qu’on utilise pour se téléporter, mais un trou noir. Soudain, la langue remue et mon amulette se détache. Je le vois planer, je tends la main, mais rien n’y fait. Il tombe dans la gorge. L’affaire se corse; j’agrippe mon épée. C’est bien, je suis armé. Je lance un cri de guerre et hurle au Croqueur de me laisser sortir. En vain. Il l’aura voulu! Sans prévenir, je plante mon épée dans son palais, et du sang chaud en coule. Du sang vert, visqueux et poisseux. Berk. Mais le résultat ne se fait pas attendre, et il ouvre la bouche; sautant sur l’occasion, je m’élance vers la sortie et... et... m’écrase contre ses lèvres. Il a refermé sa bouche! Je répète ce geste, c’est-à-dire le blesser à coup d’épée, mais ça ne marche plus. Et je me retrouve coincé entre ses dents, car c’est là que j’ai atterri après mon rebond dû à un élan stoppé. Je suis coincé. Dans les deux sens du terme. Et, enfin, je trouve la solution à mon problème: dragonnet! Pour le coup, sa fâcheuse manie de brûler tout le monde sur son passage devient vraiment chouette. Je fouille mon sac à dos, le tire de sa prison en le bénissant et le relâche. Avant de le laisser partir, je lui chuchote de me suivre et de sortir, coûte que coûte. Il bat u moment ses mignonnes petites ailes rouges, parcourt l’endroit de ses petits yeux curieux et couine un ‘Bien fait!’ bien placé qui précède un hurlement de douleur. Je saute hors de la bouche, enfile mon JetPack et vole à la hauteur du Croqueur. «Cette fois, c’est fini.» dis-je. Et je m’élance vers ses yeux, avant de m’attaquer à tout son être.»
Et voilà, mes petits, l’histoire de ma jeunesse retranscrite. On ne m’appelle plus Ultime, vous vous en doutez. J’ai récupéré l’amulette qui me confère tant de pouvoirs. Je suis devenu le Grand Sage, celui qui remet chacun, y compris le Croqueur, à sa place.»
Dernière édition par AsdeCœur le Dim 16 Déc - 15:31, édité 5 fois | |
| | | Pixsid Admin
Messages : 368 Date d'inscription : 11/09/2011 Age : 26 Localisation : Devant mon pc
| Sujet: Re: CréA'sdeCœur Mar 1 Mai - 11:14 | |
| - AsdeCœur a écrit:
- Merci!
Non, ça ne me dérange pas que tu postes des histoires sur le FanSite, Ça me ferait de la pub, niark niark! t'en fais pas. D'accord, je tiendrai compte de ton commentaire et j'améliorerai ça. A vrai dire, je sais, quand j'écris de l'action, que ça va trop vite, mais c'est un peu mon talon d'Achille. Je tâcherai de m'entraîner chez moi pour vous sortir de meilleurs récits! Je me disais aussi que justement, on ne comprenait peut-être pas trop bien qui était XxOmbre... En fait c'est le héros, j'ai essayé de faire coller car XxNuage est un ange, et les anges et les nuages, c'est un peu le ciel, quoi. J'ai essayé de respecter ça pour le nom du héros, mais je ne voulais pas prendre de pseudos utilisés sur BBL, et c'est le meilleur que j'ai trouvé qui ait un rapport avec ce qui serait... la planète Terre, un peu. Je travaille déjà sur une autre créa, je la posterai dans quelques jours. Donc c'est le héros qui a voulu monter dans le ciel ? Il est devenu un ange déchu ? | |
| | | AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: Re: CréA'sdeCœur Mar 1 Mai - 12:07 | |
| Ouaip', en quelque sorte. Un... Terrien déchu serait plus réel... Pas très clair je sais je devrais donner plus de détails. | |
| | | AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: Re: CréA'sdeCœur Mar 1 Mai - 13:42 | |
| Aventures d'un Wanted: Chapitres 4, 5, 6 dispos à la lecture! Je trouve qu'y a pas grand monde qui commente; ça m'aiderait vraiment de lire des com's pour m'améliorer. Allez! P.S.: Désolée, il y a quelques erreurs de frappes, ne faites pas attention! | |
| | | Lazure Ecrivain en herbe
Messages : 9 Date d'inscription : 24/03/2012
| Sujet: Re: CréA'sdeCœur Sam 5 Mai - 19:44 | |
| Coucou ! J'aime bien les histoires, plus particulièrement "Aventures d'un Wanted", mais c'est dommage qu'il y ait quelques fautes. Vivement la suite et bonne continuation | |
| | | AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: Re: CréA'sdeCœur Lun 7 Mai - 11:15 | |
| Merci. Alors comme ça tu aimes beaucoup Aventures d'un Wanted? J'avais dans l'idée de finir assez vite mais pour te faire plaisir je vais rallonger. T'inquiètes, ça ne me déranges pas! Oui, il y a quelques erreurs que j'essaie d'éviter mais vu que je ne suis pas sur Word ou autre, je dois les trouver seule et bon avec ma légendaire patience, c'est pas gagné... Bien que je fasse de mon mieux. | |
| | | AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: Re: CréA'sdeCœur Sam 12 Mai - 14:34 | |
| Voilà! Le chapitre treize? (déjà? :O) d'Aventures d'un Wanted est dispo à la lecture. | |
| | | AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: Re: CréA'sdeCœur Mar 15 Mai - 14:35 | |
| Pixsid, il n'y a plus de place pour continuer sur ce message. Est-ce que je pourrais bouger mes créa's terminées vers la section Histoire/Nouvelle? (peut-être sans l'indiquer en page Accueil, car ça en ferait beaucoup.) | |
| | | AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: Re: CréA'sdeCœur Lun 21 Mai - 13:31 | |
| Chapitre dix-sept de 'Aventures d'un Wanted' dispo à la lecture! | |
| | | AsdeCœur
Messages : 67 Date d'inscription : 27/04/2012 Age : 24 Localisation : Ile Maurice
| Sujet: Re: CréA'sdeCœur Lun 11 Juin - 11:52 | |
| Nouvelle histoire, sous forme d'un Journal Intime, disponible à la lecture. (Mais je ne délaissrai pas 'Aventures d'un Wanted'.) Episode deux en ligne. Dans peu de temps, la suite d'"Aventures d'un Wanted" suivra. [21/07] Et voilà! Chapitre huit en ligne! [30/07] Le neuf suit! ^^ [22/08] Ouh, plus d'un mois! oo J'ai raccourci certains chapitres, et je vais de ce pas en poster un nouveau dans chacune des Histoires. [18/10] Episode 4 du Journal de Zérix disponible. | |
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| Sujet: Re: CréA'sdeCœur | |
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| | | | CréA'sdeCœur | |
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